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Jeu de rôle, le nouvel âge d’or ?
C’est une polémique qui paraît aujourd’hui bien désuète. Souvenez-vous : au début des années 90, le jeu de rôle, ce hobby de lycéens nés dans les années 70 et popularisé outre-Atlantique par Donjons et Dragons, connaît un « bad buzz » conséquent en France. En cause, un suicide d’adolescent et surtout l’incompréhension des non-initiés pour ce mélange bizarre entre le wargame, le jeu de plateau et le théâtre improvisé, avec des livres de règles épais comme des bottins, touffus comme des manuels d’occultisme. À l’époque, Mireille Dumas, prêtresse du PAF, distribue les mauvais points et alerte l’opinion publique. En vain : au final, comme le dira la regrettée Anne Vétillard, pionnière du jeu de rôle en France, ce jeune homme aurait très bien pu pratiquer le ski de fond ou le macramé, il aurait connu la même fin tragique. [...]
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© Stellar Blade
Stellar Blade : les fesses de la discorde

Le monde du jeu-vidéo est en conflit ouvert depuis 2014 et l’éclosion du « GamerGate », mouvement Internet informel né du mécontentement de nombreux joueurs après la révélation de plusieurs affaires accusant, pour faire simple, la presse vidéoludique occidentale de collusion avec certains intérêts financiers de l’industrie et d’une orientation éminemment progressiste. Le GamerGate allait alors rapidement s’associer à l’émergente « alt-right », cette cyberdroite américaine dégoûtée du Parti républicain qu’elle jugeait trop modéré et centriste, notamment sur les questions d’immigration. À l’aise sur les réseaux sociaux, cette coalition originale contribua avec son armée de trolls et de memes à faire élire D. Trump en 2016 à la surprise générale. L’industrie du jeu-vidéo se réveilla ainsi avec la gueule de bois : son public vocal et adulescent participa à l’élection de ce qu’elle considérait être avec le reste de l’élite bien-pensante la réincarnation d’Hitler. Pour se racheter une bonne conscience, les entreprises du milieu passèrent alors nettement à gauche, ouvrant grand leurs portes à la nouvelle idéologie woke.…

Marlène Schiappa vs Alice Cordier : féminisme, osez le débat !
1 - Le féminisme Vous vous revendiquez toutes les deux du féminisme. Pourriez-vous nous en donner votre définition ? Marlène Schiappa : D’abord, je ne délivre pas les brevets de féminisme. Je le dis parce que souvent, dans le débat public, on entend « untel est féministe », « untel n’est pas féministe », «?on ne peut pas être féministe de droite ». Pour ma part, toutes les personnes qui se disent féministes sont les bienvenues. Je fais mienne une définition du féminisme de Rebecca West que j’aime bien : « Je ne sais pas comment définir le féminisme. Tout ce que je sais, c’est que les gens me traitent de féministe à chaque fois que mon comportement ne permet pas de me confondre avec leur paillasson. » Alice Cordier : Déjà, merci de reconnaître qu’il existe plusieurs formes de féministes, parce que j’ai longtemps été traitée de « fausse féministe » par certaines. C’est agréable de voir que l’on peut accepter une diversité dans le féminisme. Et moi, je le définirais, de façon un petit peu plus classique peut-être, comme l’ensemble des moyens, légaux ou non, pour permettre l’émancipation et l’accès aux droits des femmes. Sachant qu’aujourd’hui, il faut définir ce qu’est une femme, malheureusement… Marlène Schiappa : Et définir ce qu’est l’émancipation. Alice Cordier : Exactement. En ce qui concerne la femme, c’est une personne qui a des organes génitaux féminins et qui a la possibilité dès la naissance de pouvoir porter un enfant. [...]
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JO : Cette dééééélicieuse petite parenthèse enchantée
Ah ça y va les Parigots en ce moment: « Les JO, toute cette sécurité, c’était bien », « Stalingrad n’est plus le trou à merde habituel », « y’a du bleu partout, on adooooore », tout ça avec ce petit accent versaillais insupportable ou ce phrasé wech wech arrivé en ligne directe Ocean Viking de Ouarzazate. Dans les médias, on ne parle que de ça ! Comme si ça nous intéressait nous les vraies gens! Parce que si les JO ont été une petite parenthèse enchantée en matière de sécurité pour 6 millions de Parisiens, pour les 59 millions d’autres Français, ça a surtout été un bel emmerdement!
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Cérémonie d’ouverture des JO : Heureux ceux qui sont insultés

Etes-vous plus catholique que lui ? On pourrait légitimement se poser la question, lorsque Jean-Luc Mélenchon en personne, toujours embusqué là où on ne l’attend pas, s’offusque sans prévenir de la Cérémonie des JO, et de sa représentation queer de la Cène qui aurait choqué les chrétiens du monde entier. A peu près au même moment, l’abbé Denis Puga tenait peu ou prou un discours similaire dans son homélie dominicale. Etrange section de l’espace-temps où le Lider massimo de LFI et le cureton de Saint Nicolas du Chardonnet semblent se donner la main au-dessus de la dépouille du christianisme.

Une dépouille ? Pas vraiment en fait. A l’heure où la mythologie LGBT et l’esthétique queer sont bel et bien devenus une religion d’état – après le passage en force de la consternante Drag Race sur le service public, cette cérémonie d’ouverture des JO « gay as fuck » en aura été la démonstration terminale – , le christianisme en retour n’a peut-être jamais été aussi dissident dans ses images – jusque dans ses récupérations.…

Cérémonie d’ouverture des JO 2024 : Pas si pire

On a dormi sur la Cérémonie d’ouverture des JO de Paris 2024. Pas pendant (on préparait des biscuits en même temps), sur. La consternation relative à l’instant t – quand même étiré sur 4 heures – s’est adoucie à la revoyure de plusieurs séquences au matin (et oui, on ne recule devant rien). C’était à bien y réfléchir, et toutes proportions gardées, un spectacle honorable dans le genre kermesse inclusive « venez comme vous êtes », quoiqu’un peu trop dilué (et pas que par la pluie). L’exercice était difficile, avec plein de figures imposées. Beaucoup de libres ont péché, mais globalement, le directeur artistique Thomas Jolly a réussi à en mettre plein la vue, surtout à ceux qui l’ont courte. 

Évacuons d’emblée, les extases wawa de la gauche culturelle et les cris d’orfraies de la droite outrée, la cérémonie n’était ni transcendante, ni sataniste. C’était tout simplement la parfaite illustration du goût petit-bourgeois de l’Empire occidental – ou plutôt d’une de ses dépendances jadis glorieuse – dans ce qui est probablement sa phase terminale (qui peut durer ad vitam, ceci dit).…

Enquête : drone de guerre aux JO
Les drones ont bel et bien changé la guerre. Ces avions sans pilote sont connus outre-Atlantique comme unmanned aerial vehicules et surnommés UAV dans le jargon militaire. Depuis dix ans, ces engins de surveillance, armés ou kamikaze, alimentent conflits, guérillas et autres tensions géopolitiques qui embrasent le monde, sous la menace du feu nucléaire. [...]
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Eve Vaguerlant : « L’idée d’une politique familiale fera naturellement son chemin »

Comment en êtes-vous venue à l’écriture de ce livre ?

Mère d’une petite-fille de 2 ans, j’ai personnellement fait l’expérience de toutes les difficultés que l’on rencontre lorsque l’on est enceinte en France, notamment le fait de devoir continuer à travailler pendant ma grossesse. C’est une source de stress majeure, qui a été prouvée durant le Covid-19 avec une baisse non négligeable du taux de prématurés – ce qui n’a évidemment pas été relevé car cela remettrait en cause le dogme féministe, qui veut placer les hommes et les femmes à égalité au travail. J’ai également fait l’expérience de l’accouchement dans la maternité française, qui est en train de péricliter. Ces expériences m’ont donc permis de réaliser à quel point la société française n’était pas accueillante envers les femmes enceintes et la maternité plus généralement. D’autre part, j’ai moi-même connu le phénomène de “planification d’un enfant”, et toute la pression que cela implique par la suite.…

L’Incorrect numéro 81

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