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Le Panthéon, fosse commune

Sur cet Olympe, Jean-Jacques Rousseau trône en Zeus, lui qui dans l’Émile se fit père de la misogynie – « les petites filles apprennent avec répugnance à lire et à écrire ; mais quant à tenir l’aiguille c’est ce qu’elles apprennent toujours volontiers » – et du patriarcat : « En devenant votre Époux, Émile est devenu votre chef ; c’est à vous de l’obéir, ainsi l’a voulu la nature ». En Poséidon, Jean Jaurès, jadis apôtre du colonialisme française d’autant que « la civilisation qu’elle représente en Afrique auprès des indigènes est certainement supérieure à l’état présent du régime ». [...]

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Guillaume Peguy, un royaliste légitimiste décomplexé

Fringant jeune homme en fin de vingtaine et le visage souriant, Guillaume a été désigné tête de liste de l’Union pour Vannes. Un mouvement hétéroclite issu de la droite conservatrice soutenu par le Parti Démocrate-chrétien de Jean-Frédéric Poisson, le Rassemblement national de Marine Le Pen et Rebâtir La France du général Didier Tauzin, qui s’est présenté aux dernières élections municipales mais dont les résultats ne lui ont pas permis de faire entendre un autre son de cloche au sein des institutions républicaines. En costume cravate, il ne cache rien de ses convictions royalistes « que chacun connaît pertinemment » précise-t-il. « Tout est né à partir d’un groupe d’amis provenant de la Faculté de droit de Vannes. Après quelques recherches, ils m’ont demandé si je voulais prendre le leadership de la campagne. J’y ai vu une opportunité d’ancrer le royalisme dans le présent et je me suis lancé » poursuit-il, ravi d’avoir rassemblé pas moins de 4% des voix sous son nom.

Depuis 1883, date à laquelle est mort sans enfant le comte de Chambord Henri de Bourbon, les monarchistes se sont principalement divisés en deux mouvances qui se disputent le trône de France vacant depuis presque deux siècles. D’un côté, les partisans de Jean d’Orléans, comte de Paris et de l’autre ceux de Louis-Alphonse de Bourbon, duc d’Anjou, deux branches concurrentes bien qu’issues du même rameau capétien. C’est ce dernier que soutient le futur gestionnaire de patrimoine, qui entend mettre un coup de pied dans la fourmilière de ses partisans, les Légitimistes (ou alphonsistes). Guillaume, qui a son point de vue sur cette querelle d’un autre âge, demeure pragmatique malgré ses propres affinités dynastiques. « Si les Français veulent un chef d’État fort, un leader reconnu sur un modèle constitutionnel, les sondages et les avis de l’opinion semblent aller dans le sens du comte de Paris » affirme-t-il, prenant le risque de froisser la Légitimité dont certains membres vouent une haine sans limite, parfois caricaturale, au descendant de Louis-Philippe Ier, dernier roi des Français. [...]

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Thaïs d’Escufon : « Nous voulons montrer qu’en étant organisés, il est possible de protéger nos frontières »

Pourquoi le Col du Portillon a-t-il retenu votre attention ?

Le 5 janvier 2021, la préfecture de Haute-Garonne a demandé la fermeture temporaire de ce point clef emprunté par beaucoup de migrants clandestins. Cette décision était motivée par le constat « d’une menace migratoire et terroriste très élevée ». Comme l’immigration massive est le moyen privilégié des terroristes islamistes pour s’introduire en Europe, nous avons décidé de prêter main forte aux équipes douanières. D’autre part, nous demandons aux autorités de fermer véritablement l’ensemble des frontières et pas seulement une partie. En effet, si cette menace existe sur le Col du Portillon alors elle aussi valable pour toutes nos frontières. Nous refusons que d’avantage de terroristes s’infiltrent sur notre territoire !

Le col est-il véritablement fermé ?

Lorsque nous sommes arrivés sur le Col, il n’y avait pas de force de Gendarmerie présente, aucune sécurité, pas même un panneau pour indiquer que l’accès est interdit. Certaines routes sont peut-être barrées, mais nous n’avons pas vu de forces de l’ordre. Il y a donc un véritable problème. Cependant, l’arrêté préfectoral, est une preuve qu’il y a un danger terroriste lié à l’immigration. Nous dénonçons l’immigration massive en partie pour cette raison. Il est logique de fermer les frontières à cause de la situation sanitaire, mais le problème migratoire persiste avec ou sans Covid. [...]

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La classe européenne pillée par le monde entier

Prenez les leaders du tiers-monde: tous chez Smalto ! Bouteflika et ses cols pointus, Erdogan et son air de clébard à qui on file des coups de pied au cul, même Kadhafi gardait souvent la cravate sous ses rideaux de bain « fennec du désert ». L’inoubliable Mobutu avait, quant à lui, lancé la mode de « l’abacost » (à bas le costume) pour « affranchir la population zaïroise de la culture coloniale ».

Cela aura d’ailleurs été son unique contribution à la culture mondiale. Le cravate était interdite et c’était la grande époque de la « zaïrianisation » de la société. Aujourd’hui, seul Kim Jong-Un poursuit la mode abacost du fin fond de sa Corée, ce qui n’est pas tout à fait un gage de hypitude. [...]

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Négritude 1, Nègre 0

« La négritude résulte d’une attitude active et offensive de l’esprit. Elle est sursaut, et sursaut de dignité » dit un jour Aimé Césaire. Ces mots d’une grande force furent prononcés par l’illustre poète martiniquais dans son « Discours sur la négritude », tenu à Miami en 1987 lors de la première conférence des peuples noirs de la Diaspora. À l’époque, personne ne connaissait encore les noms prestigieux du prix Nobel Barack Obama, de l’humaniste Dieudonné ou de la pétillante et talentueuse Aya Nakamura. Mais déjà, une poignée de noirs insoumis avaient brisé leurs chaînes et s’étaient levés fièrement contre cet injuste « privilège blanc ». [...]

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Combien le gouvernement des juges a-t-il coûté le mois dernier ?

Or les stations emploient 120 000 personnes, qui vont perdre 50 à 100 % de leurs revenus pour cette année. Il faudra compenser par du chômage. Excepté les moniteurs de ski, les saisonniers touchent entre 80 % et 110 % du SMIC. L’assurance chômage devra sortir 300 millions d’euros. C’est pour la maison. Ces brouettes s’ajoutent au coût du confinement, compris entre 60 et 100 milliards par mois. Il a fait exploser le déficit de l’État à 200 milliards. Record battu. Pour bien parachever la fuite en avant, l’État a émis 500 milliards de dettes nouvelles, une fois et demi son budget. Il coûte cher, le gouvernement des juges. Car notre ruine vient du refus des politiques, terrorisés par les juges, d’endosser le moindre risque pénal.

En décembre, les progressistes n’ont pas tapé que sur les montagnards. Ils ont aussi visé les pauvres. La ministre Pompili a décidé d’interdire à la location les « passoires thermiques » dès 2028. Il s’agit de 4,8 millions de logements. Ce sont surtout des maisons individuelles, dotées de petite surface, et construites à la campagne avant 1948. Elles sont occupées par des ménages modestes, dont les moyens ne permettent pas les travaux nécessaires. Il y a en moyenne 2,26 habitants par habitation en France. Les 4,8 millions de passoires thermiques hébergent donc 10,8 millions de gens à faibles revenus. En pleine crise économique, avec une augmentation du chômage chez les Français les plus pauvres, on va les obliger à claquer des milliers d’euros de travaux au nom du réchauffement climatique. Ou alors l’État va les aider. À 5 000 euros l’aide moyenne, nous partirions sur une dépense publique de 24 milliards. Et, dans vingt ou trente ans, les scientifiques avoueront qu’ils se sont un peu poussés du col avec le réchauffement climatique. En attendant, nous aurons respecté l’accord de Paris sur le climat et échappé à la honte que l’État soit condamné. [...]

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Jack Lang, toujours debout

Décidément, la pudeur n’étouffe pas la gauche. Du moins une partie d’entre elle, celle qui squatte les salons feutrés du pouvoir et les fauteuils honorifiques rutilants depuis presqu’un demi-siècle. Le dernier exemple en date ? L’éternel Jack Lang, invité sur Europe 1 pour causer affaire Duhamel et pédophilie. Rien d’étonnant vous me direz lorsque l’on voit l’apologiste de la pédophilie Daniel Cohn-Bendit avoir son rond de serviette sur tous les plateaux de télévision. Quoiqu’un peu sur la défensive, il faut dire que Sonia Mabrouk excelle lorsqu’il faut convoquer le passé de ses invités (rappelez-vous son interview de Bernard-Henri Lévy à propos de Césare Battisti), l’actuel directeur de l'Institut du monde arabe confirma très rapidement que la honte s’ampute aussi bien que l'appendice.

Toujours sur l’estrade pour donner la leçon

Interrogé sur une tribune publiée en 1977  visant à décriminaliser les rapports sexuels avec des mineurs dont il était co-signataire, Jack Lang répond simplement que « c’était une autre époque. C'est une connerie, je l'ai dit. On était très nombreux à l'époque à signer ça… C'était Daniel Cohn-Bendit, c'était Michel Foucault… C'était une série d'intellectuels, c'était l'après-68 (…) Et nous étions portés par une sorte de vision libertaire… fautive ». Tout simplement. C’est comme en 42, une autre époque également qui vit, emportés par une vision de grandeur et de pureté, une série d’intellectuels… Bref surtout pas d’amalgames hein. On parle juste de sodomiser un petit garçon ou de se faire lécher le chibre par une petite fille. C’est tout. [...]

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Affaire Duhamel : Macron mal à l’aise

Révélée au grand jour par le livre La Familia Grande de l’avocate Camille Kouchner, l’affaire Duhamel n’a pas fini de faire trembler l’intelligentsia française. Le président de la République Emmanuel Macron serait particulièrement gêné par cette affaire. Et pour cause : en plus de l’onde de choc propagée au sein de la bourgeoisie intellectuelle qu’il fréquente, le couple présidentiel entretenait une relation privilégiée avec Olivier Duhamel, qui a été son professeur à Sciences Po Paris, et qui lui aurait dispensé des notes et des conseils tout au long de la campagne présidentielle. Duhamel était aussi proche d’Ismaël Emelien (conseiller politique du président jusqu’en février 2019 et l’affaire Benalla) qui a été un autre de ses élèves et qu’il considère comme son « meilleur poulain ».

Le 23 avril 2017, au soir du premier tour de l’élection présidentielle, Emmanuel Macron convie ses soutiens à la Rotonde, célèbre brasserie du VIe arrondissement, pour célébrer les résultats. Olivier Duhamel est l’une des nombreuses personnalités présentes, entre Gérard Collomb et Jacques Attali, Stéphane Bern et François Berléand. Dès le lendemain, Duhamel est convié à un autre déjeuner très sélect en compagnie de Brigitte Macron, de Frédéric Mion – directeur de Sciences Po – et de Brigitte Taittinger – directrice de la stratégie et du développement de l’école – dans un restaurant du VIIe, dans la célèbre rue Saint-Guillaume, non loin des locaux de l’école. Parmi d’autres sujets, ils réfléchissent ensemble à l’identité du futur Premier ministre : Duhamel avance les noms de Jean-Yves Le Drian et de Bruno Le Maire ; Frédéric Mion plaide le dossier Édouard Philippe. [...]

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