
IDÉES

Les clivages partisans sont en pleine recomposition partout en Occident. Alors qu’un bloc libéral-progressiste n’a pas eu de mal à s’incarner politiquement, on attend toujours une alternative conservatrice et populaire capable de gouverner. Deux essais hétérodoxes publiés de l’autre côté de la Manche, Red Tory de Phillip Blond (2010) et Blue Labour de Maurice Glasman […]

28 août 2023
Le philosophe et théologien anglais John Milbank échappe aux classifications courantes. Politiquement, il se définit comme socialiste conservateur : il se retrouve dans le Blue Labour, économiquement radical mais socialement conservateur. Ce socialisme, c’est le travaillisme à la sauce Burke. Il critique autant le néolibéralisme de la société de marché tel qu’il fut incarné par […]
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28 août 2023
Qui s’est frotté au monde des idées sait quelle tonne de petits écrits, aux petits enjeux, vus au travers de petites lunettes, est publiée. Et puis quelques fois, dans cet humus-là, perce un auteur capable de s’élever aupoint où il faut pour embrasser l’ensemble. David Engels est indéniablement de ceux-là, lui qui, hanté par la […]
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28 août 2023
La Hongrie n’est pas un pays slave mais n’est jamais rangée non plus comme un pays de l’Ouest. Comment se manifeste son rôle spécifique dans la géopolitique européenne ? La Hongrie a toujours été une nation unique qui a subi des influences latines et allemandes considérables sur une longue période. Contrairement aux autres nations qui […]
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31 juillet 2023
The European Conservative ?
La revue The European Conservative est née il y a une quinzaine d’années au sein d’une association, la « Société Vanenburg », qui a été créée en 2006 pour aider les conservateurs de différents pays à se connaître en les réunissant chaque année pour discuter de livres et d’idées, d’histoire et de philosophie, d’art et de poésie. En 2008, l’un des participants a suggéré de publier un bulletin, par et pour les membres de l’association, et c’est ainsi que The European Conservative a été lancée sous la forme d’une lettre d’information de quatre pages. Après quelques années, je me suis proposé pour devenir rédacteur en chef, et j’ai publié treize numéros au cours des huit années suivantes – en me débrouillant un peu seul, en cajolant des amis pour qu’ils m’aident à éditer les numéros, en convainquant des auteurs de nous soumettre des articles gratuitement. C’était un pur travail d’amour – d’amour pour les idées. [...]
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3 juillet 2023
Étonnant livre, fou ou génial, que ce Traité fondamental de la seule Philosophie, qui clôt une « tétralogie », dont son auteur, Maxence Caron, nous explique sur son site qu’elle fait 17 millions de signes, soit trois fois la Bible – et ce, sans compter la quarantaine d’autres livres qu’il a écrits. L’apparence du livre étonne d’abord, massive, énorme, plus d’un millier de pages, et de grandes pages couvertes d’une écriture serrée, inlassable. Le titre, ensuite, qui affirme que ce livre est la philosophie, la seule, l’unique, et que confirme ça et là quelques affirmations non moins énormes : « Aucune philosophie n’a jamais eu lieu […] Ici je ne renouvelle rien, je ne recommence rien, mais je commence intégralement, je commence, une fois et une seule fois, tandis que dans le même temps j’accomplis pour jamais » ou encore : « Et j’ai, Maxence, pour mes frères, répondu seul à la tâche immense que le Seul m’a commandé : l’Œuvre parut qui, faite pour tous, allait pour tous devenir la seule philosophie » (p.1066). Étranges paroles dont on ne sait si elles sont celles d’un prophète ou d’un vaniteux, et dont le statut d’énonciation est proprement inouï. [...]
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3 juillet 2023
Qu’est-ce au juste que la crainte, ce septième don de l’Esprit Saint aux définitions souvent insatisfaisantes ? Avec son sens habituel de la formule, le philosophe Martin Steffens propose dans cet essai une réponse édifiante et profonde. Confondue avec la peur au sens strict, la crainte en est bien une, mais dans un sens tout particulier : assumée, elle est une peur « qui ne craint pas d’avoir peur ». La crainte de Dieu n’est pas plus une vertu à acquérir : elle est un don de l’Esprit Saint, le premier de tous, car elle prédispose celui qui la reçoit au « vertige de l’abandon d’une créature à la providence de son créateur ». Par une « déprise » de lui-même, son récepteur consent à l’irruption de Dieu dans sa vie, Dieu qui, dans son rapport trinitaire même, fait le premier l’expérience de la crainte. [...]
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28 juin 2023
Doyen de la Faculté de philosophie de l’Université Laval entre 1939 et 1956, père de onze enfants, Charles De Koninck est connu pour avoir croisé le fer avec Jacques Maritain autour de la question du personnalisme. L’homme est-il ordonné à la société ou celle-ci est-elle faite pour l’homme ? Luttant contre le totalitarisme, Maritain affirme dans Trois réformateurs (1925) que la personne humaine est première dans l’ordre des fins mais subordonnée au bien commun dans l’ordre des moyens : « Ainsi chaque personne individuelle, prise comme individu partie de la cité, est pour la cité, et doit au besoin sacrifier sa vie pour elle. Mais prise comme personne destinée à Dieu, la cité est pour elle, j’entends pour l’accession à la vie morale et spirituelle et aux biens divins, qui est la fin même de la personnalité ; et la cité n’a vraiment son bien commun que moyennant cet ordre. » [...]
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