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Frères d’Arménie
Quelle est la raison de votre venue en France ?Mgr Abrahamyan: Nous sommes venus en France pour une mission importante. D’abord pour nous rapprocher un peu plus de la diaspora arménienne, et pour répondre à l’invitation de SOS Chrétiens d’Orient. Cela nous tenait très à cœur d’autant que l’association est de plus en plus investie […]
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États-Unis : fusillades à la chaîne

Ce week-end, deux fusillades ont eu lieu aux États-Unis. La première, très médiatisée, est celle d’un suprématiste blanc qui a ciblé des Afro-Américains. Dans la ville de Buffalo, àl'ouest de l’État de New-York, un homme de 18 ans arrive samedi vers 14h30 avec une mitraillette et vise les clients et les employés du magasin, fréquenté par la communauté noire.

Lourdement armé, casque et gilet pare-balles, il ouvre le feu et fait 13 victimes dont 10 morts. Alors qu’un policier à la retraite tente de l’arrêter en lui tirant dessus, le gilet protège le jeune homme qui l’abat en retour. Alors que la police arrive, le terroriste, prêt à se suicider, en est dissuadé par les forces de l’ordre. Diffusée en direct sur Twitch, la tuerie était clairement motivée par le racisme. Le meurtrier avait en effet écrit en blanc « nigger », et le nombre 14 –symbole néonazi – sur son arme. L’homme s’était d’ailleurs ouvertement déclaré suprématiste blanc et antisémite. Au moins, voilà qui est clair. [...]

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Coup de tonnerre en Irlande du Nord : les Unionistes veulent bloquer les institutions

Le grand perdant des élections locale du 5 mai en Irlande du Nord, le DUP, vient d'annoncer ce vendredi qu'il ne voterait pas l'élection du nouveau Premier ministre après la victoire historique du Sinn Fein, parti républicain et ancienne vitrine légale de l'IRA. De ce fait, « Stormont », le siège de l'Assemblée autonome d'Irlande du Nord reste bloqué. Ces élections qui étaient censées donner un nouveau souffle au territoire touché par une grave crise sociale et politique l'enfoncent encore plus dans l'incertitude et la paralysie.

Car l'équation est insoluble : un parti républicain, le Sinn Fein, vient donc de remporter les élections. Son but est de réunifier l'île d'Irlande et de placer la frontière avec le Royaume-Uni au milieu de la mer celtique. Un parti unioniste, le DUP, vient de perdre les élections locales. Son but est de garder les six comtés d'Irlande du Nord dans le giron britannique et de garder la frontière politique existante avec la république d'Irlande. Or, cette frontière politique n'est plus une frontière douanière depuis les accords politiques post-Brexit, celle-ci étant, de facto, placée en mer d'Irlande, comme le réclament les Républicains !

Embroglio à l'irlandaise

Le Sinn Fein est nationaliste mais sait que, selon un dernier sondage, seuls 30% des Nord-irlandais souhaitent la réunification avec le sud. Même imbroglio pour le DUP qui est anti-européen alors qu'il sait que les Nord-irlandais ont voté pour le maintien dans l'UE lors du référendum du Brexit. Le Sinn Fein sait également qu'il a gagné les élections sur des questions sociales et grâce à la division des Unionistes et non sur la question politique de la réunification alors que le DUP argue que le total des voix unionistes est encore supérieur au total des voix républicaines. En clair, les Unionistes sont encore majoritaire mais ils n'ont plus le pouvoir. Par contre, s'ils persistent à bloquer Stormont, leur crédit dans la population risque de chuter encore. Les investissements sont bloqués, les marchés publics sont arrêtés alors même que la population souffre de la crise économique aggravée par le COVID.

Ce vendredi, tous les partis politiques nord-irlandais sont vent debout contre la décision du DUP. Même l’UUP, un autre parti unioniste, et l'Alliance – sorte de LREM local plutôt unioniste – couvrent le DUP de toutes les insultes disponibles dans le riche répertoire nord-irlandais. Sorcha Eastwood, députée d’Alliance parle de décision « honteuse » en rappelant qu'il y a six ans, le DUP avait « choisi le mauvais cheval » (le Brexit) et qu'il ne sait plus comment se dépêtrer des conséquences de ce choix. [...]

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Populismes, une sécession mentale

Pourquoi avoir choisi Éric Zemmour plutôt que Marine Le Pen pour figurer parmi les révoltés de l’Occident ?

C’est une bonne question devant les résultats du premier tour. Mais il m’a paru que le phénomène Zemmour correspondait davantage au phénomène Trump, c’est-à-dire à l’idée que le peuple en souffrance considère que les élites ne répondent pas à ses avertissements et qu’il va donc chercher à l’extérieur de la classe politique un homme ou une femme pour représenter son anxiété politique, économique et culturelle. En 2017, après être revenue des États-Unis où j’avais couvert le phénomène Trump, je suis partie me promener dans les provinces de France à la demande du Figaro. J’y ai constaté une humeur trumpienne : beaucoup de Français disaient déjà qu’ils allaient voter par révolte pour Marine Le Pen. Cette idée que l’on est sur une pente stratégique dangereuse, et qu’il faut se substituer aux politiques qui ne reconnaissent pas ces problèmes. J’ai pensé pour ma part, et de ce point de vue je me suis trompée, que Zemmour était plus susceptible de faire cette jonction entre une partie des élites de droite et ce peuple désemparé. Il a été percuté de plein fouet par la crise russe, et a pâti de cette contradiction interne à chaque Français, à savoir que d’un côté ils reconnaissent que la situation est désastreuse, et que de l’autre ils ont une peur viscérale d’apporter des réponses à ces questions.

Trump n’a pas réussi à être réélu. Zemmour a fini à 7 %. Les leaders populistes sont-ils aussi connectés au peuple qu’ils le disent ?

Est-ce la question de la connexion au peuple, ou celle de la crédibilité de leur action? Dans le cas Trump, ses quatre années au pouvoir ont aussi joué dans l’échec de sa réélection. Il faut voir que le nombre de ses électeurs a augmenté de manière spectaculaire, plusieurs millions de personnes qu’il est allé chercher, notamment dans les minorités latino, noire et asiatique. Cela démontre que les thèmes qu’il a portés continuent de travailler l’opinion américaine. Joe Biden a d’ailleurs repris un certain nombre de ces thèmes, dont cette idée qu’il fallait renationaliser la politique étrangère pour répondre aux désarrois des classes populaires et moyennes. Au-delà de la connexion avec le peuple, qui est restée extrêmement forte avec une partie de son électorat, sa personnalité clivante, exaspérante et destructrice a aussi joué. On lui a reproché son incapacité à maintenir une certaine stabilité, à non seulement avoir de bon instincts, mais aussi à construire une stratégie de long terme. Trump a par ailleurs mal géré sa défaite : elle a accouché d’une bouffée de colère effrayante le 6 janvier 2021. Il y a tout de même une déception sur les capacités à gouverner de ces populistes qui font souvent cavaliers seuls. Dans le cas de Marine Le Pen, elle n’a jamais été rejointe par des élites expertes. Alors certes, il y a des faiblesses dans ces mouvements populistes, mais cette révolte est toujours là et elle cherche de nouvelles représentations. Il appartient aux élites politiques occidentales de se pencher sur ce qui se passe, d’apporter des réponses, d’intégrer ces élites populistes dans le champ politique pour qu’il n’y ait pas ces explosions de colère problématiques et à terme dangereuses. Elles pourraient déboucher sur ce qu’on a vu aux États-Unis et que je nomme une « sécession mentale », à savoir qu’une partie de la société serait en rupture de ban définitive avec les élites traditionnelles. [...]

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Pologne : l’Église au-devant de la mobilisation pour l’Ukraine

Cracovie. Place de la Basilique Sainte-Marie, un groupe de jeunes catholiques brave la neige. Munis de drapeaux ukrainiens, ils dénoncent la guerre. Quelques-uns collectent des dons auprès de passants et de touristes devant l’église. À Medyka, dernière paroisse catholique de Pologne avant la frontière ukrainienne, l’église est bondée en ce début avril, des prières se succèdent pour « le retour rapide de la paix », répondant à l’exhortation des évêques. La proximité géographique et culturelle, ainsi que les liens avec l’Église d’Ukraine, met la Pologne au premier plan de la mobilisation en Europe.

Sur fond de proximité culturelle

Mgr Gadeckin, président de la Conférence épiscopale polonaise, a ainsi appelé « à l’union des Slaves », au nom de la proximité identitaire et culturelle, avec l’espoir d’obtenir une visite du pape en Ukraine. À travers des organisations comme Caritas Pologne et de multiples coordinations paroissiales, l’Église mobilise diverses aides au profit des Ukrainiens. Elle a récemment appelé la société civile catholique à « user de tous les moyens » pour contribuer à la fin de la guerre. Que ce soit en Pologne où l’invasion russe, dans l’opinion, est considérée comme une menace réelle, ou en Ukraine, les catholiques sont totalement mobilisés. Comme à Lviv, la grande ville d’Ukraine occidentale, comme partout dans le pays, le clergé catholique est essentiellement constitué de prêtres et d’évêques polonais qui ont reçu du pape la consigne de « rester auprès de leurs fidèles ». [...]

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La Grande-Bretagne face à un tournant

Mardi 10 mai : pour le traditionnel discours du trône, discours annuel de politique générale rédigé par le gouvernement et lu par le monarque devant les deux chambres réunies, le prince Charles remplaçait la reine Elisabeth. Dans un communiqué, le palais de Buckingham a évoqué les problèmes de mobilité de la souveraine, celle-ci résidant désormais au château de Windsor : « La reine continue d'avoir des problèmes de mobilité épisodiques et, après consultation avec ses médecins, a décidé à contrecœur de ne pas participer au discours du trône ». L’événement n’est pas anodin, puisque la reine, depuis son début de règne en 1952, n’avait été absente qu’à deux reprises lorsqu'elle était enceinte en 1959 et 1963.

Une régence qui ne dit pas son nom

Il s’agit de fait d’une étape importante dans la lente passation de pouvoir entre la reine, 96 ans, et ses deux héritiers Charles et William. Certes, cette passation n’est pas de droit : la reine a toujours répété son refus d’abdiquer, comme ce peut être le cas dans certaines monarchies continentales, pour servir ses sujets jusqu’à sa mort, conformément au serment religieux qu’elle a consenti lors de son couronnement. Dans les faits pourtant, ne sortant plus de son château et quoiqu’elle ait gardé toute sa tête, la reine ne peut plus remplir ses obligations, et la monarchie britannique prend de plus en plus les allures d’une régence ou d’un triumvirat, les deux princes étant presque intégralement en charge des fonctions représentatives. Ce lundi, à la surprise générale, le prince Charles s’est d’ailleurs assis sur le trône plutôt que de le laisser libre en l’honneur de sa mère. Il y a quelques temps, Elisabeth décidait unilatéralement d'octroyer le titre de reine consort à sa bru Camilla après son décès, comme pour mieux légitimer celle qui longtemps fut mal-aimée. Le prince William est pour sa part de plus en plus impliqué : dernièrement, Kate Middleton et lui effectuaient une tournée de représentation dans les Caraïbes. [...]

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Irlande du Nord : victoire des nationalistes
C’est une victoire historique pour les nationalistes du Sinn Fein. Pour la première fois depuis un siècle, le parti arrive en tête dans le Parlement de la nation nord-irlandaise. Félicitée par Jean-Luc Mélenchon et Fabien Roussel, Michelle O’Neill a promis « un leadership qui est inclusif, qui célèbre la diversité, qui garantit les droits et l’égalité pour ceux qui ont été exclus, discriminés ou ignorés dans le passé ». Un beau programme qui laisse en suspens la question logique d’un possible référendum de réunion avec l’Irlande, au cœur historique du parti. Ce résultat, 27 sièges sur les 88 du Parlement, arrive dans un contexte de scandales financiers ayant éclaboussé l’ancien parti dominant, le DUP, dont un ayant fait perdre près de 500 millions de livres à la nation. Celui-ci n’a donc obtenu que 25 sièges, laissant la place de Premier ministre au Sinn Fein. [...]
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Danemark : les libéraux contre les migrants

Le 27 avril, le Danemark a annoncé avoir passé un accord permettant au pays de transférer au Kosovo 300 détenus issus de l’immigration. 15 millions d’euros pour un signal clair : une politique migratoire de plus en plus ferme dans une social-démocratie qui se distingue en la matière.

En 2019, la jeune Mette Fredericksen issue de la gauche radicale accède au poste de Premier ministre du Danemark. Une sociale-démocrate comme on en voit partout en Europe du Nord. Pourtant, elle a très rapidement mis en place une politique très ferme de lutte contre l’immigration, voulant faire du Danemark un pays « sans demandeurs d’asile ».« Normalement, je cherche des compromis, mais pas sur l'immigration » avait-elle déclaré.  « Les politiques économiques et étrangères de l'Europe ont été trop libérales. Nous avons échoué à maintenir un contrat social, qui est au fondement de notre modèle social social-démocrate. » Elle a ainsi diminué le nombre de titres de séjours accordés, qui culminait à 11 000 en 2015. Seulement 1 600 migrants ont déposé une demande pour rentrer dans le pays sur l’année 2020et 600 ont été acceptés.En sus de ces idées, elle a mis en place la préférence nationale avec la « loi anti-ghetto » qui limitait à 50% la population étrangère dans les logements sociaux. Mette Fredericksen a fait passer ce taux à 30% à la fin de l’année 2021. [...]

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L’Incorrect numéro 73

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