Vous évoquez au début de Roman de gare, le succès de Roman fleuve, prix Interallié. Racontez-nous cette histoire intermédiaire entre les deux romans.
Le succès de Roman fleuve m’a complètement dépassé. Ce n’est pas de la fausse modestie : je n’étais pressé par rien, surtout pas par mon éditeur et j’ai écrit ce livre en pensant faire marrer les copains et deux cents types autour. Il s’est d’ailleurs très peu vendu durant les premiers mois, et quant à moi, le contraire m’eût étonné. Et puis soudain, il s’en est vendu des brouettes ! Aujourd’hui encore, je suis assez incrédule. S’il y a mille raisons pour expliquer un insuccès, un succès demeure toujours mystérieux. Fort de ce succès, je n’ai, en tout cas, plus foutu grand-chose. Et puis je me suis dit qu’il fallait que je tente de renouveler l’exploit et me suis donc mis en route durant l’été 2023, partant sur le rail avec l’ami Simon.…