Société
Libération, qui ne rate jamais une occasion d’aboyer avec la meute, a publié une tribune signée par deux cents hommes, dans laquelle un thérapeute « spécialiste du genre » décrit son programme pour « déconstruire la domination masculine ». Une réaction à l’affaire Pelicot, que les médias et les néo-féministes courroucées tentent de nous faire passer pour le procès de la masculinité toxique – voire du patriarcat. « L’affaire Pelicot nous l’a prouvé, la violence masculine n’est pas une affaire de monstres, c’est une affaire d’hommes, de monsieur Tout-le-Monde », tempête le dénommé Morgan N. Lucas. Merci, mais est-ce suffisant de dénoncer la violence systémique ? Dominique Pelicot lui-même remis les enjeux véritables au centre du débat lors de sa première journée d’audition en évoquant les origines de ses perversions et la construction mentale délétère qui l’a amené à faire de son foyer l’antichambre de l’enfer. En effet, si le principal accusé reconnaît un parcours psychologique chaotique – il affirme avoir été victime d’un viol à 9 ans – il a lui-même estimé qu’Internet a été le déclencheur de son passage à l’acte et de son enfermement progressif dans une escalade vicieuse.…
C’est désormais cyclique : en France, des jeunes filles se font régulièrement agresser, violer et tuer par des étrangers en situation irrégulière. Avec la complaisance de la magistrature et des ministères, qui se renvoient la balle et se gargarisent même de leur « succès » – quand le bilan ne cesse de s’alourdir. L’affaire Philippine s’est d’ailleurs inscrite dans un timing navrant : quelques heures avant l’annonce de sa mort, le nouveau Garde des Sceaux Didier Migaud affirmait péremptoirement que la justice française n’était pas « laxiste ». Alors que tout le prouve le contraire : la machine migratoire, facilitée par les associations et par des juges des libertés au mieux dépassés par les évènements, au pire « idéologues », est une machine à insécurité qui détruit des vies. Claire Géronimi a été victime d’un viol par un africain sous OQTF en 2023, et elle se bat pour faire entendre la parole de ces victimes souvent invisibilisées pour des raisons politiques.…
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Une jeune femme est morte. Un crime immonde. Elle s’appelait Philippine. Elle avait dix-neuf ans, elle était catholique, « rayonnante, vive et intelligente » nous a-t-on raconté.
Son bourreau ? Un violeur récidiviste, Marocain et sous le coup d’une OQTF.
Encore, encore et encore. Après le meurtre de Lola, après le viol de Claire, après tant d’autres.
Le Mal nous rappelle bien trop souvent son existence ici-bas et notre petitesse devant le Mystère, bien aidé par la lâcheté de nos politiques et l’irresponsabilité meurtrière de quelques magistrats.
L’enquête livrera sans doute quelques réponses mais qui ne satisferont ni ne consoleront personne. Quelques experts expliqueront qu’il n’y a pas eu de dysfonctionnement, que le droit a été respecté, sauf celui d’une innocente, les télégraphistes des magistrats renverront la balle aux politiques et inversement.
La machine politico-médiatique va se mettre en branle, en hurlant à la récupération, en dénonçant la haine, le racisme et la xénophobie.…
Deux mille ans de labeur ont fait de cette terre
Un réservoir sans fin pour les âges nouveaux.
Mille ans de votre grâce ont fait de ces travaux
Un reposoir sans fin pour l’âme solitaire.
Chantait Péguy en marchant vers Chartres. La Beauce n’était pas encore française il y a deux mille ans, mais que sera la France dans quelques siècles? Un lointain souvenir? Un trésor enfoui sous les décombres laissés en héritage par nos post-modernes? Ni l’un, ni l’autre car les choses éternelles demeurent et doivent se célébrer, nous rappelait il y a peu Marc Obregon. Et qu’y a-t-il de plus éternel que la France?
Tout savoir sur le hors-série :https://lincorrect.org/hs0924/
Alors chers lecteurs, nous vous proposons un hors-série exceptionnel, un numéro à ragaillardir les eunuques et à faire bramer des pétasses qui nous refusent l’honneur des conquêtes. Si la France a illuminé le monde, ce n’est ni par sa force, ni par sa beauté, elle conjugue les deux, mais par sa grandeur.…
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L’édition 2024 du Festival international du journalisme, organisée par le groupe Le Monde et Le Nouvel Obs s’est tenue en juillet dernier à Couthure-sur-Garonne. Il lui fallait une marraine de poids, un esprit délié, subtil. L’actrice et chanteuse de 31 ans Camélia Jordana fut choisie. Celle-là même qui s’indignait, en 2021, de l’existence des « pissotières » en questionnant : « Est-il normal de partager la vision de son sexe avec des inconnus ? » Dans un souci d’honnêteté, il nous faut consigner ici, d’emblée, cet éclair de lucidité de la chanteuse : « J’ai dû m’éduquer et m’instruire sur la politique et les thèmes de notre temps, je manquais de bagage théorique. » Le vide est-il désormais comblé ?
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« Aujourd’hui, j’ai les cheveux défrisés. Quand j’ai les cheveux frisés, je ne me sens pas en sécurité face à un flic en France », avait déclaré l’artiste à laquelle on ne pourra reprocher sa cohérence : le 9 juin 2020, place de la République à Paris, la comédienne âgée alors de 27 ans, révélée par La Nouvelle Star (M6), entonnait un vieux gospel avec d’autres (Sandra Nkaké, Pomme…), We Shall Overcome, en hommage à l’Américain George Floyd et au Français Adama Traoré, héros martyr (pensez donc !).…
L’Incorrect numéro 80
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