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Nicolas Guérin : « D’ici cinq ans, la 5G sera dix fois plus efficace énergétiquement que la 4G »

Qu’est-ce que la 5G ? Quels seraient ses avantages concrets au quotidien pour les Français ?

La « 5G » est la cinquième génération de réseaux mobiles, qui succède aux technologies 1G, 2G, 3G et 4G. La 1G et la 2G permettaient les appels vocaux puis les envois de SMS. Ensuite est arrivée la 3G puis la 4G qui a permis de se connecter à internet, de passer des appels vidéo et d’accéder à des applications. Comme toute nouvelle technologie, la 5G va améliorer les services existants. Avec l’augmentation constante du trafic 4G (consommation multipliée par 3 en 4 ans), elle permettra de décongestionner le réseau 4G. Comme dans une gare par exemple, où des milliers de voyageurs se connectent au même moment. La 5G permettra aussi le développement de nouveaux services.  Cette nouvelle technologie sera révolutionnaire pour les entreprises en permettant de connecter de manière quasiment instantanée les objets connectés. [...]

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La Grande bouffe : Chartreuse, buvez la légende

Il a démêlé l’écheveau du temps et des exils pour retracer une histoire vieille de plus de quatre siècles, qui débute aux périphéries de Paris, qui passe par l’Espagne et les bars branchés de San Francisco et de Londres et dont le cœur battant est celui d’un monastère fondé en 1084 dans le Dauphiné. En 1605, le maréchal d’Estrées donne aux chartreux de Vauvert, un couvent situé près du jardin du Luxembourg, la recette d’un élixir de plantes qui est censé donner longue vie et salubrité.

Il faut attendre 1764 pour que la chartreuse verte soit mise au point. Réputée pour ses vertus curatives, elle est vendue sur les marchés de Grenoble et de Chambéry

Ne sachant qu’en faire, les chartreux de Vauvert expédient la recette à la Grande Chartreuse, où les moines apothicaires s’essaieront à la développer avec leurs alambics. Il faut attendre 1764 pour que la chartreuse verte soit mise au point. Réputée pour ses vertus curatives, elle est vendue sur les marchés de Grenoble et de Chambéry. Puis vinrent la Révolution, les guerres et l’exil en 1793. Revenus dans leur monastère en 1816, les moines reprennent la production de l’élixir. [...]

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En finir avec la contre-culture

Le combat culturel obéit à l’idée qu’il faut intervenir en amont du politique, en changeant les mentalités de manière radicale ; la contre-culture qui a vocation à investir toutes les dimensions du quotidien est son outil privilégié. Bien plus qu’à Gramsci, cette dernière doit son apparition à l’École de Francfort et surtout au traumatisme collectif du nazisme, d’où son maximalisme, sa perception de la société comme essentiellement totalitaire qui l’amène à opposer l’individu au « système », à célébrer par principe l’anti-conformisme, puis, par capillarité, la déviance sociale et la transgression.

Selon eux, il faudrait tout faire « autrement » (l’adverbe contre-culturel par excellence) afin de permettre à l’individu d’accéder à une réelle émancipation

C’est comme si dans le cadre théorique posé par le Freud du Malaise dans la civilisation, les apôtres de la contre-culture choisissaient toujours la liberté contre la civilisation. Selon eux, il faudrait tout faire « autrement » (l’adverbe contre-culturel par excellence) afin de permettre à l’individu d’accéder à une réelle émancipation. Ils en oublient la notion de bien commun, pire, leur logique binaire en fait, à leur insu, de furieux idéologues. [...]

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Traité de la vie élégante : éloge du fromage qui pue
Planté devant la terrasse où E. s’était installé, Lucien de S. avait un sachet de viennoiseries dans une main, une baguette dans l’autre, et Chantal, son acerbe moitié, juste derrière, qui portait Télérama, sa bible hebdomadaire et salua sèchement le meilleur copain de son mari. – Salut, mon vieux Lulu ! Bonjour, chère madââme ! […]
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Une milice noire, cauchemar des blancs américains

Le « Mont Rushmore » de la Confédération est un lieu hautement symbolique pour le Ku Klux Klan, organisation suprématiste blanche qui a infuencé la politique américaine au cours du XXe siècle. Sur le flanc nord de cet immense bas-relief rocheux situé en Géorgie, les figures des généraux Tomas « Stonewall » Jackson et Robert Lee, du président sudiste Tomas Jefferson. C’est ici que la milice noire, « Not Fucking Around Coalition » (NFAC), a décidé de parader le 5 juillet, attirant l’œil des médias et des touristes de passage qui ont filmé cette scène incroyable et inédite. 

Armé de fusils d’assauts, vêtus tout de noirs leur porte-parole, « Grand master Jay » a invectivé dans le vide différents groupes suprématistes blancs depuis son haut-parleur. « Je ne vois pas de milices blanches. Où sont donc les “Boogie Boys”, les “Tree Percenters” et tous vos semblables. Vous n’êtes que des “rednecks effrayés” », a aboyé l’homme dont le visage était recouvert d’une cagoule. « Nous sommes ici chez nous, nous sommes chez vous, dans vos maisons », a-t-il continué de crier tandis que ses hommes marchaient au pas, dans un style qui se voulait militaire. [..]

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Politique : pour une civilisation de la limite
Mais la France ne s’est pas laissée totalement subjuguer par ces sirènes. Quelque chose en elle se cabre contre l’imposture d’une politique niant les conditions de la politique. La France ne veut pas être une « post-France », une « trans-France ». La France se réveille de ce mauvais rêve et veut demeurer elle-même. Mais quel est le chemin […]
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Crise migratoire : l’Europe face à son destin

Ces millions d’êtres humains sont-ils des réfugiés politiques, des immigrés économiques, des envahisseurs? Pour éviter de catégoriser et donc de « discriminer » la bien-pensance a décidé de les nommer des migrants, mot neutre et générique. Ce terme de migration a au moins le mérite de signifier qu’il s’agit d’un mouvement de populations et non d’une simple juxtaposition de drames individuels. Un même phénomène peut, en effet, être abordé selon différents points de vue déterminant chacun un type d’action. Ainsi, faut-il envisager la crise des migrants comme un drame humanitaire en valorisant la singularité des itinéraires de vie, ce qui exige une prise en charge déterminée par une attitude personnelle dont la parabole du Bon samaritain serait le modèle? Ou bien  comme un problème géopolitique en considérant les volumes et les caractéristiques culturelles et religieuses des populations déplacées, ce qui exige des choix politiques posés par les gouvernements soucieux du bien commun de leur pays? La situation est telle que la réponse est évidente. Nous nous trouvons bien devant un phénomène de grande ampleur que l’on ne peut aborder selon les seuls critères de la sphère individuelle.

Comme le disait à juste titre Jean Madiran « si un réfugié frappe à ma porte, mon devoir de chrétien est de l’accueillir comme un autre Christ (selon la parole de Matthieu 25) mais si 150 réfugiés frappent à ma porte, mon devoir est d’alerter les autorités politiques ». Il n’y a donc pas deux morales, celle du chrétien gouvernée par la générosité et celle du citoyen gouvernée par la realpolitik car il n’y a qu’une seule exigence: celle du vrai bien humain à réaliser par des choix prudents et charitables dans des circonstances singulières. Ainsi comme l’affirme le Catéchisme de l’Eglise catholique: « Les nations mieux pourvues sont tenues d’accueillir autant que faire se peut l’étranger en quête de la sécurité et des ressources vitales qu’il ne peut trouver dans son pays d’origine. Les pouvoirs publics veilleront au respect du droit naturel qui place l’hôte sous la protection de ceux qui le reçoivent. » Après avoir rappelé que l’ordre politique est mesuré par le droit naturel, le CEC explicite la modalité prudentielle de ce respect, sous-entendue dans l’expression « autant que faire se peut »: « Les autorités politiques  peuvent en vue du bien commun dont elles ont la charge subordonner l’exercice du droit d’immigration à diverses conditions juridiques, notamment au respect des devoirs des migrants à l’égard du pays d’adoption. L’immigré est tenu de respecter avec reconnaissance le patrimoine matériel et spirituel de son pays d’accueil, d’obéir à ses lois et de contribuer à ses charges. » (n°2241) Conscient de ces distinctions, reposons la question: « de quoi la crise des migrants est-elle le symptôme? » De notre propre crise de civilisation.

[...
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IVG : éloge de la culpabilité

Tout est fait depuis une trentaine d’années pour que l’avortement apparaisse comme un acte banal. C’est une nouvelle fois le cas, avec la suppression du délai de réflexion dans la dernière loi santé votée ces jours. Pourquoi si ce n’est qu’il faut tout faire pour déculpabiliser les femmes qui y ont recours, et au-delà des femmes, les hommes, les médecins, bref de proche en proche, toute la société qui organise et cautionne la suppression de centaines de milliers de vie humaine par an ? La culpabilité est le fait de se sentir coupable. Or est coupable celui qui a commis une faute. Certes le sentiment de culpabilité peut parfois prospérer sans qu’il y ait eu faute objective, c’est le cas de la conscience scrupuleuse. En s’appuyant sur cette distinction, notre société s’évertue à affirmer que le sentiment de culpabilité engendré par l’avortement n’est pas causé par une réelle faute, mais par des dispositions sociales liées à une anthropologie et à une morale désuètes, aux yeux desquels l’avortement est vu comme un acte mauvais. Dès lors, tout ce qui, dans la législation ou dans le vocabulaire utilisé, pourrait rappeler un tel jugement moral doit être supprimé.

Les dispositions que la loi Veil avait prescrites présupposaient que l’avortement est un mal. Rappelons-en les éléments. Dans son discours à l’Assemblée le 26 novembre 1974, elle affirmait que les « diverses consultations doivent conduire à mesurer toute la gravité de la décision que la femme se propose de prendre »[1]. En effet, « les deux entretiens que la femme aura eus, ainsi que le délai de réflexion de huit jours qui lui sera imposé, ont paru indispensable pour lui faire prendre conscience de ce qu’il ne s’agit pas d’un acte normal ou banal, mais d’une décision grave qui ne peut être prise sans en avoir pesé les conséquences et qu’il convient d’éviter à tout prix ». Enfin, elle affirmait que la loi « ne crée aucun droit à l’avortement » et elle ajoutait que « la société tolère un tel acte mais qu’elle ne saurait le prendre en charge, ni l’encourager ». Pourquoi est-on passé en quelques années de la tolérance d’un mal à la proclamation que l’avortement est un droit essentiel de la femme ? [...]

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