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Éditorial d’Arthur de Watrigant : Charlie malgré nous

C’était il y a dix ans. Une marche républicaine, comme ils disaient. C’est bien la première fois que la République attirait autant de monde. Des millions de Français défilaient dans les rues, Benjamin Netanyahou et Mahmoud Abbas marchaient côte à côte, comme le président ukrainien de l’époque et le ministre des Affaires étrangères russe. Des pancartes « Je suis Charlie » se dressaient dans les rues, des « Marseillaise » par très « Charlie » s’envolaient dans le ciel triste et un pigeon avait chié sur l’épaule de François Hollande. Pas rancunière, Notre-Dame, encore dans son jus, sonnait le glas pour Charb, Cabu, Maris, Tignous, Wolinski et tous les autres. La France se levait contre les combattants de l’islam, ignorant encore qu’elle avait déjà perdu.

Qu’on le veuille ou non, Charlie est un morceau de notre identité, un bout de famille. L’oncle gênant du bout de table ou le petit frère mal élevé, mais ils sont Français

On nous avait promis des « plus jamais ça », comme toujours.…

Terminus pour… Denis Robert
Si le nom de Denis Robert ne parlera pas forcément à ceux qui n’ont pas le journalisme pour passion, le nom des enquêtes qui l’ont révélé, Clearstream 1 et 2, sera plus familier. [...]
« L’Enfant d’intérieur », le nouvel Homo urbanus
Scène terrible ! Le gamin vient d’arriver de Paris… courant… affolé… dans une cour d’école bretonne. Séparée en deux. Moitié goudron, moitié herbe. La pelouse a été tondue mais en ce début d’automne, ça grouillasse d’insectes. Or, le petit parigot n’en a jamais vu. Uh ! Incapable de mettre le pied là-dedans. Le lâcher dans Jurassic Park avec 500 branchiosaures à lui courir au train n’aurait pas été pire ! Il restera donc sur son goudron. Refuge. Loin de la vie et des « bêtes ». [...]
Lycée Thierry Maulnier : cancel culture, cas d’école
Après avoir, au nom du politiquement correct, des valeurs de la République, de l’intransigeance laïque et du principe de parité, déboulonné les statues des méchants qui peuplaient les places et les avenues du beau pays de France, on décida courageusement de s’attaquer aux noms des rues et des écoles. [...]
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La Maison des mondes africains débarque à l’Hôtel de la Monnaie
En 2021, Emmanuel Macron annonçait à l’occasion du Nouveau Sommet Afrique-France son intention de créer une « Maison des mondes africains et des diasporas », pour refonder les rapports entre la France et l’Afrique dans un esprit de réparation post-coloniale. On sait à quel point le président français avait réussi, à cette occasion et là comme ailleurs, à faire l’unanimité contre lui. Mais qu’importe ! Piloté par Achille Mbembe, universitaire camerounais, le projet s’inscrivait dans le droit fil du rapport qu’il venait de rendre au président, avec treize propositions, dont cette Maison, qui permettrait, entre autres bienfaits, « la reconnaissance de la perversion du colonialisme, de sa nature, littéralement, de crime contre l’humanité » et la découverte des « racines africaines de la France, et de se libérer du mythe d’une identité française exclusivement et éternellement européenne et catholique ». Scientifique et emballant. La Maison, qu’Achille décrivait poétiquement comme un « grand arbre à palabre et un grenier du futur », était supposée accueillir mille choses et être imposante : « L’Afrique, c’est 30 millions de kilomètres carrés. On ne va pas avoir une hutte pour l’incarner ! » (Le Monde). [...]
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Mode d’emploi pour lutter contre l’islamisme

Le séparatisme islamiste ne peut pas être combattu par de simples mesures de « civilité » et quelques mesures d’ordre public. L’ordre social est gravement attaqué. Le communautarisme, la radicalisation et le terrorisme sont étroitement liés et regardent donc les rapports entre l’islam et la République. Les terroristes djihadistes endogènes viennent bien de ces milieux communautaristes et séparatistes dans lesquels ils se sont radicalisés. D’autre part, un sondage Ifop-JDD de septembre 2016 indiquait que 29 % des musulmans en France mettaient la charia au-dessus des lois et ont adopté un système de valeurs clairement opposé aux valeurs de la République, s’affirmant « en marge de la société ». Un autre sondage d’octobre 2020, toujours de l’Ifop, révélait que 74 % des Français musulmans de moins de 25 ans affirment mettre l’islam avant la République et se disent plus radicaux que leurs aînés.

Il ne s’agit nullement de stigmatiser les musulmans dans leur ensemble mais de mettre en évidence la difficulté pour un nombre important d’entre eux d’assumer tout à la fois leur religion et la laïcité.…

Notre-Dame, un miracle français : entretien avec Pauline de Préval
Où étiez-vous le soir du 15 avril 2019 et comment avez-vous vécu ce drame ? Je traversais le pont du Carrousel vers 20h00, quand j’ai vu un nuage de fumée s’élever de la cathédrale. C’est de l’île Saint-Louis que j’ai assisté à la chute de sa flèche. J’ai alors été partagée entre incrédulité et sentiment d’avoir devant moi une image au symbolisme puissant. Comment ne pas voir dans la croix ardente qui s’élevait, cette nuit-là, à l’orée de la Semaine Sainte, au cœur de la capitale, un signe de la Passion dans laquelle étaient entrées bien des cathédrales ? Mais dans une optique chrétienne, toute mort appelle une résurrection, et j’ai été saisie par l’émotion que je voyais s’exprimer autour de moi. On se croyait revenu au « temps des cathédrales », quand toutes les composantes d’une société se mobilisaient pour contribuer à une œuvre qui les unissait et les transcendait. « Nous sommes un peuple de bâtisseurs », disait un anonyme. Et s’il revenait à d’autres de restaurer Notre-Dame de Paris, je me devais de mieux la donner à aimer, avec ses sœurs. [...]
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Philippe de Villiers : « Le cœur qui bat à Notre-Dame, c’est le cœur battant de la France »
Qu’appelez-vous mémoricide ? Le mémoricide est à une nation ce que le génocide est à un peuple. Le mémoricide, c’est quand toute une nation succombe à la mémoire pénitentielle en pratiquant l’amnésie des grandeurs et l’hypermnésie des lâchetés. C’est une mémoire invertie, c’est-à-dire qu’on nous force tous à vivre à l’envers des repères de nos pères, de nos mères, de nos héritages. Le mémoricide, c’est quand, par exemple, à la Toussaint, pour ne plus se souvenir, on réduit en cendres ses propres parents. C’est quand on brûle tous les points d’ancrage et les ancres de miséricorde de la société. Il faut bien se rendre compte que ce que vit la France aujourd’hui est inouï dans l’histoire de l’humanité. C’est la fin de nos antiques et précieuses civilités. La différence entre un homme et une civilisation, c’est que dans le cas de l’homme, la décomposition suit la mort, alors que pour la civilisation, elle la précède. [...]
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L’Incorrect numéro 82

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