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Le Tour de Gaule à vélo : ballade mélancolique dans la France d’avant

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Ah, le « Tour » ! Que vous soyez un aficionado ou un réfractaire, le Tour vous évoquera toujours un souvenir si vous êtes Français. Un dimanche de canicule coincé à la campagne avec vos grands-parents devant une étape de plat ennuyeuse, ou une arrivée dans votre ville apprêtée pour l’occasion, le Tour nous renvoie immanquablement à notre intimité. Plus encore que d’autres sports aujourd’hui plus plébiscités, tels que le football, la boxe ou le rugby. Cette émotion particulière, la journaliste politique Béatrice Houchard a su nous la transmettre dans Le Tour de France et la France du Tour aux éditions Calmann-Lévy.

 

Ecrit comme une biographie, dont le personnage central serait le Tour, l’ouvrage de Béatrice Houchard narre l’épopée des « forçats de la route », du surnom trouvé par Albert Londres aux participants à l’une des épreuves sportives les plus mythiques de la planète, probablement la plus difficile d’entre toutes.

Alstom : le gouvernement savait

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Sibeth N’Diaye se moquerait-elle de nous ? En affirmant haut et fort que le gouvernement ne connaissait pas les plans de General Electric qui a récemment annoncé la suppression d’un millier d’emplois industriels en France, notamment 792 dans l’entité turbines à gaz de Belfort, la Porte-parole a pris les Français pour des imbéciles. Au drame de la désindustrialisation de l’Est, s’ajoute donc le mépris fait à notre intelligence.

 

Que Sibeth N’Diaye ait menti, on peut le déduire de cette phrase restée dans toutes les mémoires, où elle affirmait qu’elle n’hésiterait pas « à mentir pour protéger le Président ». Certes, c’est là son rôle, mais encore faut-il savoir correctement mentir. Car, l’affaire Alstom est extrêmement bien connue depuis l’année 2014, date à laquelle Emmanuel Macron succédait à Arnaud Montebourg au ministère de l’Economie … et de l’Industrie. Plus proche de nous dans le temps, précisément le 20 mars 2019, l’antenne France Bleu du Territoire de Belfort posait cette question en titre d’un dossier : « GE Belfort : un plan de suppression de 800 postes en préparation ? 

Un « rassemblement » entre isolement et division

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Ce dimanche se sont tenues les élections européennes. La vague populiste n’a pas eu lieu. Partout en Europe les résultats des partis souverainistes, patriotes ou populistes sont décevants, à l’exception notable de la Hongrie, de la Pologne, de l’Italie et de la France.

Cette victoire du Rassemblement National nourrit chez certains l’espoir de voir arriver au pouvoir une droite patriote en France. Dans notre pays, pourtant, en l’état actuel des choses, les patriotes ne peuvent espérer mieux que d’être éternellement les principaux opposants au “système”.

 

 

Ceux qui se présentent pourtant comme les tenants du “Rassemblement” pêchent justement par leur isolement stratégique et leur division idéologique.

Isolement car à droite, après la dégringolade des Républicains (8%) et l’éviction de Debout la France des radars politiques (3,5%), il ne reste donc plus que le RN.  Mais ce qui peut apparaître comme un boulevard tout tracé vers le pouvoir a pourtant des allures d’impasse.

Européennes : Tout bouge mais rien ne change

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Les 34 listes françaises qui postulaient pour être élues au parlement européen ne représentent que 47,8% des 47,3 millions d’inscrits sur les listes électorales. Pas même la moitié d’une petite moitié de Français. Bien faible légitimité dont les chiffres n’ont pas toujours le sens que l’on souhaite leur faire dire.

 

La campagne des Européennes s’est bornée à être pour ou contre Emmanuel Macron, et prendre « le risque » de voter Rassemblement National afin de faire barrage à madame Loiseau. Une hésitation qui renvoie à la triste notion de vote utile, c’est-à-dire à une aberration démocratique puisque, dans le cas précis, « votez utile » renforce la position du parti au pouvoir qui se retrouve « légitime » afin de poursuivre sa politique. En outre, l’utilisation de l’épouvantail Rassemblement National atteste qu’il n’y a aujourd’hui plus d’autre possibilité que de faire peur pour se maintenir au pouvoir… Nous ou le fascisme… Jusqu’au jour où le peuple se dira que la seconde option vaut la peine d’être essayée.

L’Incorrect numéro 73

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