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Disney : première enseigne puritano-progressiste

Le 4 juillet, une polémique mettant en cause le parc Disneyland Paris a débuté sur Twitter. Après qu’une visiteuse ait publié une photo où l’on voit deux agents de sécurité demander à une touriste australienne de cesser d’allaiter son nourrisson au motif que cela choquait « la clientèle étrangère ». Par solidarité une autre femme est venue allaiter son enfant à côté de la première. La jeune mère australienne s’est confiée au journal Le Parisien : « On ne voyait pas grand-chose… Ils m’ont dit que si je ne voulais pas, je devais aller ailleurs. Qu’il y avait des gens d’autres cultures et d’autres religions qui peuvent me voir ». Mais quelles peuvent bien être ces autres cultures et ces autres religions ? L’affaire a fait réagir jusqu’en haut lieu, notamment Marlène Schiappa et Fiona Lazaar. Le parc a finalement présenté ses excuses.

Comprenez, chez DisneyWorld on a introduit les costumes de personnages « gender fluid », la chanson « Un jour mon prince viendra » chantée par un homme, et bientôt l’outing de la Reine des Neiges. Ne manque plus qu’une princesse queer trans-spéciste et l’enseigne sera à la pointe du progrès. En revanche l’allaitement, lui, est indésirable en public pour ne pas heurter les étrangers. Car chez DisneyWorld, aussi incroyable que cela puisse paraître, on pratique surtout le business. Parmi la clientèle habituelle de Disneyland Paris, on trouve bon nombre de Moyen-orientaux, qui eux ne sont pas très ouverts pour tout ce qui est de la libération et de la visibilité du corps des femmes. Pour résumer : Disneyland Paris est à la pointe quand il s’agit de brosser les licornes dans le sens du poil, mais au pays des enfants, si une mère dévoile son sein pour allaiter, et que la « clientèle étrangère » s’offusque, le parc envoie ses agents de sécurité. [...]

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Jean-Frédéric Poisson : VIA et UDMF, comparaison n’est pas raison

La comparaison entre la dénomination Parti Chrétien-Démocrate (PCD), remplacée depuis le 3 octobre 2021 par « VIA | la voie du peuple », et l'Union des Musulmans de France (UDMF) est régulièrement effectuée, par les meneurs de ce parti confessionnel qui jouent de l’amalgame, ou de journalistes qui ne prennent pas garde à l’incohérence de ce rapprochement. La récente campagne pour les régionales a été une nouvelle occasion d’entendre ce qui relève d’une véritable forfaiture rhétorique entretenue par l’UDMF. Et quoi de mieux pour définir cette formation que de rappeler la description qu'en faisait un agent du renseignement français en 2019 ? Ce dernier expliquait le danger que représentait ce parti à cause de sa trop forte proximité avec les Frères musulmans sur le plan de l'idéologie, de la méthode et du but.

Leur projet serait ainsi de se dissimuler derrière des apparences démocratiques et républicaines afin d'arriver au pouvoir légalement, comme les Frères musulmans l'ont fait en Égypte en 2017, à l'occasion des Printemps arabes

Loin d'un parti comme VIA qui prône l'unité des Français derrière la bannière du conservatisme, l'UDMF est suspecté de vouloir « faire sauter les digues de la laïcité », digues qui, rappelons-le, sont le fruit durement payé des multiples conflits qui ont esquinté les relations entre les Églises et l’État au cours de l’histoire de France. Leur projet serait ainsi de se dissimuler derrière des apparences démocratiques et républicaines afin d'arriver au pouvoir légalement, comme les Frères musulmans l'ont fait en Égypte en 2017, à l'occasion des Printemps arabes. Une fois les « fréristes » aux manettes, on sait ce qu'il advint du pays en proie à un automne islamique totalitaire. À l'opposé, VIA défend un programme de politique subsidiaire qui reconnaît toute personne comme digne en elle-même, qui choisit de faire confiance aux échelons intermédiaires, et qui s'investit pour défendre les libertés fondamentales.

En 2019, le militant toulousain Mhamdi Taoufik démentait tout lien entre l'UDMF et la société des Frères musulmans et se défendait de toute volonté communautariste. Or, les faits sont bien là : Nazib Azergui, fondateur du mouvement, tweete en mai 2019 que « le Grand Remplacement est en marche dans les urnes de la République ». Plus récemment, leur candidat à Joué-lès-Tours fait campagne en arabe en traitant le maire sortant de « Gaouri ». Il y a là un véritable glissement communautariste qui n'a rien de commun avec notre parti. Rappelons que cette insulte est utilisée dans les pays du Maghreb et dans les banlieues pour désigner l'Européen, le chrétien, le mécréant ou bien le « Français de souche ». Ainsi donc, qui divise ? Qui distingue ? Qui discrimine ? Ce n'est certes pas VIA, mais l'UDMF qui œuvre à répandre la charia en Europe et instrumentalise notre parti, coupable, lui, d'avoir voulu défendre l'identité chrétienne de la France et de l’Europe, qui irrigue leur histoire depuis leurs origines.

Lire aussi : Jean-Frédéric Poisson : « La légalisation du cannabis est une fumeuse arlésienne du paysage politique français »

Contrairement à ce qu'affirme le sociologue Raphaël Liogier, nous n'assistons pas à une « républicanisation de l'islam », mais plutôt à une islamisation de la République et de la France à cause de la catastrophique gestion des territoires réalisée par la gauche, compromise localement avec l'islam radical pour de bas intérêts électoraux. Ainsi, le fait que l'UDMF soit arrivée en tête dans le village de Farébersviller, classé comme zone urbaine sensible (ZUS) après trente ans de politique de gauche, n'est pas un hasard. Enfin, c'est ce même parti qui souhaite imposer des passe-droits culturels islamiques comme l'alimentation halal, l'enseignement de l'arabe dès le secondaire, ou le développement d'une finance fondée sur les principes de la charia. Au contraire, le parti VIA a prouvé par ses multiples recours devant le conseil d’État qu'il luttait pour la liberté des différents cultes sans distinction ni discrimination. D'ailleurs, comment peut-on assimiler deux partis dont l'un met la personne humaine et sa dignité au centre de toutes ses conceptions, et l'autre qui priorise la masse des croyants réunie dans l'Oumma politique et spirituelle, indépendamment de toute notion de dignité individuelle. 

Il est temps d'arrêter de duper les Français avec des comparaisons à l'emporte-pièce. L'UDMF et VIA n'ont absolument rien de commun. Au regard de la France, nous ne contribuons pas à la libanisation du pays, tandis qu'au regard de la civilisation nous avons toute légitimité à défendre nos racines chrétiennes, compatibles avec les différentes sensibilités politiques et spirituelles. Les valeurs chrétiennes imprègnent la vie des Français depuis des siècles que ce soit dans leur conception de la personne humaine, leur rapport entre le droit et la politique, la solidarité sociale ou bien même dans les relations internationales. L'UDMF ne peut pas en dire autant, ni pour la France, ni pour la civilisation. Et cette simple différence doit pouvoir aider les Français à se forger une opinion éclairée.

Les arbres sont-ils de droite ?

Un ami séjournait à la maison. Nous marchions le long de la rivière et je lui faisais remarquer quelques trognes remarquables. Les trognes sont des têtards, ces arbres étêtés régulièrement ; on les appelle aussi émousses, escoups, ragosses ou chapoules, ce qui prouve bien qu’on les taille ainsi depuis le néolithique. Nous regardions leurs écorces épaisses et je lui dis : « Les arbres sont de droite ». « Non », me répondit-il avec calme. Je vacillai. « Ils votent à gauche ». Je protestai. Il se défendit et finit par me renvoyer sur le site de Libération où un entretien avec Peter Wohlleben, forestier allemand, était supposé me confondre. Le forestier était gauchiste et prétendait, en effet, que tous les arbres voteraient à gauche s’ils le pouvaient (le voudraient-ils ? Un gauchiste ne se pose pas la question de ce que veulent les gens).

Le forestier parlait. « Une étude de l’université de Vancouver a même montré qu’une “mère-arbre” peut détecter ses jeunes plants avec ses racines. On a mesuré qu’elle soutient davantage ces derniers ». Sens de la famille, ça part bien, me dis-je. Je sentais que je n’allais pas devoir ne mobiliser que l’enracinement comme concept dextrisant. « Les arbres décident bel et bien avec qui ils se connectent ». On s’éloignait d’un modèle universaliste. « Les vieux [arbres] seraient même capables de partager cette information avec les plus jeunes, de les “éduquer [...] ” ».

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Sélectron : les citations (retravaillées) d’Éric Zemmour (2/2)

10 – « Sauf pour la gloire, sauf pour l'art, il eût probablement mieux valu qu'il n'eût pas existé » de Jacques Bainville à propos de Napoléon

9 – « Les faits sont têtus » de Lénine

8 – « Ne pouvant faire que ce qui est juste fût fort, on a fait que ce qui est fort fût juste » de Pascal

7 – « Les chiffres sont des petits êtres innocents qui, sous la torture, disent ce qu'on veut leur faire dire » d’Alfred Sauvy

6 – « Méfiez-vous des cosmopolites » de Jean-Jacques Rousseau

Lire aussi : Sélectron : les citations (retravaillées) d’Éric Zemmour 1/2 [...]

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Abus dans l’Église : pères et pairs de la trahison

La Trahison des pères veut montrer que « le printemps de l'Église » a été le fait de communautés globalement animées par des abuseurs pervers, lesquels ont trouvé une partie de leur inspiration chez les frères Philippe, plus spécialement chez le père Thomas Philippe, dont une expérience pseudo-mystique et un enseignement véreux expliquerait de nombreuses dérives et l’hiver de l'Église.

Le livre de Céline Hoyeau tente de faire un effort de synthèse mais ressemble malheureusement à une juxtaposition d'articles parfois redondants, sans tomber il est vrai dans le voyeurisme ni dans le catalogue des péchés de l'Église. Il n’échappe pas aux excès du genre journalistique qui ne dit pas trop son avis mais le fait dire par d’autres.

L’ouvrage donnera une documentation utile à ceux qui s’intéressent au sujet, mais il pose aussi une question déontologique, puisqu’il ne laisse finalement aucune place au débat contradictoire : les uns sont morts (les frères Philippe, Jean Vanier), certains refusent de répondre (Ephraïm) quand d’autres ne sont pas interrogés (Fenoy, Roucy), ni même leurs proches, héritiers ou soutiens.

Lire aussi : Des abus sexuels dans l’Église et de leur rédemption

C'est un livre qui arrive trop tôt, deux fois trop tôt même : d'abord parce que les archives concernant le père Thomas Philippe ne sont pas ouvertes et on ne sait toujours pas en 2021 quelle fut la sentence prononcée par le Saint-Office contre lui dès 1956, pour quelle raison et pour quelle durée, ni s'il a désobéi à la peine qui lui avait été infligée. Trop tôt aussi parce que le travail des théologiens n’est pas achevé pour vérifier dans ses écrits ce qui relèverait précisément d’une hérésie ou d’une doctrine à l'origine de ses turpitudes sexuelles. Le livre de la journaliste de La Croix fait globalement l'impasse sur cette question en se contentant d’exhumer un paragraphe d'un cours de Marie-Dominique Philippe, extrait qui ne prouve, en soi, pas grand-chose... et qui serait resté parfaitement inaperçu en temps normal. 

Pour ces deux raisons, l’enquête n’arrive pas à convaincre véritablement et aurait gagné à attendre un peu. On sort de là comme de la lecture d’une enquête sur Dupont de Ligonnès : rien n’est résolu. [...]

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Blasphème : lettre aux catholiques de France

Inutile de feindre de ne pas voir l’évidence : l’islam est engagé dans une entreprise de terrorisme intellectuel visant l’instauration d’une censure planétaire. La Grande Mosquée d’Al-Azhar, référence du sunnisme, appelle à l’adoption « d’une législation mondiale incriminant la diffamation des religions et de leurs symboles sacrés ». La Ligue Islamique Mondiale s’y emploie depuis longtemps au sein des instances internationales, à commencer par l’ONU. Le Pakistan, vindicatif et brutal, fait de même en ciblant tout spécialement la France. De soi-disant intellectuels, au nom d’un soi-disant « progrès » et d’une vision dévoyée de la « tolérance », s’en font les relais en Europe et Outre-Atlantique.

Pendant ce temps, en Algérie, un islamologue humaniste a été emprisonné pour avoir critiqué le mariage d’enfants pré-pubères – en clair, la pédophilie institutionnalisée – ce qui est assimilé à une critique du comportement du prophète de l’islam en raison de son mariage avec Aïcha, donc à un blasphème. Au Maroc, une Italo-marocaine de 23 ans vient d’être condamnée à trois ans et demi de prison parce qu’en avril 2019 elle avait partagé sur Facebook la parodie humoristique d’un verset du Coran.

Lire aussi : Mila, la liberté contre l’islamisme

C’est parce qu’elle était accusée de blasphème qu’Asia Bibi a passé dix années en prison, et que des foules ivres de haine ont appelé à sa mise à mort. C’est souvent l’accusation de blasphème qu’utilisent de nombreux pays musulmans à travers le monde pour persécuter les chrétiens, en particulier ceux qui répudient l’islam pour répondre à l’appel du Christ. C’est l’accusation de blasphème qui a été brandie contre Salman Rushdie et a conduit à la mort de Samuel Paty. C’est cette accusation qui vaut à Mila d’être prisonnière dans son propre pays. Et les arguments utilisés par ceux qui rêvent de faire interdire les caricatures de Charlie Hebdo sont très exactement les mêmes, et au nom du même islam, qu’ils utilisèrent contre Benoît XVI il y a quatorze ans après son discours de Ratisbonne.

Quelle est la réponse de l’Église catholique ? Le 15 juin, Mgr Aupetit, archevêque de Paris, s’est ému au micro de Jean-Jacques Bourdin de la situation tragique de Mila, tout en ajoutant aussitôt : « Mais en même temps il faut que chacun d’entre nous soit respectueux d’autrui. (….) On peut discuter en respectant aussi les gens, sans les enfoncer, sans les moquer. Blesser les gens, ça ne les aide pas à entrer dans un dialogue constructif ». Comme si le Christ avait « respecté » les marchands du Temple pour les « aider à entrer dans un dialogue constructif ». Comme si « respecter » les hordes hurlantes appelant à tuer Asia Bibi, et à violer et assassiner Mila, allait les convaincre « d’entrer dans un dialogue constructif ».... Que je sache, Benoît XVI avait été à Ratisbonne courtois et respectueux, d’une irréprochable correction, argumentant avec une parfaite rigueur, et pourtant ! Quel déferlement de haine et d’hypocrisie suite à son discours ! [...]

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Partout, les saints : Saint Louis Orione

Le petit Louis naît en Italie en 1872 dans une famille extrêmement humble. De vrais pécores sans le sou, mais avec la vraie foi et une bonne rasade de sagesse. Petit Louis apprend Dieu au biberon. À l’école, il est studieux, un peu bagarreur comme tous les jeunes garçons, et surtout déterminé. À 13 ans, il convainc papa et maman de le laisser intégrer les capucins. Pour faire bref, les capucins sont les clodos des ordres : aujourd’hui encore, ils ne possèdent même pas leur brosse à dents. Juste leur robe de bure et des sandales. Ils ne vivent pas cloîtrés, mais prêchent là où ils zonent, et vivent de la charité qui leur est dispensée.

Pas de bol pour frère Louis, qui tombe malade et chope une tuberculose bien agressive. On le renvoie dans sa famille peu après. Dès qu’il est pleinement remis, il se met au boulot : papa fait des chantiers, il va l’aider. Louis en gardera une solide connaissance du monde ouvrier, du sens du travail et de l’effort physique.

Son confesseur n’est autre que saint Don Bosco, avec qui il entretiendra une amitié sincère. Ça rattrape le reste. En effet, ses camarades étudiants se foutent de sa gueule allègrement

Sa vocation le rattrape : en 1886, il intègre un oratoire pour débuter ses études. Son confesseur n’est autre que saint Don Bosco, avec qui il entretiendra une amitié sincère. Ça rattrape le reste. En effet, ses camarades étudiants se foutent de sa gueule allègrement : il s’y croit trop, prie trop, pose trop de questions. En plus, comme il n’a pas un rond, il dort dans un coin du clocher et aide le sacristain pour payer ses études. [...]

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Avortement : souffre et tais-toi !

Derrière l’étiquette « féministe » et « pro-choix », les pro-IVG nient et discréditent la parole des femmes traumatisées par l’avortement. Ainsi, ils cherchent à soumettre celles qui témoignent, quitte à les harceler jusqu’à ce qu’elles se taisent. Auteur du livre Pardon les enfants, Rose Delattre avait témoigné dans notre dossier de mars – « Avortement, le grand tabou » – sur l’enfer vécu après avoir avorté. Aujourd’hui elle nous raconte comment le Planning familial et les pro-IVG ont méprisé sa détresse, et lui ont dénié le droit d’en témoigner.

En mars, vous nous aviez raconté ce qu’avait été pour vous l’avortement. Pouvez-vous nous rappeler les séquelles post-IVG que vous avez subies ?

À la suite de mon IVG, j’ai commencé à souffrir atrocement sur les plans physique et psychologique. J’avais des idées noires. Je m’allongeais le soir et je voyais des mouches sortir de ma tête. J’étais rongé par une douleur psychologique intense, quelque chose d’horrible qui me dépassait complètement.…

L’Incorrect numéro 75

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