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Zéparatistes ou conquérants ?

Ils sont les petits-enfants des soixante-huitards. Leurs grands-parents ont joui sans entraves, leurs parents ont divorcé et eux sont les premiers fruits gâtés de cette souche vénéneuse appelée déconstruction. La génération Z a désespérément soif. La soif inextinguible de celui qui n’a rien reçu et le désespoir inconscient de n’avoir rien à transmettre. De cet état d’esprit générationnel sort un impératif absolu. Une sorte de réflexe né d’une époque consumériste : « tout, tout de suite et maintenant ». Il ne suffit plus de consommer, de voir, de jouir au plus tôt. Il ne suffit plus d’être le premier à posséder tel ou tel article, il faut tout voir, tout jouir, tout tester dans la seconde ou le désir naît. Ainsi, le Z est ultra-connecté. YouTube, Instagram, Snapchat, Twitch. Le jeune internaute cherche de l’émotion à moindre effort. Anxieux par nature, il fuit vers une réalité virtuelle sommée d’être la plus authentique possible. À défaut de vivre, il faudrait avoir l’illusion de ressentir. Et à haute dose, s’il vous plait. Près de 7 heures par jour en moyenne passée sur internet. Le divertissement en mode frénétique. Car pour ces jeunes consommateurs il faut fuir, fuir à tout prix. C’est d’ailleurs l’une de leurs exigences : abolir la frontière entre la réalité et le virtuel. Afin que le dernier embellisse le premier et que premier crédibilise le dernier.

Un jihad numérique ?

Tout le monde ou presque a entendu parler du concept de safe space: une bulle virtuelle ménagée par l’internaute désireux de ne jamais être choqué ou ne jamais être confronté à toute pensée ou fait négatifs. Très en vogue en Occident, cette pratique a tendance à isoler les individus dans un territoire virtuel, presque à faire sécession de la réalité au risque de ne plus rien supporter qui irait contre ses propres valeurs ou ses propres curseurs moraux. Une forme de séparatisme en quelque sorte qui le couperait de ses voisins. L’individu vu comme une nation à part entière est bel et bien devenu une réalité. Mais le Z va plus loin, à l’instar de ses compatriotes islamistes, il ne se contente pas de se séparer, il veut conquérir un territoire plus vaste. Progressivement, les safe spaces s’agrandissent, progressivement le Z sauce woke « cancelle » ses voisins pour agrandir sa sphère d’influence. La bonne nouvelle avec cette fâcheuse tendance étant que le monde n’est pas assez vaste pour des centaines de millions d’individus. À moins que le monde ne s’adapte. [...]

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Campagne : histoire d’un abandon
Je ne remonte pas cette putain de rue du Centre-Bretagne, je remonte le temps. Magasins fermés. Uniquement. Le délavé d’une vie d’avant. Épicerie, bijouterie, fringues, bistrot. « On peut venir avec son manger ». Faut surtout venir avec de bons yeux maintenant. J’apprends à la volée qu’il y a eu jusqu’à trente commerces dans cette bourgade ! Maintenant, ce sont trente vitrines crasseuses avec des rideaux qui pendouillent. Une boulangerie quand même ! Avec des articles de pêche et de l’épicerie dans les coins. Car ici c’est la campagne. Et la campagne a été abandonnée par l’État français. L’État français a anéanti la France ! [...]
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Quand la Piazza del Duomo devient la place Tahrir

Au moins neuf femmes ont été agressées sexuellement par des meutes d’hommes visiblement d’origine nord-africaine comme ils apparaissent sur les différentes vidéos ayant circulé sur les réseaux sociaux, où on les entend hurler en arabe. Le nombre de victimes est heureusement infiniment moindre qu’en 2016 en Allemagne, mais le mode de prédation est le même.

Les images sont insoutenables : sur la première vidéo, on peut voir deux jeunes femmes (des touristes allemandes selon la presse italienne) poussées par des dizaines d’individus, acculées contre des barrières de sécurité. Leurs hurlements de terreur ne font pas reculer les agresseurs, bien au contraire : on les entend même rire de la détresse de leurs victimes. Les deux jeunes femmes ont pu être sauvées in extremis par des policiers armés de boucliers anti-émeutes. En pleurs et terrorisées, elles se sont réfugiées derrière les forces de l’ordre.

Comme la dernière fois, c’est silence radio du collectif féministe Nous Toutes, qui bien empêtrée dans sa lâcheté intersectionnelle, a préféré se spécialiser dans le décompte des féminicides.

Sur une autre vidéo, on ne voit qu’une masse d’hommes (toujours d’origine nord-africaine), encercler une jeune femme de 19 ans (vêtue d’un anorak rouge) : malgré des cris de protestation parmi la foule, celle-ci est agressées et en partie déshabillée. Des policiers font cesser l’agression en dispersant la meute des agresseurs. Le parquet de Milan a ouvert une enquête sur des faits d’agressions sexuelles en groupe commises sur neuf jeunes femmes. 18 hommes et adolescents ont déjà été arrêtés, « âgés de 15 à 21 ans, Italiens et étrangers » selon la police italienne. [...] 

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Marche pour la vie : « Tuer un enfant ne règle pas le mal-être féminin »

Chaque année depuis maintenant quatorze ans se tient la Marche pour la vie, mouvement dont vous êtes la porte-parole. Pouvez-vous nous en rappeler les objectifs ? 

Nous dénonçons la loi Veil qui autorise l’interruption volontaire de grossesse. Nous voulons son abrogation parce que nous combattons pour la préservation de la vie humaine. C’est l’objectif premier de notre mouvement, puisque c’est de là que découlent les dérives que nous connaissons aujourd’hui. Nous protestons ainsi contre les lois bioéthiques en faveur de la PMA et de la GPA, qui sont des suites logiques de l’avortement. Il était évident qu’à partir du moment où l’individu a obtenu les pleins pouvoirs sur la vie humaine in utero, l’enfant serait réduit au rang de marchandise. Ce qui est dramatique, c’est que toutes ces lois partent d’une pesudo-bonne intention : le prétexte invoqué lors de la légalisation de l’IVG en 1975 était la détresse des femmes, la FIV a été légalisée pour proposer une alternative aux couples qui n’arrivaient pas à avoir d’enfants et je pense qu’il en ira de même pour la GPA.…

Passe vaccinal : réponse à Loup Viallet

L’embolie des hôpitaux n’est pas due aux non-vaccinés. Ils ne sont que les révélateurs d’un drame plus profond. La crise du COVID-19 dure depuis plus de deux ans. Au début de 2020, l’État avait compris qu’un tsunami arrivait. Il a tellement anticipé que Mme Buzyn, ministre de la Santé à l’époque, est aujourd’hui en examen pour mise en danger de la vie d’autrui. Depuis 2020, des milliers de chambres ont continué d’être fermées chaque année, comme si le COVID ne devait pas interrompre les pratiques budgétaires qui cassent l’hôpital public depuis des décennies.

Depuis 2020, des milliers de chambres ont continué d’être fermées chaque année, comme si le COVID ne devait pas interrompre les pratiques budgétaires qui cassent l’hôpital public depuis des décennies.

Rappelons que, le 14 janvier 2020, le gouvernement laissait 1 200 médecins hospitaliers poser leur « démission administrative » en raison de la folie bureaucratique qui y règne. Souvenons-nous des manifestations d’infirmières depuis les années 90. Nous savions que l’État n’assure plus la sécurité dans la rue ni l’instruction des jeunes. Le virus a révélé que l’administration ne veut plus soigner la population.

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L’Incorrect et le passe vaccinal

Le vaccin contre le Covid-19 montre ses limites : rappel quatre mois seulement après l’injection de la deuxième dose, absence de protection totale – plus encore contre les nouveaux variants. Pour autant, deux rapports publiés en octobre dernier par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) indiquent que la vaccination est efficace à plus de 90 % pour réduire les formes graves de Covid-19 chez les personnes de plus de 50 ans en France. Il serait présomptueux et irresponsable de balayer cet avantage majeur d’un revers de main, à moins qu’une étude contradictoire ne soit en mesure de le démentir.

Ceux que certains médias se complaisent à désigner comme « antivax » – au sens d’opposition radicale au vaccin – sont ultra-minoritaires. Ils ne sont d’ailleurs pour la plupart pas motivés par « l’égoïsme » mais par l’incrédulité. On peut les comprendre tant les reniements politiques et les scandales sanitaires se sont multipliés ces dernières années.…

La conjuration des imbéciles à l’assaut de 2022 : de l’idéologie woke au mouvement antivax

« Quand un vrai génie apparaît en ce bas monde, on peut le reconnaître à ce signe que les imbéciles sont tous ligués contre lui ». On ne saurait mieux décrire le comportement des 5,6 millions de Français non-vaccinés et de leurs porte-paroles vis-à-vis des vaccins contre le Covid-19 qu’à travers cette formule de Jonathan Swift. Face aux prouesses de la science et de la technologie développées et fabriquées en un temps record dans l’histoire de l’humanité, les imbéciles regardent l’aiguille et pensent à leur nombril. Leur défiance commune envers la vaccination a provoqué une autre prouesse : réunir les plus grands égoïstes de France dans une coalition qui mine l’intérêt général au nom d’une conception antisociale de la liberté individuelle.

Le mouvement antivax court-circuite la gestion de la pandémie. Le mois dernier, les non-vaccinés (8% des Français) représentaient 42% des admissions en hospitalisation, 54% des entrées en soins critiques et 39% des décès selon la DREES. « C’était leur choix de ne pas se vacciner » répondront les antivax. Un choix qui contribue encore à l’embolie des hôpitaux, à la déprogrammation de soins pour des milliers de patients et à la circulation du virus dans la population générale.

Lire aussi : Gettr, le seigneur des réseaux : entretien avec Jason Miller

Le mouvement antivax détermine la stratégie d’immunisation nationale : ce sera la sélection naturelle. Il y a deux manières de s’immuniser contre un virus : le contracter (et y survivre) et se faire vacciner. L’Institut Pasteur, où a été découvert l’ARN messager en 1961 (ce qui valut l’attribution du prix Nobel de médecine au biologiste François Jacob en 1965) a établi que la vaccination réduisait le risque d’hospitalisation de 95% et la transmission du virus de 50%. En refusant cette option, les antivax ne prennent pas seulement un risque pour eux-mêmes, ni pour les capacités des services de soins critiques de nos hôpitaux. Ils contribuent à exposer et à contaminer les Français catégorisés « à risques » en faisant circuler le virus parmi eux. Il y a dans notre pays 17 millions d’individus catégorisés « à risques », dont une large partie pour qui le vaccin n’a qu’un faible effet. Plus nombreux que les antivax, les immunodéprimés sont, eux aussi, surreprésentés dans les salles de réanimation. Combien d’entre eux seront-ils encore en vie à la fin de l’année ? Ils comptent sur la responsabilité collective pour sortir vivant de la pandémie, pas sur le darwinisme sanitaire des antivax. [...]

Sables-d’Olonne : la statue de saint Michel en suspens

Le 18 décembre 2021, le tribunal administratif de Nantes a ordonné à la ville des Sables-d’Olonne le déboulonnage de la statue de saint Michel se trouvant sur le parvis de l’église de la ville. Le tribunal était saisi par la fédération « La libre pensée », celle-ci jugeant la statue contraire à la « laïcité » en invoquant la loi de 1905.

À la suite de cette décision, le collectif « Touche pas à ma statue » s’est formé pour rassembler des habitants de la ville et autres citoyens qui s’indignent de pareille mesure. Le collectif prévoit d’ailleurs de se mobiliser dans chaque cas de figure similaire.

La statue avait été installée sur décision de Yannick Moreau, maire des Sables-d’Olonne depuis 2019. La population était majoritairement en accord avec son inauguration. La décision prise par le tribunal a donc été très mal accueillie par les habitants et a provoqué mécontentement et incompréhension. « C’est un petit groupe de militants laïcards qui veulent le déboulonnage de la statue, donc c’est étonnant que la justice leurs donne raison » affirme Baudoin Haulaf, le président du collectif. [...]

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