
Vous considérez-vous comme féministe ?
Je me présente comme étant féministe pro-vie. Ces termes ne peuvent être séparés, puisque je considère que le féminisme appelle au respect des femmes, respect qui est rendu impossible par l’avortement. On ne peut vouloir respecter une femme tout en acceptant d’envoyer celle-ci se faire charcuter dans un bloc, de la rendre stérile, en lui imposant de choisir entre sa maternité et son travail. Je ne suis, contrairement aux premières féministes matriarcales et soixante-huitardes ni eugéniste, ni anti-maternité, ni anti-homme, mais je reconnais qu’il existe une grande manipulation du corps de la femme par la société, à des fins commerciales.
Qu’est-ce qu’être une féministe de droite ?
Le féminisme de droite est à la mode : la plupart de ces femmes réclament que les femmes soient en sécurité dans leur pays. Au sein de la Marche pour la Vie, nous allons plus loin, puisque nous dénonçons les vrais problèmes de la société, qui, depuis 75, ont soumis la femme à un marché du désir, dans lequel elle est réduite à un objet. Nous demandons que soit respectée la femme en tant que telle, c’est-à-dire comme une personne qui peut porter en elle la vie, qui peut être féminine, qui peut avoir ses moments de faiblesse comme de force. Là où le féminisme de gauche souhaite effacer les caractéristiques des femmes en les transformant en hommes, nous souhaitons revaloriser la femme dans son essence, la sortir de ce grand marché du désir qui la réduit à son sexe, qui détruit ce cœur de femme et possiblement de mère qui est en nous. Le féminisme de gauche déteste les femmes, il est anti-femme, là où celui que nous prônons au sein de la Marche pour la Vie cherche au contraire, à aider les femmes en détresse et à respecter cette féminité qui les distingue des hommes. [...]












