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Hit the road Jack

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Publié le

12 mars 2019

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Depuis sa naissance, la République française peut se prévaloir d’avoir en son sein des personnages de roman. Jack Lang en fait irrémédiablement partie. Dernière information en date le concernant : entre 2013 et 2018, il aurait reçu pour 195.600 euros de vêtements du couturier italien Smalto, et ce, sans «aucune contrepartie» selon son avocat.

 

Né en 1939, il connut la guerre et l’antisémitisme au côté de son père d’origine juive, Roger Lang. Par la suite, il développe deux passions : une pour le droit, l’autre pour le Théâtre. Lang aime le jeu du Je. Son art de la persuasion s’aiguise en loge maçonnique. Particulièrement talentueux en matière de communication, il devient rapidement un homme clé de la Mitterrandie.

 

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Dès 1981, il est nommé ministre de la Culture, mandat qu’il exerce jusqu’en 1986, et ce, avant de le redevenir de 1988 à 1992. Après quoi, il sera, à deux reprises, ministre de l’Education nationale (de 1992 à 1993 et de 2000 à 2002).

Si l’on retient également ses différents mandats de député et d’élu local, Jack Lang peut se vanter d’avoir eu l’une des plus riches carrières dans le monde politique français : le pur produit d’une République peu franche, mais certainement maçonnique.

 

 

Accompagnant toujours les mouvements les plus démagogiques comme SOS Racisme dans les années quatre-vingt et Les Restos du Cœur, il n’a jamais manqué une occasion de plaire aux chantres de la moraline ambiante. Il est attiré comme un aimant par les caméras.

A n’en point douter, Lang sera, pour la postérité, un exemple en matière de flagornerie et de retournements de veste. Son sens de l’à-propos guindé, son ton emphatique et ses envolées lyriques, le tout mêlé à une expression snob et faussement branchée, feront date. Lang est In, et jamais Out. Il aura été le plus obsolescent des avortons de la Mitterrandie, de cette « gauche caviar » convertie aujourd’hui à la Macronie : le bel ami d’une France dont il a accéléré le déclin.

 

Il aura été le plus obsolescent des avortons de la Mitterrandie, de cette « gauche caviar » convertie aujourd’hui à la Macronie : le bel ami d’une France dont il a accéléré le déclin

 

Un bel Ego gonflé à l’hélium. Il faut le voir l’ami Jack, toujours à la recherche de l’admiration non loin de la Place des Vosges. Au cœur de boboland, il se sent bien comme le Tintin de Pascal Sevran. Sans oublier que la ligne 1 du métro parisien lui appartient : son œil se frotte à tous ceux qui lui adressent un regard de reconnaissance.

Dans ce cas, il ne sait pas faire valoir une certaine « cure de distance ». Qu’il est bon, pour notre « bel homme », d’être lubrique et tonique : Ô combien était-il nécessaire pour lui de prendre fait et cause pour Roman Polanski en 2010 et Woody Allen en 2018 ? Tel un aristocrate du XVIIIème siècle, il aime faire tomber le masque pour mieux le remettre. Il faut faire semblant à tout prix. Tel Mazarin, il simule et dissimule.

 

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Comment ne pas associer Jack Lang à ses deux principaux faits d’armes, à savoir la création en France de la Fête de la musique (en 1982) et l’introduction de la Technoparade (en 1997) ? Quant au développement de la Gay Pride dans nos contrées, il ne serait pas raisonnable de penser qu’il n’y est pas associé. Jack Lang ne loupe jamais une occasion de se montrer à chacun de ces évènements célébrant un tohu-bohu généralisé.

On lui doit, il y a un an, en association avec le couple Macron, la représentation de DJ Kiddy Smile à l’Elysée lors de la dernière Fête de la musique : ce DJ avait arboré un T-shirt où il était écrit “Fils d’immigré, noir et pédé”, en signe de protestation contre la loi asile et immigration. L’ancien ministre de la Culture a très clairement encouragé la lame de fond intersectioniste que subit la société française depuis ces dernières années.

 

 

Et comment douter qu’il soit devenu le meilleur bras armé de Lesbian Gay Bisexual and Transgender en France depuis près de trente ans ? Car, en inoculant le poison du néo-différentialisme par l’usage du spectacle et du divertissement, Lang est, sans conteste, un des meilleurs parangons de la bourgeoisie parisienne libérale-libertaire depuis la Révolution française.

Par ailleurs, l’internationalisme des années quatre-vingt a très vite aimé se mettre en représentation à la télévision. Sans nul doute, la rebellocratie est en chaussures de luxe ou n’est pas. Qu’il est lointain le temps de Tournez Manège où Lang s’illustra au côté de son épouse, Monique. Pour se faire remarquer, il fallait déjà se parer en « bon client » de la télé.

 

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Pourtant, Lang a été un des pires ministres de l’Éducation nationale : il n’a jamais cessé de caresser dans le sens du poil les défenseurs fanatiques des Instituts Universitaires de Formation des Maîtres, un des principaux axes de propagande des soixante-huitards. Durant sa présence à la Rue de Grenelle, il cédait beaucoup aux plus pédagogistes parmi les inspecteurs académiques.

Il affirmait, non sans cynisme, qu’un licencié en philosophie trouverait aisément un good job à l’étranger, notamment en Angleterre et aux États-Unis : un « bon travail » de serveur assurément, ou au mieux, de salarié pour la Silicon Valley. Lang et ses amis ont fait partie de cette élite française assez rusée pour faire accepter, aux générations du présent et du futur, la dévalorisation des études ainsi que le nivellement par le bas de leurs compétences.

 

Par ailleurs, l’internationalisme des années quatre-vingt a très vite aimé se mettre en représentation à la télévision. Sans nul doute, la rebellocratie est en chaussures de luxe ou n’est pas.

 

On doit remercier Lang, qui, du haut de sa démagogie, a fourni au monde anglo-saxon des travailleurs français à bas prix. En outre, il est l’ami des rappeurs et du Jamel Comedy Club : un personnage intersectionnel vendu aux sectionneurs de la nation. Il était déjà le plus d’AJ +, ce média par internet faisant partie du groupe d’Al Jazeera Media Network, créé en 2014.

Sa France est celle des dîners mondains et des hammam, celle des bars gay et des bars à chicha. Il n’est pas étonnant qu’à la faveur d’un réseau entretenu avec les pays du Maghreb et les pétromonarchies du Golfe il ait été nommé président de l’Institut de mon arabe, en 2013.

 

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Récemment, il a estimé nécessaire de soutenir Jean-Michel Blanquer, le Ministre de l’éducation nationale en Macronie, concernant son projet de renforcement de l’enseignement de l’arabe dans les collèges et les lycées.

Sur la base de son libéral-libertarisme, Lang n’a jamais ménagé ses efforts pour être un des principaux acteurs de l’instauration, en France, d’un ordre islamo-libertaire. Il faut, coûte que coûte, rester dans l’air du temps. Jack, un ami qui vous veut du bien.

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