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[Cinéma] Beau is Afraid : pas de baisers pour maman
L’attente était d’autant plus longue que les rumeurs allaient bon train : un montage initial de quatre heures, un changement de titre (le film était prévu pour s’appeler au départ Disappointment Bvd). Certains oiseaux de malheur prédisaient déjà la catastrophe, le syndrome du réalisateur en roue libre, abandonné par ses producteurs. [...]
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[Opéra] So Romantique ! : la revanche des romantiques français
Dans l’art lyrique, la « cancel culture » est une vieille affaire. Le XXe siècle a œuvré de toutes ses forces à l’effacement, entre autres, de l’opéra romantique. Des centaines de titres, ayant fait les beaux soirs des scènes parisiennes entre la Restauration et la guerre de 14, disparus des affiches car coupables de sensiblerie ou de passéisme ; compositeurs de génie réduits à des noms de rues ou de stations de métro. Un patrimoine immense, typiquement français, enseveli par le mépris. Mais la roue tourne et la poussière dévore les barons des avant-gardes. L’heure est maintenant à la revanche, menée avec une créativité inlassable et une compétence exemplaire par le Palazzetto Bru Zane – fondation privée abritant le Centre de musique romantique française – grâce à la complicité de musicologues et d’artistes exceptionnels. Tel Cyrille Dubois, protagoniste d’une première anthologie de référence dans ce répertoire. [...]
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[Cinéma] Nos Cérémonies : naturalisme bas de gamme
Depuis quelques années, le jeune cinéma français s’est entiché du $lm de genre et, de La Dernière vie de Simon (de Léo Karmann, 2020) à La Ruche (de Just Philippot, 2020), plusieurs réalisateurs osent le fantastique pour leurs premiers films, le plus souvent dans le cadre d’un récit familial. Nos Cérémonies n’échappe pas à cette nouvelle donne. Le lien fraternel, à la fois vital et mortifère, y est exploré dans un contexte surnaturel, avec une franchise étonnante. [...]
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[Cinéma] Burning days : thriller captivant
Un juge d’instruction inflexible débarque dans une ville d’Anatolie pour y remettre de l’ordre. Sur fond de crise de l’eau, il se retrouve mêlé à une sordide affaire de mœurs. Énième film sur la corruption en pays musulman, Burning days déporte intelligemment le sujet en faisant de l’enquêteur le point nodal de l’intrigue, celui par qui le scandale arrive. L’ambiance poisseuse et exténuée rappelle Wake in fright (Ted Kotcheff, 1971), tout comme l’amnésie post-cuite dont est atteint le héros (Selahattin Pasali, parfait). [...]
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[Cinéma] Mad God : fascinant
On est rarement confronté à l’œuvre de toute une vie, et c’est ce qui arrive devant Mad God, que Phil Tippett, concepteur d’effets spéciaux pour le gotha (Spielberg, Verhoeven) a assemblé patiemment, par segments, depuis trente ans. L’univers dépeint est une cosmogonie gnostique d’après l’Apocalypse où air et eau se confondent. Un plongeur nommé l’Assassin recherche un élu à naître parmi de dantesques tableaux de prédation, où à peu près toutes les créatures croisées sont boulotées par plus grosses qu’elles le plan suivant. [...]
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[Cinéma] Sur l’Adamant : le blé de la tendresse humaine
Ours d’or inespéré à la Berlinale de cette année, remis par la présidente du jury Kirsten Stewart, ravie de faire mentir son statut d’égérie publicitaire en couronnant du moins que glamour, Sur l’Adamant pose de sérieux problèmes. Le documentaire de Nicolas Philibert vaut surtout comme symptôme du patronage, ce mal endémique qui frappe le cinéma subventionné français. L’Adamant est une péniche amarrée à Paris, Quai de la Rapée, qui abrite un centre de jour pour adultes souffrant de troubles psychiques, selon les nouvelles formulations euphémisantes.
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Qui, mais qui ? Lana Del Rey
C’est à sa façon un personnage d’un roman de Francis Scott Fitzgerald qui serait né en 1985 à New York plutôt qu’à Los Angeles en 1905. Son vrai nom est Elizabeth Woolridge Grant ; elle adoptera celui de Lana Del Rey à la fois en référence à Lana Turner (actrice incontournable du Hollywood des années 50) et à la Chevrolet Delray. Le décor est posé. Dès son premier succès avec le titre Video Games en 2011, un voile de mystère enveloppe Lana Del Rey. [...]
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Maulin Ier, duc des hussards

La salle de l’orangerie, au rez-de-chaussée du célèbre hôtel parisien le Lutétia, ne compte qu’un seul oranger, aux branches nues, et l’on se demanda longtemps, hier, si un seul spécimen justifiait qu’on baptisât ainsi l’endroit, auquel cas un seul cerisier dans votre jardin vous autoriserait à vous dire possesseur d’une cerisaie, ce qui est très tchékovien, très snob et ma foi d’un goût excellent, mais tout de même exagéré. En revanche, la salle était plantée d’une foule nombreuse de sapins littéraires plus ou moins décorés mais rigoureusement arrosés de champagne, laquelle sapinière bruissa aimablement durant le discours de Fabrice Lucchini, recevant un prix hommage en l’honneur des dix ans de la récompense la plus grisante de Saint-Germain-des-Prés. Fondé par le regretté Christian Millau et les avocats Marina Cousté et François Jonquères, le prix des Hussards, célébrant l’esprit d’insolence et le mépris de l’air du temps, aura déjà récompensé Patrice Jean (l’an dernier), Christian Authier ou Sylvain Tesson.…

L’Incorrect numéro 73

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