
Si les héros ont été détrônés par les victimes, les grands salauds, eux aussi, n’ont plus le vent en poupe. C’est du moins ce qu’affirment des universitaires et des psychanalystes dans l’article d’un grand quotidien espagnol passé outre-Pyrénées grâce au Courrier international, que je ne feuillette pas, d’ordinaire, et quand j’appris cette nouvelle non plus, d’ailleurs, elle se révéla à moi par la magie des algorithmes, tandis que je faisais défiler des anecdotes sur l’écran de mon téléphone pour trouver une contenance. Autrefois, j’aurais simplement allumé une cigarette en levant les yeux au ciel, mais une pneumonie m’a privé de mon meilleur vice. C’est ainsi que je fus donc alerté du risque de disparition des « antagonistes classiques » au sein des films d’animation Disney, alors que je tentais de détourner mon attention du connard dont la logorrhée m’offusquait dans la file d’attente où je patientais. Comme quoi la représentation du réel est toujours plus défaillante et la mimesis en crise.…