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Pasteur : la rage de chercher 

Profitant du bicentenaire de la naissance de Louis Pasteur, Michel Morange signe un important travail biographique dédié au grand savant. Désireux de rompre avec la répétition d’une mythologie et d’une hagiographie séculaire – que l’on retrouve dans cette rentrée littéraire sous la plume quasi-divinatoire du roman historique de Patrice Debré chez Flammarion – cet ouvrage s’appuie sur un très important « retour aux sources ». Des recherches très complètes, notamment le décorticage minutieux de la correspondance de Pasteur, permettent à l’auteur d’éclairer l’homme et son œuvre.

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Marcel Powell, l’héritier inspiré

Quel a été votre premier contact avec la musique ? 

Mes parents s’étaient établis à Baden Baden en Allemagne. Ça ne s’invente pas ! J’ai commencé le violon à cinq ans, j’en jouais toutes les semaines. Puis la guitare est entrée notablement dans ma vie. C’est elle qui m’a choisi, car à neuf ans on ne conscientise pas vraiment ce genre de choix.

Votre père a formé votre frère Philippe, qui est pianiste, et vous, à la guitare. C’est donc vous qui avez choisi votre instrument ? 

Oui, c’était à notre demande ! Par contre, il fallait le faire sérieusement, et ça, c’était non négociable. J’ai explicitement demandé à mon père d’être mon professeur. Il le serait encore s’il n’était pas décédé. Il a accepté tout en ne sachant pas comment enseigner. Dix ans d’échanges et d’apprentissage m’ont permis de construire mes critères musicaux et de mûrir une forme de sagesse par rapport à la musique. Il faut fournir beaucoup de travail évidemment. Mais je n’ai pas souffert de cela car j’ai compris dès le début qu’il fallait être persévérant et je pouvais déjà rester huit à dix heures par jour à m’exercer.


« Mon père était un musicien formidable et mon héros. C’est une sensation de grâce que j’ai éprouvée en le côtoyant toutes ces années »


Marcel Powell

Parmi la discographie époustouflante de votre père, il existe l’émouvant Baden Powell & ses fils, un enregistrement scénique qui, en 1994, vous réunit tous les trois.

C’était mon premier album ! Je me souviens que, pour le concert, il y avait l’excellent compositeur et guitariste brésilien Raphael Baptista Rabello aux premières loges, ce qui m’intimidait car je n’avais alors que trois mois de guitare dans les pattes. Mais j’en ai éprouvé beaucoup de fierté, bien sûr ! Mon père était un musicien formidable et mon héros. C’est une sensation de grâce que j’ai éprouvée en le côtoyant toutes ces années. Je souhaite rappeler et pérenniser son œuvre, et ce en développant de nouveaux arrangements et collaborations. Comme par exemple la réinterprétation libre et sensible du talentueux parolier, compositeur et chanteur de jazz belge David Linx. Nous avons interprété le fameux morceau « Berimbau » de mon père selon la reprise « Bidonville » de Claude Nougaro. [...]

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[Opéra] Cherubini, un Italien à Paris 
Adepte d’une « nouvelle école dramatique » au tournant du XIXe siècle, Cherubini est presque tombé dans l’oubli. Bonaparte jugeait sa musique trop difficile. À la Restauration, ce Florentin expatrié à Paris fut nommé directeur du conservatoire. De son œuvre, la postérité ne retient que Médée ou quelques titres sacrés, dont le magnifique Requiem à la mémoire de Louis XVI. Et c’est dommage, vu la richesse, la profondeur, la virtuosité de son écriture, qui lui valurent même l’admiration d’un Beethoven. […]
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Sélectron : les meilleures chansons de Noël 

10) White christmas, Otis Redding

https://www.youtube.com/watch?v=tT7y9xySAU0

Le White christmas d’Otis Redding, c’est une voix déchirée et traînante qui s’anime brusquement, ce sont les sonorités mélancolique du blues alliées à la douceur de Noël pour créer un résultat tout en nuance et en poésie. Cette chanson est sortie en octobre 1968 à titre posthume puisqu’Otis Redding est mort dans un tragique accident d’avion en 1967.

9) Mon beau sapin, Tino Rossi

https://www.youtube.com/watch?v=TWfddRO9hu4

Une chanson dédiée au prince des foyers réchauffés par la fête de Noël, le sapin. Elle a bercé notre enfance de petits Français, chantée par la voix fluette de notre maman pour nous endormir dans l’excitation de la nuit du 24 décembre. Merci Tino.

8) Petit papa Noël, Tino Rossi

https://www.youtube.com/watch?v=NPwUJDtvxJA

Oui encore Tino. Le saviez-vous ? Cette chanson sortie en 1946 est la plus vendue de l’histoire en France. Voilà. Même s’il y a peu de grandes chansons de Noël française (en dehors des chants religieux, qui feront l’objet d’un prochain sélectron), même si le Christmas spirit est surtout une affaire américaine, nous aurons livré au genre « Petit papa Noël », et ça, personne ne nous l’enlèvera jamais.

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Les critiques littéraires de décembre

NOUVELLISTE ET NOVATEUR

CE PARC DONT NOUS SOMMES LES STATUES, GEORGES-OLIVIER CHATEAUREYNAUD, Grasset, 206 p., 19 €

Georges-Olivier Chateaureynaud a beau avoir publié plus de romans que de nouvelles, notamment le célèbre et quasi classique L’Autre rive, c’est peut-être comme chef de file depuis 40 ans du renouveau en France de la nouvelle et des récits de l’imaginaire qu’il aura marqué l’époque. Ce Parc dont nous sommes les statues rassemble dix récits dans la pure tradition du fantastique et de l’étrange, mais mise au goût du jour, avec un mélange d’accessoires classiques (les vieilles photos dans « La brocante mystique ») et d’objets contemporains, qui poussent doucement l’univers de l’auteur vers la SF (le portable dans… « Portable », les bases de données et la tyrannie des IA dans « Oh Bigdata ! », où un ordinateur central réattribue aux gens un métier, un foyer, une famille, bref, une vie, selon les lubies de l’algorithme). « Un fantastique adulte se passe fort bien du mal et de la peur », dit un personnage d’écrivain. La preuve par dix, façon masterclass. Bernard Quiriny

Ce parc dont nous sommes les statues de Georges-olivier Chateaureynaud, Grasset, 206 p., 19 €

LITTLE ITALY

NUIT AMÉRICAINE, PIERRE REHIV, Cosmopolis, 544 p., 22 €

Rome 1959 : à seize ans, Fabio De Angelo s’éprend de la belle Rafaela Contini, fille de déportés juifs milanais qui ne sont jamais revenus des camps de la mort. Elle rêve de cinéma et décroche un stage auprès de Vittorio De Sica quand Fabio doit s’exiler à New York après un homicide, sans savoir qu’elle est tombée enceinte de lui. C’est peu après son arrivée dans le quartier de Little Italy que Fabio découvre que son riche oncle Zio Coscarella n’est autre que l’un des chefs les plus puissants du syndicat du crime fondé par le Lucky Luciano. Voici campé le décor de ce remarquable roman noir construit autour des ramifications et des agissements de la mafia italo-américaine sur fond d’industrie cinématographique, par un auteur alliant l’expérience du journalisme, la maîtrise de la narration et la qualité du style. Très réaliste, cette fiction documentée renoue avec la tradition des grands romans historiques. Découvrez sans attendre la face cachée du rêve américain ! Jérôme Besnard

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Sélectron : les meilleurs films de Noël

10 - La course aux jouets

C’est l’histoire d’un papa submergé par la charge mentale de devoir apporter des sous à sa famille, et qui en oublie d’acheter un cadeau à son fiston. Par ailleurs, le voisin du pavillon d’à côté est extrêmement pénible et porte des lunettes. Dans la panique, le papa (en principe vous vous identifiez à lui) fait une promesse à la con pour se rattraper et promet d’offrir une figurine de Turboman à fiston, l’erreur, la boulette, c’est la catastrophe, les emmerdes volent en escadrille. La figurine est introuvable, parce que tous les gamins des cinq continents et des sept mers sont biberonnés à Hollywood, tout ça. Le papa se bagarre pour trouver l’objet, se bat avec des père-Noël qui font du Kung-fu, tabasse un renne, fait fuir une chorale avec un cadeau enflammé, on ne se souvient plus du sort du voisin mais il doit prendre son tarif au passage, a des ennuis avec les flics municipaux et un postier débile. Le papa (vous vous y identifiez, voir cristallisez, c’est Noël) retrouve sa virilité, et avec l’amour de son fils de sa femme, et insulte le capitalisme pour la route. Une œuvre très éducative pour les enfants, et inspirante pour les parents.

https://www.youtube.com/watch?v=Tcj_k50GJxc

9 - L’Étrange Noël de monsieur Jack

Tim Burton a réussi la prouesse de transposer son univers fantastico-bizarroïde dans un film de noël aussi poétique que régressif. Ici le big boss du monde d'halloween, Jack Skellington, pallie sa dépression en organisant le meilleur des noëls. Problème : tout ne se passe pas comme prévu, surtout lorsqu'il décide de capturer le père Noël, mettant ainsi en danger l'esprit des fêtes. Un film qui reflète parfaitement la magie de notre fête préférée avec quelques touches humoristiques et macabres, ça reste du Tim Burton quand même.

https://www.youtube.com/watch?v=ck_20rVKt_4

8 - Santa & cie

Rien ne va plus à l’approche du réveillon : les 92 000 lutins chargés de fabriquer les cadeaux des enfants tombent tous malades en même temps ! C’est un coup dur pour Santa (Claus), plus connu sous le nom de Père Noël… il n’a pas le choix : il doit se rendre d’urgence sur Terre avec ses rennes. C’est peut-être le plus beau rôle que le réalisateur Alain Chabat offre à Alain Chabat l’acteur. Cet improbable Père Noël est à côté de ses pompes, fantasque et capricieux. Chabat réalisateur a une âme d’enfant, pour le meilleur (Astérix et Obélix : Misson Cléopâtre) et pour le pire (Sur la piste du Marsupilami), et Noël est le terrain de jeux cinématographique idéal pour laisser vaguer la fantaisie, la magie et l’espièglerie. La magie est celle de Montmartre, de Méliès et du grand cinéma populaire. Tout devient ludique, les jouets inventés pour l’occasion, les mots, les décors, les situations écrites sur mesure pour des acteurs qui s’amusent à enrichir le film de leur propre fantaisie. Poétique, généreux, hilarant, contemporain et atemporel, Santa & Cie se révèle être une délicieuse gourmandise à partager en famille. 

https://www.youtube.com/watch?v=tiD4KLSVo-E

Lire aussi : Sélectron : les santons de Provence

7 - Miracle sur la 34e rue

Les puristes feront une crise cardiaque. Gneu gneu, miracle sur la 34e rue c’est le film de 1947, pas de 1994. Mais il s’agit ici du sélectron des films de Noël, pas des films en noir et blanc de Noël. Et puis on veut mettre en avant cette actualisation un peu décriée du classique de 47. Un peu avant Noël, le Père Noël, fatigué par son métier, débarque incognito en plein New York. Il est vite repéré par une responsable de Cole, l’un des deux grands magasins de jouet de la ville, qui veut le recruter comme Père Noël. Santa finit par accepter. Très vite, les ventes de Cole s’envole, alors que le vieil homme tisse des liens avec Dorey, la femme qui l’a recruté, et sa fille, ainsi que Bryan Bedford, jeune avocat talentueux secrètement amoureux de Dorey, veuve. Mais très rapidement, le concurrent de Cole accuse leur Père Noël d’être un fou qui prétend être le vrai locataire du Pôle Nord. S’ouvre alors un procès pour lequel New York s’engoue, où le Père Noël doit prouver son identité. Un magnifique film qui porte aussi sur la foi, mais qui donne une réponse aussi belle que désespérée : peut-être que la foi se trompe, mais il est nécessaire pour accomplir le moindre acte de valeur de croire qu’elle ne se trompe pas. [...]

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Pier Paolo Pasolini : poète maudit 

Une rétrospective timide dans une poignée de salles parisiennes, quelques rééditions de monographies : le centenaire du cinéaste et poète Pier Paolo Pasolini n’aura pas été à la mesure du génie transalpin. Cette compilation de textes raisonnés et réunis par son grand spécialiste français, le romancier René de Ceccatty, nous le rappelle si besoin était : Pasolini est un géant à la mesure de Dante. Davantage que devant un réalisateur, on est devant un « poète qui avait choisi de s’exprimer à travers le cinéma », celui-ci étant vu comme un médium au sens propre : un déclencheur de vérité. Or notre époque délibérément veule n’aime que les âmes minuscules aisément étiquetables. Ce n’est pas trop le cas de Pasolini, imaginez un peu : voilà un homosexuel qui détestait sa condition, un communiste de la première heure qui n’avait que mépris pour les évènements de 68 et qui se disait résolument contre l’avortement tout en louant la tradition et les Évangiles... Aujourd’hui, scruté par le prisme imbécile de la néo-gauche sociétale, il serait assurément taxé de réactionnaire – voire pire. 

Pour Pasolini, la poésie consistait à tenir le discours de la vérité en retrouvant un langage liminaire, débarrassé de ses affèteries sociales

Mystique hétérodoxe 

C’est mal connaitre sa pensée, dans laquelle René de Cecatty nous fait entrer à travers une poignée de textes savants, qui en détaillent ses aspects les moins connus ou les plus obscurs : son rapport à Sade ou à Shakespeare – forcément tempétueux – sa conception du théâtre ou son « sentiment du tragique » qui lui fit avoir tout au long de son existence un pressentiment d’ordalie, une volonté suicidaire et sacrificielle. Ceccatty insiste surtout sur son rapport au dialecte, à la langue, puisque Pasolini eut son premier « foudroiement esthétique » lorsqu’il fut initié par ses jeunes élèves au frioulan, ce patois parlé dans la région du Frioul, à mi-chemin entre le provençal et l’italien, et qui le convainquit de devenir poète. Pour Pasolini, la poésie consistait à tenir le discours de la vérité en retrouvant un langage liminaire, débarrassé de ses affèteries sociales. [...]

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Black Panther, Wakanda Forever : une arme de désinformation massive contre la France ?

Qu’avez-vous pensé des scènes de Black Panther : Wakanda forever où est représentée la France ?

Les scènes que j’ai vues de cet opus de Black Panther sont gravissimes. Wakanda Forever est un film révisionniste, une fake-news superproduite à l’américaine. Sous couvert de science-fiction, il fait directement écho à la guerre du Mali, dont il livre une interprétation ahurissante.

La France y est représentée comme une puissance néocoloniale qui fait intervenir ses mercenaires au Mali sur un motif fallacieux afin de pouvoir y piller un métal fictif rare, le « vibranium ». Le film met ainsi en scène une accusation directe de la France par la reine du Wakanda à l’occasion d’un sommet des Nations-Unies imaginé à Genève, ainsi qu’une tentative de raid des forces armées françaises sur un centre de traitement du vibranium (qui ressemble furieusement, à l’uranium, métal non rare importé par l’industrie nucléaire française en toute régularité depuis le Niger, le Kazakhstan et le Canada), situé au Mali.

Dans la réalité, l’armée française a été appelée à l’aide par le pouvoir légal malien en 2013 pour faire face à une vague d’insurrection de mouvements armés rebelles touarègues et djihadistes. Alors que l’armée malienne était en extrême difficulté et le Mali au bord du chaos généralisé, l’opération Serval a infligé une série de défaites aux groupes terroristes, permettant aux autorités maliennes de reprendre le contrôle de nombreuses villes (Gao, Tombouctou, Kidal, Tessalit…) et de libérer leurs populations de la terreur et de stopper la progression des djihadistes vers le sud du pays. Cette opération n’était pas isolée, elle s’est effectuée en accord avec la résolution 2085 du Conseil de sécurité des Nations-Unies. C’est dans ce cadre que l’armée française a été déployée avant d’être rejointe par les forces armées ouest-africaines de la Communauté des États d’Afrique de l’Ouest. La régionalisation du conflit au Sahel a provoqué la création de l’opération Barkhane, conduite en coordination avec le G5 Sahel, cadre intergouvernemental de coopération entre les autorités du Mali, de la Mauritanie, du Burkina, du Niger et du Tchad. [...]

L’Incorrect numéro 75

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