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Le Maroc s’impose comme une nouvelle force en Afrique
Depuis quelques temps, Mohammed VI et le Maroc semblent multiplier les projets de développement ambitieux à l’intérieur de ses frontières comme à l’extérieur. Preuve de cette bonne santé, le ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kuleba a débuté sa tournée du continent africain par une visite à Rabat où il a rencontré son homologue Nasser Bourita le lundi 22 mai, déclarant notamment à cette occasion que l’Ukraine considérait « avec intérêt le plan d'autonomie du Maroc comme une base sérieuse et crédible pour la résolution réussie du différend du Sahara ». Disposant de moins de dons en ressources naturelles que certains de ses voisins, le Maroc doit donc miser sur ses atouts : une grande stabilité politique due à son régime monarchique et une capacité d’innovation économique supérieure à la norme locale. C’est ce qui en fait désormais une puissance régionale incontournable tant sur le plan diplomatique et sécuritaire qu’économique. [...]
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Général Frédéric Blachon : « Personne ne peut aimer un pays qui ne cesse de dire du mal de lui »
D’un point de vue strictement militaire, les opérations Serval puis Barkhane ont-elles été une réussite ? Sur le plan militaire oui, mais le problème ne se trouve pas là. Prenez l’exemple de la guerre d’Algérie: c’est une réussite absolue sur le plan militaire mais politiquement c’est autre chose. Au Mali, les opérations, en prenant en […]
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Charles Millon : « La France a été considérée comme co-responsable des échecs des gouvernements africains »
Quelle a été la nature des relations entre la France et ses anciennes colonies d’Afrique noire après leur indépendance ? Les relations entre la France et ses anciennes colonies d’Afrique ont été très charnelles, et à de nombreux niveaux. Au niveau des dirigeants, beaucoup ont même eu des rôles de premier plan dans la vie politique française avant l’indépendance, comme le futur président de Côte d’Ivoire Houphouët-Boigny et le président Sédar-Senghor au Sénégal. De plus, il y avait des liens forts entre les Français installés dans ces pays et les populations locales. Ils se sont perpétués et ont permis à la France d’entretenir des relations particulières avec ses anciennes colonies. [...]
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Bernard Lugan : « Si l’ethnisme n’explique pas tout, rien ne s’explique sans lui »
Quelle est aujourd’hui l’ampleur du sentiment anti-français en Afrique, notamment au Sahel, et quelles sont ses causes ? Je vois trois grandes raisons au cuisant échec actuel de la France en Afrique. Premièrement, sur le plan politique, la France s’est embourbée dans des postulats philosophiques se voulant universels, s’obstinant à proposer le dialogue et le partage du pouvoir à des populations en rivalité depuis la nuit des temps. Deuxièmement, les comportements sociétaux de ses « élites » ont fait perdre à la France tout prestige car en Afrique, les familles sont encore formées de l’union d’hommes et de femmes, les LGBT sont des étrangetés et le mariage pour tous une monstruosité. Troisièmement, c’est l’absence de vision stratégique des dirigeants français, qui ont oublié les sages recommandations du Gouverneur de l’AOF en 1953 : « Moins d’élections et plus d’ethnographie, et tout le monde y trouvera son compte. » [...]
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Des causes et des responsabilités de la guerre en Ukraine

La Rus’ de Kiev est à l’origine le berceau culturel du monde slave. Elle se voit emportée dans les tumultes médiévaux que connaît l’Europe orientale bouleversée par les mongols au XIIe siècle. Successivement principauté slave indépendante, puis rattachée au duché de Pologne-Lituanie, avant de se définir comme «État cosaque», elle est ensuite, au XVIIIe siècle, partagée entre les empires russes et autrichiens. L’Ukraine connaît une éphémère première tentative d’indépendance (menée par l’armée noire anarchiste de Nestor Makhno) entre 1917 et 1922. Ensuite «République socialiste soviétique d’Ukraine», rattachée à l’URSS, elle connaît sous la terreur stalinienne, la terrible «extermination par la faim» de l’Holodomor (de 2 à 5 millions de morts). Le ressentiment des Ukrainiens envers leurs «frères russes» trouve là son premier aliment. Victime des crimes de guerre nazis engendrés par l’opération Barbarossa, elle participe par millions aux sacrifices nécessaires à la chute du IIIe Reich. Les Ukrainiens subissent ensuite le joug soviétique jusqu’en 1991. …

France en Afrique : Quitter le mirage
397 soldats français sont tombés en Afrique depuis 1963, soit la moitié des pertes de notre armée sur cette période. À quoi bon ce sang ? Le 15 août dernier, le dernier treillis marqué d’un blason tricolore quittait le Mali où une junte de colonel l’avait décrété indésirable. Un président élu avait été renversé par […]
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Couronnement de Charles III : un roi sans divertissement
Plus aucune monarchie européenne ne pratique le couronnement. Pourquoi les Anglais le perpétuent-ils ? Les deux principales monarchies européennes étaient la française et l’anglaise. La grande différence, c’est que vous avez fait votre révolution très tard. L’histoire anglaise se distingue par la fréquence avec laquelle on a destitué nos rois: Édouard II, Richard II, Charles Ier, James II. L’autre différence fondamentale entre nos deux histoires tient au fait que nous avons renié notre révolution. En 1660, nous avons décidé que se passer de roi était une mauvaise idée. La révolution française a détruit la notion de légitimité. Nous avons évité cela, entre autres en perpétuant le couronnement. Il y a deux éléments dans cette cérémonie: la consécration et le serment. Le roi tient sa légitimité de Dieu mais il est en réalité mis sur le trône par le Parlement. Le couronnement renforce le lien avec la démocratie. C’est tout le paradoxe. L’ampleur de la cérémonie de couronnement dérive de l’extension du droit de vote, due à Benjamin Disraeli en 1867. Plus l’électorat est large, plus cette cérémonie est nécessaire. Nous avons deux rois, celui de Buckingham Palace et l’autre, le vrai roi, le Premier ministre, qui exerce le pouvoir. La cérémonie royale fait partie de ce qu’Edmund Burke appelle les draperies du pouvoir. [...]
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Crise migratoire en Italie : à quoi joue Giorgia Meloni ?
L'Italie traverse actuellement une crise migratoire de grande ampleur. Si bien que Giorgia Meloni, présidente du Conseil des ministres fraîchement élue après avoir axé sa campagne sur la lutte contre l'immigration, a dû se résoudre à mettre en place l'état d'urgence dans son pays. En effet, le nombre des migrants y a récemment atteint des records. Depuis le début de l'année, ce sont plus de 42 000 migrants qui ont foulé le sol italien, soit quatre fois plus que pendant toute l'année 2022, ce qui pulvérise les limites acceptables pour les îles en première ligne qui les accueillent. Par exemple, la petite Lampedusa, tristement célèbre pour les centaines de cadavres de migrants qui s'y sont échoués en 2013, a une capacité d'accueil d'environ 200 places et est actuellement surchargée avec presque 2000 individus. Quand on sait que l'île compte environ 6300 habitants, ce nombre devient tout simplement colossal. L'état d'urgence a donc été promulgué pendant 6 mois avec un commissaire nommé spécialement pour gérer le dossier migratoire. Ce commissaire aura, en collaboration avec la Croix-Rouge, la responsabilité de désengorger les centres d'accueil avec à son libre accès, des avions et des ferries pour répartir les migrants dans différentes régions. Il sera également en mesure d'acheter ou de louer des immeubles pour accueillir tout ce beau monde.
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L’Incorrect numéro 80

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