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Remettre de l’ordre : le ménage sans effort grâce aux aspirateurs

Le marché de l’électroménager ne connaît pas la crise. Sous l’effet du confinement et du télétravail, les ventes de machines à pain, de congélateurs et d’aspirateurs s’envolent. Depuis deux ans l’horizon des Français s’est considérablement réduit : ils travaillent et vivent chez eux. Pour rendre leurs nids douillets, ils dépensent davantage. Après le monde en marche, voici le monde en charentaise.

En France, toutes les dix secondes un aspirateur est acheté. Trois millions sont vendus chaque année, et deux secteurs ont le vent en poupe : les aspirateurs-balais (plus de 20 % en valeur en 2020) et les aspirateurs-robots (plus de 25 %). Les consommateurs plébiscitent les avancées technologiques : désormais, on délègue au robot la tâche ingrate du ménage. C’est le rêve de la ménagère ou du valet de chambre qui sommeille en nous. Toutefois, ce rêve n’est partagé que par 5 % des Français. Les autres chassent la poussière avec l’aspirateur-traîneau, celui que l’on continue à tirer comme un boulet d’une pièce à l’autre.

Lire aussi : La terre, la roche, le vin : à la découverte des vignerons du Libournais

Invention modeste, mais qui a rendu davantage de services à l’humanité que le marxisme et la nicotine, l’aspirateur jouit aujourd’hui d’une situation confortable. Un siècle après son apparition, il fait la fortune de nombreux inventeurs. Qui l’eût cru ? La petite histoire du nettoyage des sols ne rivalise pas avec celles de l’aviation ou du tourne-disque, il n’y a nul Mermoz ou Lindbergh dans l’aspiration, rien que des esprits pratiques oubliés de tous. Au départ, il y a un instrument rudimentaire, constitué de fagots de bois appelé balai. Durant le bas Moyen-Âge, les sorcières l’utilisent comme moyen de locomotion. Au XVIIIe siècle, le sol des fermes évolue : la terre battue est remplacée par des dalles de pierre ou par des carreaux de terre cuite. Le ménage doit être plus soigneux, la technicité rentre en jeu : les sols étant plus durs et lisses, les balais doivent être souples pour être efficaces. Les brindilles de bois sont remplacées par de la soie de porc ou des tiges de sorgho (de la paille fine). [...]

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Les failles que devraient révéler le procès du 13 novembre

Au moment où s’ouvre le procès des attentats du 13 novembre 2015, les victimes et familles de victimes, et avec eux tous les Français, sont en attente de vérités. D’abord celle des auteurs et de leurs complices qui risquent fort de ne pas être dévoilée, mais aussi celle des responsables politiques et opérationnels des services de renseignement. Patrick Calvar, le directeur général de la sécurité intérieure (DGSI) de l’époque, ainsi que Bernard Bajolet, le directeur général de la sécurité extérieure (DGSE), comparaîtront à la barre. Ils devraient confirmer les « angles morts » juridiques qui existaient dans notre politique de lutte contre le terrorisme à l’époque. Ils avaient déjà été auditionnés à ce sujet devant la commission d'enquête parlementaire sur les moyens mis en œuvre par l’État après le 7 janvier 2015 pour lutter contre le terrorisme.

Depuis, notre État de droit ne s'est pas encore véritablement adapté à la menace, et plus le temps passe, plus nous nous habituons à cette situation. Alors que l’on peut estimer que le risque d’attentat avait été sous-évalué par Bernard Cazeneuve après les attentats du mois de janvier 2015, des failles juridiques restent encore à combler. Quelques adaptations ont bien été réalisées mais elles restent insuffisantes. Des améliorations opérationnelles sont aussi possibles, en particulier en matière de renseignement territorial.

Après janvier 2015, une sous-évaluation du risque d’attentat

Le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, a été auditionné une première fois le 7 mars 2016, par la Commission d’enquête parlementaire citée plus haut. Il s’était alors borné à justifier le bien-fondé de sa politique faite d’adaptations successives du dispositif législatif face aux attentats, précisant que « les conditions juridiques n’étaient pas réunies pour déclencher un état d’urgence après le 7 janvier 2015, le péril n’étant pas “imminent”, les terroristes ayant été tués ». On comprenait donc de son raisonnement, qu’il n’y avait plus de risque « imminent ». Et puis, il y a eu le 13 novembre….

Le 2 juin 2016, le ministre était de nouveau auditionné par la même commission d’enquête après qu’elle ait entendu les responsables des différents services de renseignement et des forces d’intervention. Son président, Georges Fenech, a émis des réserves sur la complexité de l’organisation de nos services de renseignement, leur coopération et leur coordination. « La quasi-totalité des terroristes étaient connus, comment ont-ils pu échapper aux radars ? ». Le Premier ministre lui-même déclarait le 9 janvier : « Lorsqu’il y a 17 morts, c’est qu’il y a eu des failles ». Pas pour Bernard Cazeneuve qui a contesté l’existence de failles supposées des services. [...]

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Bientôt tous sans-papier

Ces derniers temps, nos imprimeurs ont de plus en plus de mal à assurer la production de nos journaux. Et pourtant, leur carnet de commandes déborde ! On serait tenté de leur reprocher une mauvaise gestion des stocks, mais la raison est ailleurs : la France traverse une très étrange crise du papier. À qui la faute ?

Crise pandémique et tournant numérique

La crise sanitaire a joué un rôle significatif dans cette crise. Les confinements successifs ont poussé les gens à utiliser beaucoup moins de papier, pour favoriser le télétravail et les cours à distance. En conséquence, la production de papier a été largement diminuée. Sauf que cette rentrée 2021 n’étant pas placée sous le signe de l’isolement général, nous avons de nouveau besoin de supports papier. Problème : la demande ne suit plus. Le coronavirus n’est cependant qu’un facteur aggravant : l’industrie du papier en France, et plus généralement dans le monde, est en crise depuis une quinzaine d’années à cause du passage progressif au numérique. […]

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Chantal Delsol : « Les bonnes écoles sont celles où les enseignants sont choisis »

Quels avantages pourrait-on tirer de cette plus grande autonomie donnée aux directeurs d’établissements dans le choix des professeurs ?

Il faut saluer l’initiative ! Pour un directeur d’établissement, il devient possible alors de mettre en place un projet spécifique dans lequel les enseignants se sentiront parties prenantes, et de choisir des enseignants qui correspondent aux exigences particulières du lieu. Le métier d’enseignant n’est pas comparable à celui d’un administratif lambda, même si les enseignants sont fonctionnaires. Et chaque école est différente. Il est donc carrément ridicule de faire tourner les enseignants sans se demander de qui l’établissement peut avoir besoin, au simple jeu des avancements.

Ce modèle décentralisé ne risque-t-elle pas de déboucher sur une école à plusieurs vitesses, où les élèves et leur avenir dépendront pour beaucoup des qualités du directeur ? Quid des banlieues difficiles, où l’école a un rôle si fondamental pour endiguer le séparatisme culturel ?

C’est déjà le cas, et largement. L’école française est la plus inégalitaire des pays développés. Déjà, les bonnes écoles sont celles où les enseignants sont choisis – les écoles libres sous contrat ou hors contrat. Et surtout, les bonnes écoles sont celles qui se sentent en concurrence. Une école nationale à une seule vitesse, tout à fait égalitaire, cela n’existe que dans les rêves des socialistes. Dans la réalité, il existe toujours des écoles meilleures que d’autres, selon la loi de la liberté humaine. La doxa socialiste et/ou républicaine n’échappe pas à cette loi toute humaine, elle prétend seulement y échapper, et développant du même coup une inégalité au marché noir, elle produit une inégalité pire – constamment camouflée, non assumée, donc mortifère. [...]

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Cancel culture : la revanche des sauvages

Le wokisme a encore frappé, et ce qui était d’abord un scandale est devenu un cirque. Cela a commencé en 2019, lorsque le Conseil scolaire catholique Providence (CSCP), un réseau d’écoles francophones de l’Ontario au Canada, avait recensé 30 000 livres à retirer de leurs bibliothèques, car jugés racistes à l’égard des autochtones, dont 5000 ouvrages voués à la destruction par le feu et le déchiquetage.

Cette opération intitulée Redonnons à Mère Terre fut menée par un comité dont les membres – qui n’ont pas encore été dévoilés – proviendraient du CSCP et réunirait des accompagnateurs autochtones ainsi que des représentants du ministère de l’Éducation (ce dernier a nié toute participation). Il y a, à leur tête, la « Gardienne du savoir » Suzy Kies, qui se veut responsable du rassemblement de toutes les connaissances autochtones. Chercheuse indépendante qui se dit d’ascendance indienne, elle est aussi coprésidente de la Commission des peuples autochtones du Parti libéral du Canada depuis 2016. Ensemble, les membres ont énuméré les bandes-dessinées, romans, encyclopédies et ouvrages d’histoire qui, dans un but « éducatif » lors de cérémonies spirituelles, devaient être réduits en cendres, puis en engrais. En effet, le comité souhaitait planter des arbres sur les terrains des écoles et ainsi faire d’une pierre trois coups : transformer « le négatif » de la discrimination raciale en « éléments nutritifs » au moyen d’une « purification par la flamme » ; faire croître un arbre afin de remplacer ceux qui furent abattus pour la fabrication des livres interdits ; et, finalement, envoyer un signal fort, un « geste d’ouverture envers les autres communautés présentes dans l’école et notre société », selon Lyne Cossette, porte-parole du CSCP. Un projet à encourager auprès des autres minorités, donc.

La porte-parole a annoncé regretter la collaboration avec une imposteuse, sans pour autant remettre en question l’acte en tant que tel, abominable, de brûler des livres

Qu’est-ce qui, à leurs yeux, justifie cet incendie ? Les personnages autochtones dans les bandes-dessinées telles que Lucky Luke, Tintin en Amérique ou Astérix et les Indiens y seraient perçus comme toujours trop méchants ou exotiques ; les ouvrages de fiction, eux, sont responsables entre autres d’avoir répandu des informations « erronées » ;  le livre d’histoire La Conquête de l’Ouest : les Amérindiens, les pionniers et les colons fut, lui, détruit puisque le mot « Conquête » dans le titre évoquait trop le rabaissement. Plusieurs autres livres au sujet des Indiens ont fait les frais de cette purge tout simplement parce que les auteurs n’étaient pas eux-mêmes autochtones. « Jamais à propos de nous, sans nous », résume madame Kies. [...]

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Affaire Shaïna : Creil – Kaboul, même combat

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Une affaire datant de 2019 a refait surface cette semaine, celle de Shaïna brûlée vive à 15 ans parce qu’enceinte, à Creil, deux ans après avoir été violée dans une « tournante » par un certain Djibril. Et celui qui l’a brûlée vive parce qu’il l’avait mise enceinte ? Il s’appelle Omar et il vient d’être renvoyé devant les Assises par le juge d’instruction. Djibril, lui continue sa petite vie tranquille. D’ailleurs à l’époque du viol, les habitants de la cité l’avaient bien défendu : « c’est une fille facile », « elle fait des problèmes » etc…

Les noms des tortionnaires expliquent le silence toujours aussi assourdissant des féministes. Chez Nous Toutes on préfère parler des violences conjugales, du cyberharcèlement et du vagin de Maëva Ghennam. Oui une influenceuse qui se paye des injections pour « rajeunir son vagin » fait plus de bruit qu’une victime de viol collectif brûlée vive dans une cité.…

Au salon « Désir d’enfant », la procréation en pièces détachées et l’esclavage

Ces 4 et 5 septembre se tenait à Paris, espace Champerret, le salon Désir d’enfant. Le nom seul ne laisse rien présager de bon. On nous parle d’un « lieu d’échange et de partage », ou l'on pourra rencontrer « les principaux acteurs mondiaux de la fertilité ». Ça continue sur un ton familier : « Médecins, experts en médecine douce, cliniques, associations, etc., vous découvrirez les différentes options de traitements disponibles dans le monde, ainsi qu’une large gamme de solutions naturelles, médicales et personnalisées ». Le tout pour « réaliser votre rêve de fonder une famille ».

On est pourtant bien loin d’un salon d’acupuncture et de sophrologie, et même très éloigné de quoi que ce soit de « naturel ». Non, en fait c’est le marché de la procréation artificielle – bien que les organisateurs se défendent de toute démarche commerciale. Sur les sites des sociétés partenaires du salon, on trouve les prix et modalités d’une PMA, d’une FIV – y compris à trois parents comme sur le site d’IVMED où cette méthode est appelée « Transfert pronucléaire », d’une ROPA et bien sûr d’une GPA.

D’abord on nous explique à quel point la « culture des embryons » est soignée dans ces laboratoires. Il y a même des codes-barres histoire de ne pas implanter l’embryon « appartenant » à quelqu’un d’autre. Ensuite on propose de sélectionner l’embryon qui convient le mieux, c’est-à-dire ne comportant aucune anomalie génétique et dont on peut choisir le sexe, comme sur le site de la société Forsa IVF.

Une fois l’embryon sélectionné – les autres, que deviennent-ils ? – on proposera de « choisir » la candidate idéale pour porter le futur enfant. Toujours sur le site de Forsa IVF, les caractéristiques de sélection des mères porteuses sont exposées (il manque tout de même l’état de la dentition). D’autres entreprises partenaires du salon proposent la GPA : Vittoria Vita, Extraordinary Conception, ou encore IVMED Fertlity Centre. Un sympathique espace de vente d’enfant en pièces détachées allant de pair avec le marché aux esclaves gestantes, avec autorisation préfectorale.

Les sociétés présentes au salon se défendent en arguant qu’aucun contrat de vente n’est signé au salon, mais cela ne change rien à la caractérisation du délit d’entremise en vue d’une GPA

Aude Mirkovic porte-parole de Juristes pour l’enfance

L’association Juristes pour l’enfance avait déjà porté plainte l’an dernier pour la première édition du salon. Aude Mirkovic, son porte-parole, explique comment tel évènement a pu se tenir au vu et au su de tous une seconde fois : « Normalement, c’est le travail des procureurs de poursuivre les infractions, surtout lorsque celles-ci sont caractérisées et que les auteurs s’en vantent. Pourtant rien n’est fait ici alors qu’il n’y a aucune difficulté juridique et qu’il existe un délit d’entremise en vue d’une GPA, ce qui est clairement le cas des entreprises qui tiennent leur stand au salon Désir d’enfant. Ces sociétés proposent de mettre en relation les visiteurs du salon avec des mères porteuses américaines ou ukrainiennes, le délit est donc caractérisé et parfaitement assumé ».

[...]
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Une Église verte

Du 1 septembre au 4 octobre – fête de saint François – « la communauté chrétienne », selon l’expression désormais consacrée, est invitée à célébrer la saison de la Création, partout dans le monde : « Renouveler l’Oikos de Dieu. Prendre soin de la terre, notre maison commune, et nous, ses habitants, ainsi que les animaux, les végétaux ». Les initiatives inspirées fleurissent telle l’association « Amen-Toi » destinée à évangéliser les campagnes. Ou encore, celle d’une paroisse champenoise qui fait fleurir « un tiers lieu écologique » : potager partagé avec les cinquante migrants du foyer voisin mettant la main à la terre ; formation à la biodiversité ; création d’une boutique de vêtements de seconde main Passeurs de sapes. On trouve même « un troc de graines » ! Ce genre d’initiative contribue, dit le curé, à changer le visage de l’Église.

Peu importe qu’on ne connaisse plus le récit de la Création dans la Genèse : l’important est la création participative. Lors de certaines célébrations, après la bénédiction finale, des animaux abandonnés sont proposés à l’adoption. On ne bénit pas encore les éoliennes, canal privilégié de l’Esprit sous l’action de frère Vent, mais cela ne saurait tarder. Des messes sont également célébrées en pleine nature, suivies d’actions au service de l’environnement. Tout cela est bon, et même très bon. À se demander pourquoi Dieu a tant insisté, dans l’Ancien Testament, pour avoir une demeure à lui : n’est-il pas partout chez lui dans la nature ?

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