Skip to content
Aux États-Unis, une jeunesse progressiste, wokes et pro-vie !

Décidément, le pays de l’oncle Sam nous réserve bien des surprises. Alors que l’administration Biden appelle la Cour suprême à bloquer la loi interdisant la majorité des IVG au Texas, voilà qu’un groupe actif sur les réseaux sociaux se mobilise contre l’avortement. Rien de très original  direz-vous, jusqu’à regarder le nom de plus près : « The Progressive Anti-Abortion Uprising » (PAAU, Le soulèvement progressiste anti-avortement).

Il s’agit donc d’un groupe d’activistes progressistes opposés à l’avortement. Antinomique, non ? D’autant que leur vidéo d’introduction met en scène des personnages tous plus wokes les uns que les autres : transgenre, non-binaire, femmes voilées, féministes, racialiste, blancs alliés à la « cause noire », etc. Leur message est clair : « Nous sommes pour le progrès et contre l’avortement ». Voilà de quoi laisser perplexe, car notre épris européen a du mal à appréhender le manque de cohérence du pays qui a inventé le cheeseburger végane et les églises LGBT.

« L’avortement exploite les innocents, blesse les faibles et profite aux riches »

Terrisa Bukovinac, fondatrice du PAAU

L’avortement : quand le capitalisme tue

Pourtant, à y regarder de plus près, leur rhétorique n’est pas totalement dépourvue d’intérêt, surtout dans un pays très libéral où les grands groupes dictent la marche à suivre au détriment des plus défavorisés. L’association dénonce à juste titre la détresse des classes les plus pauvres pour qui le recours à l’avortement est souvent perçu comme seul moyen de s’en sortir financièrement. PAAU va plus loin en dénonçant le capitalisme qui encouragerait cette pratique, en citant des grandes entreprises favorables à l’IVG. En d’autres termes, l’avortement serait à court terme excellent pour la santé économique des grands groupes – une femme sans enfants étant plus productive. On le voit, leur critique de l’avortement est largement anticapitaliste. « L’avortement exploite les innocents, blesse les faibles et profite aux riches » clame la fondatrice Terrisa Bukovinac, qui dirigeait auparavant deux autres associations du même type : « Democrats for Life » (Les démocrates pour la vie) et « Pro-Life San Francisco » (San Francisco pro-vie). [...]

La suite est réservée aux abonnés. Déjà abonné ? Se connecter

Vous souhaitez lire la suite ?

Débloquez tous les articles de l’Incorrect immédiatement !

Formule Intégrale

À partir de 5,80€ / mois

  • Papier
  • Web
  • Tablette
  • Mobile
Formule numérique

À partir de 4,10€ / mois

  • Web
  • Tablette
  • Mobile
Reportage : Haïti, l’île aux désastres

Début septembre 2021. Martissant, dangereuse banlieue de Port-au-Prince et unique porte d’entrée vers le sud haïtien. L’air est brumeux bien que le soleil soit au zénith. À côté de la Nationale 2, les ruelles sont vides. Point d’ombre humaine dans ce bidonville qui, il y a encore quelques jours, était le théâtre d’affrontements entre de sanguinaires et impitoyables gangs. Mais depuis le tremblement de terre, un accord a été trouvé entre les autorités et ces groupes armés, afin « qu’ils quittent temporairement les lieux » pour faciliter l’acheminement de l’aide d’urgence.

Trois heures plus tard, Les Cayes. Si le rond-point de la ville porte son crucifix intact, tout au long de la route, ce ne sont que débris et gravats. Et alors que le bus de Chic Transport, l’une des rares compagnies à desservir le département du sud se gare, c’est la panique : des vrombissements de motos dans tous les sens, et trois policiers dont le commissariat a été démoli par le séisme deux semaines plus tôt courent en tentant d’organiser la circulation. Il s’agit en réalité d’une fausse alerte aux répliques : depuis le 14 août et le tremblement de terre, l’attente angoissante des répliques crée ces fausses alertes. […]

La suite est réservée aux abonnés. Déjà abonné ? Se connecter

Vous souhaitez lire la suite ?

Débloquez tous les articles de l’Incorrect immédiatement !

Formule Intégrale

À partir de 5,80€ / mois

  • Papier
  • Web
  • Tablette
  • Mobile
Formule numérique

À partir de 4,10€ / mois

  • Web
  • Tablette
  • Mobile
Des ailes et des helvètes

Ce qui surprend le plus dans le choix du F-35 (et du Patriot) n’est pas tant que la Suisse n’ait pas choisi la France, mais qu’elle ait à ce point cédé au lobbying américain. En effet, les États-Unis sont connus pour les contraintes politiques voire opérationnelles très importantes qu’ils imposent dans leurs transferts d’armements : dès lors, tout achat sur étagère de capacités américaines implique un alignement sur la politique atlantiste. À plus forte raison quand les acquisitions représentent un système de défense aérienne livré quasi-clé en main, c’est-à-dire impliquant une capacité stratégique lourde.

Les conditions françaises étaient, de facto, nettement plus souples, même si, naturellement, toute transaction de ce type implique un partenariat resserré. Un partenariat qui d’ailleurs existe déjà entre la France et la Suisse, qui collaborent sur l’évaluation de la situation tactique et la sécurisation de l’espace aérien helvétique. Comme le rappelle le groupe de réflexion Mars, c’est la France qui avait mis en place, en soutien à l’armée suisse, une zone d’exclusion aérienne dans le cadre de la visite du président Biden : une situation quelque peu ironique compte tenu du lobbying de ce dernier en faveur du F-35 lors de sa venue.

On mesure mieux le ressentiment de la France qui se voit clairement flouée dans cette affaire malgré sa proximité militaire, linguistique et culturelle avec la Suisse

Il paraissait naturel pour la Suisse de tabler sur une alliance militaire avec ses voisins européens et on mesure mieux le ressentiment de la France qui se voit clairement flouée dans cette affaire malgré sa proximité militaire, linguistique et culturelle avec la Suisse. La France qui pourtant a passé commande, quelques jours plus tard, via la Direction Générale de l’Armement, de neuf avions d’entraînement PC-21 au constructeur helvétique Pilatus… Un signe de faiblesse au moment où l’État aurait dû, au contraire, suspendre cette transaction voire reconsidérer les modalités de son partenariat de défense avec la Suisse. [...]

La suite est réservée aux abonnés. Déjà abonné ? Se connecter

Vous souhaitez lire la suite ?

Débloquez tous les articles de l’Incorrect immédiatement !

Formule Intégrale

À partir de 5,80€ / mois

  • Papier
  • Web
  • Tablette
  • Mobile
Formule numérique

À partir de 4,10€ / mois

  • Web
  • Tablette
  • Mobile
Afrique du Sud : les cancellers s’attaquent à Paul Kruger

Située sur la place de Church Square et érigée en face de l’ancien parlement du Transvaal, une statue de Paul Kruger cristallise toutes les passions à Pretoria. Le 24 septembre dernier, lors de la journée du patrimoine (Heritage days), Mbuyiseni Nldozi a appelé sur son compte Twitter au déboulonnage de la statue représentant le dernier président du Transvaal. Infatigable défenseur de la cause afrikaner contre le colonialisme britannique, décédé en exil en 1904 à l’âge de 78 ans, « Oncle Kruger » est un héros du panthéon afrikaner. Mais ce député du parti des Combattants de la liberté économique (EFF) y voit plutôt une survivance de l’apartheid qu’il faut détruire.

Idée de l’industriel lituanien fortuné Sammy Marks, la statue a été installée en 1913 sur son socle actuel, agrémentée de quatre sentinelles boers et de bas-reliefs en bronze illustrant les moments symboliques de la carrière de Paul Kruger. C’est à cet endroit que Lord Milner avait proclamé la fin de l'indépendance du Transvaal en 1900, et devant cette statue que Charles Swart a prêté serment en tant que premier président de la République sud-africaine en 1961. [...]

La suite est réservée aux abonnés. Déjà abonné ? Se connecter

Vous souhaitez lire la suite ?

Débloquez tous les articles de l’Incorrect immédiatement !

Formule Intégrale

À partir de 5,80€ / mois

  • Papier
  • Web
  • Tablette
  • Mobile
Formule numérique

À partir de 4,10€ / mois

  • Web
  • Tablette
  • Mobile
Édouard Husson : « Madame Merkel a un très mauvais bilan pour l’Allemagne et pour l’Europe »

Quels sont les ressorts de ce retour de la gauche sur le devant de la scène politique allemande, seize ans après Gerhard Schröder ?

C’est un SPD qui est dix points en-dessous du score qu’il faisait avec Gerhard Schröder. Mais il s’agit néanmoins d’un retournement spectaculaire puisque le parti a commencé la campagne électorale à 15% dans les sondages – là où se trouvent les Verts aujourd’hui. On pensait, à gauche, que les Verts étaient devenus la force politique la plus solide et on lui a même donné en mai dernier un potentiel de 25%. En fait, ce qui a compté, c’est la personnalité des candidats au poste de Chancelier : le leader du SPD, Olaf Scholz, s’est révélé plus solide que ses deux principaux concurrents, Armin Laschet, chef de file de la CDU-CSU, et Annalena Baerbock, tête de liste des Verts. Il y a un paradoxe, qu’il faut souligner : l’Allemagne était gouvernée par une Grande Coalition (CDU-SPD) et Olaf Scholz est le ministre des Finances sortant, vice-chancelier, qui plus est. Il aurait pu apparaître comme un homme usé, mais ce n’est pas le cas. Cela nous dit bien, cependant, que le SPD dont il s’agit est un parti très centriste ; certains, parmi les militants, espèrent voir un « coup de barre à gauche », par exemple dans le cas d’une coalition gouvernementale avec Die Linke et les Verts. Mais c’est peu probable.

À l’opposé, Angela Merkel se retire sur un revers électoral cinglant : pour la première fois dans l’histoire de la République fédérale d'Allemagne, la CDU n’a pas dépassé la barre des 30%. Comment expliquez-vous ce revers des démocrates-chrétiens ?

Madame Merkel vous ferait remarquer qu’elle ne se représentait pas. Mais vous avez raison, c’est largement sa défaite. Quand elle est devenue Chancelière, la coalition des chrétiens-démocrates et des chrétiens-sociaux faisait entre 35 et 40%. Elle la laisse à moins de 25%. Et il s’agit d’une tendance lourde puisqu’elle-même n’avait fait que 32% en 2017. Comment l’expliquer ? En fait, Madame Merkel, fille d’un pasteur protestant compagnon de route du régime de RDA, était porteuse d’un véritable progressisme qu’elle a progressivement insufflé à la CDU : sortie complète de l’énergie nucléaire (2011), accueil des « migrants » (2015), adoption du mariage homosexuel (2017) ne sont que les moments les plus significatifs de ce qui a été une lente dérive vers le centre-gauche de la CDU, pour se disputer les suffrages des 50% les plus riches de la population allemande avec le SPD, les Verts et les Libéraux.

Lire aussi : L’Allemagne au secours de l’Europe des nations ?

Ce faisant, Madame Merkel a laissé découvert le flanc droit du parti et permis l’installation de l’AfD à 10% environ. On aurait pu imaginer qu’Armin Laschet amorce un retour vers le centre-droit ; mais il s’est affaibli lui-même lorsqu’il a été filmé en train de ne pas écouter et de rire pendant le discours du Président de la République fédérale à la mémoire des victimes des inondations de juillet. Et puis sa campagne a été sabotée par le Ministre-président de Bavière, furieux de ne pas avoir été retenu comme candidat à la Chancellerie. Ce dernier vient d’ailleurs de faire capoter une possibilité, pas nulle, de coalition entre la CDU, les Verts et les Libéraux, parce qu’il ne voulait pas que Laschet devienne Chancelier. [...]

La suite est réservée aux abonnés. Déjà abonné ? Se connecter

Vous souhaitez lire la suite ?

Débloquez tous les articles de l’Incorrect immédiatement !

Formule Intégrale

À partir de 5,80€ / mois

  • Papier
  • Web
  • Tablette
  • Mobile
Formule numérique

À partir de 4,10€ / mois

  • Web
  • Tablette
  • Mobile
Affaire des sous-marins : et la France eut mal AUKUS

Le 16 septembre, la Maison blanche a publié une déclaration conjointe de l’Australie, du Royaume-Uni et des États-Unis annonçant une alliance trilatérale de sécurité sous l’acronyme AUKUS (Australie/UK/USA). S’appuyant sur leur tradition de puissances maritimes, les trois pays reforment l’anglosphère dont certains analystes anticipaient le retour à l’issue du Brexit. Le communiqué vise une coopération renforcée dans quatre composantes du domaine de la défense et de la sécurité : la science, la technologie, une base de production industrielle et des chaînes d’approvisionnement.

Ces objectifs sont complétés par un développement commun dans la maîtrise du cyberespace, l’intelligence artificielle, les technologies quantiques et les capacités d’intervention sous les mers. Le volet maritime du traité aura été fatal au contrat français avec l’Australie. Le communiqué stipule clairement que l’Australie doit se doter de sous-marins à propulsion nucléaire, et bénéficier de l’expertise américaine et britannique en la matière. L’Australie qui avait commandé à la France des sous-marins à propulsion diesel/électrique se voit incitée par ses alliés naturels à prendre la voie du nucléaire. Dans la foulée, des voix prônent même le développement de l’énergie nucléaire dans le pays.

Dès lors que seront concernés des sujets stratégiques pour les États-Unis, l’Union européenne et les nations qui la composent devront se rallier à un camp, se soumettre ou se démettre, comme aurait dit Léon Gambetta

Au-delà du camouflet infligé à Paris, cette nouvelle pose le problème de la puissance chinoise et des tensions grandissantes dans la zone indo-pacifique. L’administration Obama n’était pas intervenue quand la Chine a militarisé des récifs en mer de Chine et construit sept bases militaires sur les îles artificielles de l’archipel des Spratleys. L’administration Trump a renversé la table et l’administration Biden poursuit dans la même voie d’un « containment » de la Chine. On peut douter, dans ce contexte, que le multipolarisme convienne à Washington. Un monde bipolaire correspond davantage à une vision américaine du monde axée sur un affrontement idéologique et une certaine forme de messianisme démocratique. Ceux qui ne sont pas avec nous sont contre nous… Dès lors que seront concernés des sujets stratégiques pour les États-Unis, l’Union européenne et les nations qui la composent devront se rallier à un camp, se soumettre ou se démettre, comme aurait dit Léon Gambetta. [...]

La suite est réservée aux abonnés. Déjà abonné ? Se connecter

Vous souhaitez lire la suite ?

Débloquez tous les articles de l’Incorrect immédiatement !

Formule Intégrale

À partir de 5,80€ / mois

  • Papier
  • Web
  • Tablette
  • Mobile
Formule numérique

À partir de 4,10€ / mois

  • Web
  • Tablette
  • Mobile
Éditorial monde d’octobre : La mer et l’amour ont l’amer en partage

Le temps figé du coronavirus prend fin. On soupçonnait bien sûr que les conséquences géopolitiques de la pandémie se feraient sentir tôt ou tard mais l’accélération est violente. L’été 2021 s’est achevé en France sur l’image des soignants, héros d’hier, menés à la baguette vers les centres de vaccination, certains versant des larmes amères au moment de se faire injecter sous la contrainte le sésame sanitaire. Ailleurs dans le monde, un autre cycle se conclut avec l’image de cet hélicoptère évacuant en urgence du personnel américain et des civils du toit de l’ambassade à Kaboul, le 15 août, face à l’avancée des Talibans. Un cliché tout de suite comparé à celui du 29 avril 1975, dans le contexte de la déroute sud-vietnamienne face à la victoire communiste. Beaucoup ont immédiatement estimé que l’échec afghan inaugurait, comme pour le Vietnam il y a vingt-six ans, une période de repli et d’indécision pour l’Amérique, conclusion quelque peu hâtive si l’on en juge par les derniers événements. Les…

Ferenc Almássy : « Le gouvernement hongrois est lassé de l’UE »

La commission LIBÉ du Parlement européen enquête actuellement en Hongrie. Que l'Union européenne reproche-t-elle à la politique du Premier ministre Viktor Orbán ?

Depuis le retour au pouvoir de Viktor Orbán en 2010, il y a régulièrement des tensions et des menaces de sanctions entre Budapest et Bruxelles. Une certaine gauche n’a jamais pu accepter que le Fidesz soit élu et réélu avec une majorité des deux tiers de l’Assemblée.

En l’espace d’une décennie, on a successivement reproché au gouvernement hongrois de mettre en œuvre une nouvelle Constitution (remplaçant celle de 1947 simplement amendée lors du changement de régime) ; de chercher à renouveler l’appareil judiciaire pour mettre à la retraite les juges qui avaient servi durant l’époque communiste ; de vouloir remettre en question « l’indépendance » du contrôle démocratique de la Banque centrale ; de défendre ses frontières face aux flux de migrants (alors que les Traités imposent à la Hongrie de protéger les frontières de l’espace Schengen) ; de donner de la place aux médias conservateurs ; de conserver des relations correctes avec la fédération de Russie (dans le même temps, le gouvernement hongrois offrait soins et vacances aux enfants ukrainiens et aux soldats ukrainiens blessés) ; de dénoncer l’influence des réseaux Soros en obligeant son université CEU à se conformer aux mêmes obligations que toutes les universités étrangères ; et enfin de s’accorder des pleins pouvoirs au début des événements covidiens, oubliant que bien d’autres gouvernements en ont fait autant. La dernière accusation porte sur une loi visant à interdire la propagande LGBT dans les écoles, décrite comme « loi contre les homosexuels » dans les médias occidentaux.

Lire aussi : Démographie : Viktor Orban mobilise le monde conservateur

En somme, la Hongrie serait devenue sous les mandatures de Viktor Orbán un régime connaissant une dérive autoritaire et réactionnaire, remettant en cause ce que l’on appelle l’État de droit. La grande majorité de la presse occidentale contribue depuis une décennie à créer cette image, en usant de méthodes qui font honte au journalisme : elle ne recherche qu’un sensationnalisme de caniveau et ne prend pas la peine de s’intéresser aux faits ou au contexte. Je n’ai pas de problèmes à concevoir que l’on soit en désaccord avec les politiques du gouvernement hongrois pour la renationalisation de l’économie, la défense des frontières ou la promotion du modèle familial traditionnel. J’avais passé un long moment avec le journaliste libéral Bernard Guetta – devenu eurodéputé LREM – qui a écrit un ouvrage certes peu favorable au gouvernement, mais qui avait au moins effectué une véritable enquête.

Les accusations ont abouti en septembre 2018 au vote du rapport Sargentini par le Parlement européen, qui a déclenché la procédure de l’article 7 du TUE. Ce rapport qui comptait environ 110 points d’accusation était un mélange de mensonges, de surinterprétations et de contradictions, avec quelques vérités. La perfection n’étant pas de ce monde, il y a bien évidemment des choses que l’on peut reprocher. Mais si la Hongrie mérite un tel traitement, que dire de la France ! Il y aurait aussi de quoi faire 50 « rapports Sargentini », entre le fonctionnement politisé du CSA pour réguler les médias, les modes de scrutin qui limitent la représentativité des assemblées d’élus ou encore les violences policières commises à l’encontre des Gilets jaunes. [...]

La suite est réservée aux abonnés. Déjà abonné ? Se connecter

Vous souhaitez lire la suite ?

Débloquez tous les articles de l’Incorrect immédiatement !

Formule Intégrale

À partir de 5,80€ / mois

  • Papier
  • Web
  • Tablette
  • Mobile
Formule numérique

À partir de 4,10€ / mois

  • Web
  • Tablette
  • Mobile

L’Incorrect numéro 73

Retrouvez le magazine de ce mois ci en format

numérique ou papier selon votre préférence.

Retrouvez les numéros précédents

Pin It on Pinterest