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Schiappa et ses influenceuses : les dindes de Noël

Marlène Schiappa est depuis longtemps présente sur les zéros sociaux. Elle est même une habituée de cette modeste chronique, une source d’inspiration intarissable. Mi-décembre, donc, la romancière érotique préférée des ménagères recevait une bande d’influenceuses connues pour vendre des culottes sur le temps de cerveau disponible des midinettes qui regardent moins la télévision et beaucoup plus leur téléphone mobile. Des images en « off », comme on dit dans le jargon, ont été diffusées par la célèbre Magali Berdah, éleveuse pimpante de dindes pas vraiment biologiques.

Lire aussi : Sélectron : les dix déclarations méprisantes d’Emmanuel Macron

Magali Berdah se trouve être le principal « agent de personnalités de la téléréalité ». Une vraie mère maquerelle d’un nouveau genre résidant une partie de l’année aux Émirats arabes unis. Ancienne vendeuse du sud de la France, puis courtière en assurances et mutuelles, finalement en interdit bancaire, elle a eu l’idée de créer Shauna Events en traînant dans les bars avec les stars et starlettes de la télé-réalité. Notre Rastignac 2.0 a donc su séduire la macronie triomphante avec sa start-up multinationale qui réalise plusieurs dizaines de millions d’euros de chiffres d’affaires à l’année. [...]

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La Nouvelle-Calédonie, c’est la France

Le net succès du « non » à l’indépendance de la Nouvelle-Calédonie (96,50 %) le 12 décembre a mis fin au processus de Nouméa élaboré aux temps déjà anciens du gouvernement Jospin. Alors que les deux premiers référendums prévus par ces accords avaient vu un rétrécissement de l’écart séparant les loyalistes, essentiellement d’origine caldoche (métropolitaine) ou wallisienne, et indépendantistes, presque tous kanaks, en faveur de ces derniers, ce troisième scrutin a bénéficié de la non-participation au vote des séparatistes. Même si ces derniers ont invoqué leurs deuils (280 morts) dûs à la pandémie, ils avaient surtout compris que s’ils perdaient ce référendum à la loyale, ils n’auraient plus de moyens de recours devant la commission de décolonisation de l’ONU. Cette victoire du camp loyaliste avec seulement 43,9 % de participation implique néanmoins de nouvelles négociations pour parvenir à un accord institutionnel conciliant souveraineté française et large autonomie locale pour cet archipel, riche en nickel, de 280 000 habitants. 

Ce sont les États-Unis qui ont fini par exiger des autorités françaises qu’elles mobilisent localement l’électorat loyaliste par peur de voir la Nouvelle-Calédonie, possession française depuis 1853, tomber dans l’escarcelle chinoise

Si le dossier néo-calédonien avait été bien traité par l’équipe d’Édouard Philippe, il n’en a pas été de même par celle de Jean Castex qui semble s’être personnellement désintéressé du dossier malgré l’insistance des élus loyalistes de Nouméa à être entendus en haut-lieu. La seule préoccupation de l’Élysée avant le troisième référendum, à quelques mois de l’élection présidentielle, semble bien n’avoir été de ne déplorer aucun mort. Ce qu’on nomme le syndrome d’Ouvéa – du nom de la grotte prise d’assaut en mai 1988 par les gendarmes français dans les îles Loyauté, dépendances de la Nouvelle- Calédonie, et qui pesa sur la défaite de Jacques Chirac lors de l’élection présidentielle. Maintenant que ce scrutin s’est déroulé sans encombre, le Président de la République peut bien se féliciter du maintien de la Nouvelle-Calédonie sous pavillon français. [...]

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Génération Z : au revoir les Zenfants

Vous lisez L’Incorrect. Vous ouvrez un dossier consacré à la génération Z. Pas celle de Zemmour, non, mais bien la génération qui suit la génération Y, celle des millenials. Vous en possédez probablement vous-mêmes quelques spécimens dans votre foyer. Vous êtes peut-être abattu ou décontenancé par leurs mœurs, mais quel parent ne l’est pas face au comportement amibien d’un adolescent ? Vous espérez trouver un peu de réconfort dans votre magazine conservateur préféré : avec nous, c’est sûr que cette génération de gosses séborrhéiques vaincus par le wokisme et gangrenés par les réseaux sociaux va en prendre pour son grade. Mais ce serait trop facile. Pour la simple et bonne raison que, s’il existe une génération de sales gosses, de Peter Pan éternellement insatisfaits, c’est bien la nôtre, c’est bien la vôtre.

Les boomers furent sans doute les premiers à accéder à un monde de divertissement entièrement conçus pour eux, et leurs enfants n’ont fait que suivre le même sillage : celle d’une place préméditée dans un monde de confort, dans un univers cloisonné protégé des remous de l’Histoire.…

Tirez sur le Filali… et l’antisémitisme viendra

C’est un portrait du quotidien Libération publié début janvier 2021 qui serait presque passé inaperçu. Une « youtubeuse » marocaine et son mari y sont mis en valeurs indument après avoir demandé l’asile politique en France. Selon l’organe de presse de la gauche bien-pensante, ils seraient menacés dans leur pays pour leurs critiques répétées à l’encontre du régime politique marocain et plus précisément du chef de l’État, le roi Mohammed VI dont on connait par ailleurs l’esprit réformateur et modernisateur avec lequel il règne sur la Maroc depuis son avènement en 1999 (décentralisation, développement du sud marocain et de la région de Tanger, etc.).

Le couple en question répond au nom de Dounia et Adnane Filali. On passera sur sa critique idiote de Louis XIV, à qui ils comparent Mohammed VI, tant nous pensons qu’elle se retourne contre eux : le Roi Soleil est admiré dans le monde entier pour avoir créé Versailles et il est apprécié en France pour avoir achevé la mise au pas de la noblesse féodale et parachevé la monarchie absolue, c’est-à-dire non pas toute puissante mais indépendante des intérêts particuliers. [...]

Gettr, le seigneur des réseaux : entretien avec Jason Miller
Quel a été votre parcours avant Gettr ? J’ai fait carrière dans la communication en entreprise et en politique. J’ai dirigé des campagnes électorales pour des sénateurs, des gouverneurs. Et en 2016 et 2020, j’ai été directeur de campagne du président Trump. J’étais aux premières loges et, en particulier en 2020, j’ai pu voir de […]
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Qui est allé à la messe de minuit ?

En ce début d’année 2022, lorsque nous nous interrogeons ainsi : « qui est allé à la messe de minuit ? » nous ne nous demandons pas : combien de catholiques sont allés à la messe, la nuit de Noël, mais : combien de Français de toutes confessions, catholiques, protestants, orthodoxes, juifs, musulmans, bouddhistes, et même, et surtout, combien d’athées – désormais majoritaires en France – se sont rendus à la messe de minuit cette année ? La question que nous posons n’est pas religieuse. Elle n’est pas politique. Elle est civilisationnelle. Combien se souviennent que cette terre que nous foulons chaque jour et que nous croyons être neutre, « laïque », est une terre chrétienne, culturellement chrétienne ?

En perdant le sens de l’église, le corps politique français a perdu à la fois son socle, son lien, et son destin 

Pourquoi une telle interrogation ? Est-ce à cause des incidents violents qui resurgissent régulièrement, tels que celui qui est survenu au début de la période de l’Avent, le 8 décembre, à Nanterre, où une procession a été prise à partie par une dizaine de racailles islamisées qui ont menacé d’égorgement le prêtre et agressé les fidèles en prière, leur criant : « Ici c’est la terre d’Allah, cassez-vous ! » Est-ce parce qu’il convient de rappeler aux musulmans que s’ils sont les bienvenus en terre chrétienne, ils ne sont cependant pas chez eux, culturellement parlant ? Comprendre : si leur foi est la bienvenue, et si elle devrait se limiter à l’expression d’une spiritualité restreinte au cadre privé, la culture islamique n’a pas sa place en terre chrétienne et devrait en être expulsée ? Pas seulement. C’est surtout parce que le niveau de fréquentation de la messe de minuit est le cardio-fréquence mètre de notre civilisation. [...]

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Franc-maçonnerie : exclusion manu militari d’une candidate RN

Même si elle reste discrète, voire secrète dans ses pratiques, la franc-maçonnerie incarne pour ses affiliés « frères et sœurs » une image de tolérance fondée sur le triptyque des valeurs républicaines affichées sur le fronton de nos bâtiments institutionnels. Pour ses adversaires déclarés, la franc-maçonnerie est une société secrète qui influence les politiques, surtout de gauche, pour faire voter des lois progressistes. À vrai dire, il existe autant de franc-maçonneries que d’obédiences et il faudrait distinguer les loges de tendance sociétale (comme le Grand orient ou le Droit humain) et celles de tendance symboliques (comme la Grande loge nationale française, GLNF).

Dans une de ces loges, une exclusion d’ordre hautement politique a eu lieu, restée confidentielle, mais qui devrait faire davantage parler.

La logique de toute entité est le refus de l’exclusion, sauf si un membre de la communauté trahit la confiance ou commet un acte rendant impossible son maintien au sein du groupe : depuis la nuit des temps, chaque groupe d’hommes suit cette règle. [...]

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Éditorial de Jacques de Guillebon : Jubilé

« Tu compteras sept semaines d’années, sept fois sept ans, c’est-à-dire le temps de sept semaines d’années, quarante-neuf ans », avant de célébrer le jubilé. Ainsi parle le Lévitique. Chez les Hébreux, c’était alors le temps de la remise des dettes, et le retour des terres et des biens gagés entre les mains de leurs premiers propriétaires.  Nous n’en sommes qu’à quarante-neuf modestes numéros pour notre part, mais cette année neuve est aussi l’occasion de la confession, voire du mea culpa, et peut-être du bilan de ce temps passé ensemble, chers lecteurs, chers abonnés.

Nous sommes nés après les multiples désastres de 2017, annus horribilis qui vit s’enchaîner les défaites dans le camp de la droite – ou des droites, le débat demeure sur leur qualification – et alors que tout semblait perdu, sous le joug d’un Macron-Jupiter tout-puissant, nous avons tenté de relever la tête, en unissant avec de modestes moyens mais de grandes ambitions les innombrables feux politiques, culturels, intellectuels qui consumaient de désir intérieur nos contemporains.…

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