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Henri de Soos : « Dans tous les pays concernés, le nombre d’euthanasies ou de suicides assistés augmente »

Votre livre a-t-il un lien avec l’actualité politique ?

Les enjeux liés à la fin de vie sont d’une brûlante actualité parce que, pour la première fois en France, une majorité de députés a voté en avril 2021 le principe de la légalisation de l’euthanasie, mais sans avoir le temps d’en fixer les modalités. Dans ce contexte, j’ai écrit ce livre sur la réalité de l’euthanasie et du suicide assisté, afin d’alerter les Français sur les conséquences sociales et éthiques graves qu’une telle loi engendrerait. J’ai analysé en profondeur les cinq principaux arguments utilisés par ses partisans, pour en comprendre la portée et la valeur, mais aussi pour en mesurer les limites, les risques, les dangers.

La légalisation de l’euthanasie s’inscrit-elle dans la lignée des lois « sociétales » adoptées ces dernières décennies, et en particulier de l’IVG ?

Oui, ses partisans veulent absolument imposer la légalisation de l’euthanasie comme la grande réforme « sociétale », que tous les candidats devraient s’engager à réaliser au cours du prochain quinquennat. À leurs yeux, ce serait « l’ultime liberté » dont les Français auraient besoin, après avoir acquis celle de l’IVG il y a un demi-siècle, celle du « mariage pour tous » et celle de la « PMA pour toutes » plus récemment.

Lire aussi : Enquête : Jean-Luc Romero-Michel, articulo mortis

Pourquoi est-ce une préoccupation qui ne touche que des pays riches ?

De fait, ce sont essentiellement les pays riches de culture libérale occidentale qui se sont engagés dans cette voie. Ces pays ont développé depuis un demi-siècle une vision de plus en plus individualiste de la personne humaine, inspirée de la culture anglo-saxonne : celle-ci serait seule responsable de ses choix et des conséquences de ses actes, sans prendre en compte la dimension collective des décisions individuelles. Pourtant, l’interdit de tuer constitue un des fondements essentiels que les hommes se sont donnés depuis la nuit des temps pour pouvoir vivre ensemble en société, paisiblement. [...]

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Docteur Claire Fourcade : « Donner la mort ne peut pas être un soin »

Docteur Fourcade, comment la SFAP soutient-elle aujourd’hui les soins palliatifs en France ? Qui représentez-vous ?

La SFAP est une société savante. Notre objectif est d’augmenter les savoirs, de faire avancer la recherche et la technique. Il y a une société savante dans chaque discipline médicale mais en soins palliatifs nous n’avons pas que des médecins. La SFAP est donc pluridisciplinaire, comme les soins palliatifs. Nous regroupons à peu près dix-mille soignants de soins palliatifs et plus six-mille acteurs bénévoles d’accompagnement. C’est tout à fait original dans le paysage des sociétés savantes. Elle est à la fois dans la recherche de progression des savoirs mais aussi de militer pour le développement des soins palliatifs. Nous sommes donc aussi un mouvement militant.

Vous adressez-vous uniquement au personnel soignant ou tentez-vous aussi de sensibiliser le grand public ?

La SFAP est composée de docteurs en soins palliatifs mais parle au-delà du monde soignant, au grand public. Nous lançons une grande campagne d’information destinée au grand public.

Effectuez-vous un travail d’influence ?

Notre mission consiste aussi en un travail d’information. La SFAP est un acteur de référence au niveau professionnel: le seul représentant officiel en soins palliatifs, et l’interlocuteur des pouvoirs publics en ce qui concerne ces questions. Qu’il s’agisse d’écrire de nouveaux protocoles ou de réfléchir aux politiques de fin de vie.

L’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité (ADMD) revendique 71 % de médecins favorables à la légalisation de l’euthanasie ou du suicide médicalement assisté. Quel est l’état de la fracture entre les partisans et les opposants à l’euthanasie au sein du personnel médical ? N’êtes-vous pas minoritaires ?

C’est difficile à estimer. Le seul sondage qu’il y ait eu est un sondage du Conseil de l’Ordre qui a au moins 12 ans. Il montrait surtout que parmi les médecins, plus on est proche de la fin de vie, moins on est favorable à une aide médicale à mourir quelle qu’elle soit. Et plus on est éloigné de la mort, plus on a une position qui se rapproche de celle de la population générale. Un dermatologue ou un médecin de santé publique aura un point de vue assez proche de celui de la population générale. En soins palliatifs c’est tout à fait différent. L’été dernier, après l’épisode de la proposition de loi Falorni en faveur de l’euthanasie, nous avons organisé une grande consultation des acteurs de soins palliatifs. Nous leur avons demandé ce qu’ils pensaient du calendrier législatif sur ce sujet. Et les chiffres que nous avons recueillis sont complètement différents : 96 % des acteurs de soins palliatifs sont opposés à l’euthanasie, dont 98 % des médecins. C’est sans appel. La conclusion est que pour les acteurs de soins palliatifs, donner la mort ne peut pas être un soin. Ce qu’on dit, c’est que l’euthanasie, faite par des soignants, ce sera un « non » catégorique. Il n’y a pas moyen. Le cadre législatif actuel nous permet, à nous soignants en soins palliatifs, d’accompagner correctement nos patients. Nous manquons de moyens, mais le cadre législatif est satisfaisant.

La loi Claeys-Léonetti fait-elle toujours loi à l’hôpital ?

Oui, ce sont les retours que nous avons. Ce qui est difficile c’est que ce sont des sujets très complexes dans la pratique quotidienne et la loi Claeys-Léonetti est mal connue. Il y a une grande méconnaissance par la population en générale : des soignants, des possibilités, des obligations de soulager, de l’interdiction de l’obstination déraisonnable. Beaucoup de patients ne savent pas que tout cela est déjà possible avec la loi actuelle. [...]

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Mission Ismérie : Accompagner les conversions
ns de musulmans sont, de l’aveu même de Marc Fromager, un phénomène aussi important que profitable à la France : « Partout dans le monde, des musulmans se convertissent au christianisme. La France ne fait pas exception. Quand nous faisons de l’évangélisation de rue, les Gaulois ne s’arrêtent pas souvent. Ils sont parfois dans une irreligiosité assumée. Il est plus facile d’échanger avec des musulmans qui croient déjà en Dieu. J’aurais presque tendance à dire que l’apostolat des musulmans est une solution de facilité! S’il est vrai que dans les conversions vers l’islam, on retrouve la question des mariages mixtes ou de l’attraction pour certaines valeurs virilistes, les conversions vers le christianisme sont bien différentes. Chaque cas est unique mais tous ont été interpellés par la figure du Christ. Il s’agit même souvent d’expériences religieuses très personnelles, voire mystiques, auxquelles l’islam ne prépare pas. Malgré les épreuves et les risques, ils franchissent donc le pas ». [...]
Des militants de l’UNI Grenoble encore agressés par des antifas

Mardi soir, Yvenn le Coz et deux de ses amis militants pour l’UNI prenaient un verre dans un café. « Aucune action politique n’était prévue, nous étions juste tous les trois, entre amis » nous confie-t-il. Dans le bar, étaient présents plusieurs membres de groupements antifas grenoblois, qui n’avaient pas l’air de manifester un grand intérêt pour les syndiqués de droite, jusqu’à ce que ces derniers décident de quitter les lieux, vers minuit. « Quand ils ont vu que nous partions, six d’entre eux se sont levés, certains ont couvert leur visage, et ils nous ont suivi à l’extérieur. Évidemment, nous avons appelé la police immédiatement, sachant pertinemment ce qui risquait de nous arriver ». Une fois dehors, après plusieurs insultes, les antifas ont attaqué les partisans de l’UNI avec une rare violence. Une militante en particulier a été rouée de coups par deux hommes, ces derniers visant délibérément le visage.…

[Enquête] Jean-Luc Romero-Michel, articulo mortis

Pendant la décennie 2000, M. Romero mise sur le SIDA et tente de s’implanter à Paris. En 2004, Jean-Pierre Raffarin fait de la maladie une cause nationale et le nomme président d’un machin sur le sujet. Pour l’implantation parisienne, c’est moins brillant: l’UMP lui préfère d’autres têtes de liste. Alors il entame un mouvement sinistrogyre. En 2007 il appelle à voter Bayrou. En 2008, il soutient Delanoë. En 2009, il rejoint le parti socialiste. Il est réélu conseiller régional sur la liste parisienne d’Anne Hidalgo. Elle l’intègre à sa propre équipe de campagne en 2014 à la mairie de Paris. Il devient maire-adjoint du XIIe , en charge de la culture. En 2015, il est encore réélu conseiller régional. En 2020, il monte d’un cran: maire-adjoint d’Hidalgo, en charge des droits humains.

En 2005, il avait trouvé un autre cheval de bataille: l’euthanasie. Il existait une association créée en 1980 pour obtenir sa légalisation, qui comptait plusieurs milliers de membres. Ils payaient tous leur cotisation. Ses troupes sont à peu près les mêmes que celles de La Libre Pensée, de la Ligue des droits de l’homme et de la Fédération française de l’ordre maçonnique. L’entregent de Romero permet à l’ADMD d’obtenir en 2006 l’agrément de représenter les usagers au sein des conseils d’administration des hôpitaux. Le ministre de l’époque est un certain Xavier Bertrand, qui n’a jamais fait mystère de son appartenance à la franc-maçonnerie. En novembre 2006, la Société française d’accompagnement et de soins palliatifs (SFAP) s’étrangle dans La Vie: « L’ADMD a un gros pouvoir de lobbying, y compris dans l’administration [...] Depuis quelques années, elle s’est encore radicalisée et ne rate pas une occasion de dire que les soins palliatifs coûtent cher ». En 2007, Romero prend la présidence de l’ADMD. Avec l’aide de son conjoint, Christophe Michel, plus jeune que lui de 28 ans et qu’il fait embaucher en 2012 comme secrétaire général, il fait monter l’association en puissance. Elle revendique aujourd’hui 70 000 adhérents. En 2015, pour verrouiller son pouvoir, Jean-Luc Romero modifie les statuts. Cela crée des remous. [...]

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Harry Miller : je pense donc je nuis

Le QG de police du Lincolnshire (comté anglais de 760 000 habitants) était illuminé et exhibait, en façade, un éclairage arc-en-ciel LGBT. Harry Miller contacte le chef de police, lui demande pourquoi ce décorum. En Angleterre, février est le « mois de l’histoire LGBT » et les forces de l’ordre montrent leur solidarité avec les minorités sexuelles, lui répond-on. En affichant une allégeance politique envers un groupe particulier, à l’exclusion du reste de la population, vous dérogez au devoir d’impartialité de la police, rétorque Miller. Il suggère donc au constable d’éteindre les projecteurs bariolés et de revenir à plus de sobriété. « Il a refusé. Alors je me suis dit : s’ils ne veulent pas le faire, je vais le faire pour eux ».

Harry Miller, né en 1965, quatre fois père, a lui-même été flic il y a plus de trente ans, avant de créer sa propre entreprise, à la tête de 90 salariés et d’une flotte de bulldozers, excavatrices et autres engins de gros œuvre. Il a du respect pour les forces de l’ordre dès lors qu’elles assurent la sécurité du public et s’abstiennent de tout militantisme.

Le 23 février, donc, à l’issue de trois semaines d’illuminations LGBT du QG de police, Harry Miller, en fin de journée, s’en va faire un tour sur place. Il inspecte le dispositif lumineux : un pointillé de spots de couleurs plantés dans le gazon, tout simplement. « J’aurais pu les débrancher mais, vu le vent et la pluie [Nous sommes dans le nord de l’Angleterre, Ndlr], je ne voulais pas risquer d’abîmer leur matériel. J’ai compté les spots: quinze. J’ai été acheter quinze caches en plastique dont j’ai recouvert les spots, un par un. Plus d’arc-en-ciel ! J’ai filmé. Après quoi je me suis amusé à retirer les caches des spots violet et vert, les couleurs des suffragettes, histoire de rééquilibrer la balance à un moment où les droits des femmes sont menacés par les transgenres. J’ai filmé à nouveau puis j’ai repris tous mes caches (ça resservira !) et j’ai posté mon petit film sur twitter au grand embarras de la direction de la police. Beaucoup d’agents m’ont apporté leur soutien. Ils n’en peuvent plus de ce militantisme ».

L’existence d’Harry Miller a basculé fin janvier 2019 après une conversation téléphonique de 32 minutes avec un agent de police qui l’accusait de mauvaises pensées. Le contexte : le gouvernement britannique avait lancé une consultation nationale afin d’évaluer l’état d’esprit de la population à propos des conditions requises pour changer de sexe à l’état civil. (Notons que chez nous, l’affaire est réglée depuis 2016, en vertu de l’article 61-5 du code civil: pour changer de sexe, il n’est pas nécessaire d’avoir suivi un traitement médical ou d’avoir été opéré, il convient de démontrer que la mention de son sexe ne correspond plus à « celui dans lequel la personne se présente »). On n’en est pas encore là au Royaume-Uni.

En marge de la consultation anglaise, les points de vue s’échangent sur Twitter. Harry Miller est de ceux qui pensent qu’un homme qui se sent femme demeure un homme, et qu’il faut sanctuariser les espaces réservés aux femmes (prisons, refuges pour femmes battues, toilettes etc). Son opinion déplaît à un pianoteur de clavier, lequel déniche le nom de l’entreprise d’Harry Miller et le dénonce à la police. Miller reçoit un appel du directeur de son entreprise qui l’informe que la police le recherche. Il appelle sans attendre le numéro qu’a laissé l’agent. [...]

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Lettre à la présidente de l’Université de Nantes, ses semblables et ses épigones

La présidente de l’Université de Nantes – par ailleurs remarquable enseignante en droit – a donné, ces jours-ci, une caricaturale et honteuse illustration d’antifasciste d’opérette en utilisant les canaux de son institution pour transmettre l’exhortation suivante :

« Profondément attachée aux valeurs démocratiques et républicaines, à l’État de droit, au respect des droits fondamentaux et individuels, à un universalisme fondé sur le respect des différences, à la liberté d’expression et à la construction européenne, je vous adresse ce message inhabituel mais indispensable au regard des enjeux attachés à ce vote.

La discrimination, l’exclusion, le repli sur soi ne seront jamais une solution. La différence est une richesse, la contradiction est l’essence même de l’université.
Parce que les fondements de notre société sont en cause, je vous appelle solennellement à voter le 24 avril pour faire barrage à l’extrême droite et donc au Rassemblement national ».

Lire aussi : Défense et illustration de l’enseignement du droit aujourd’hui

À vous, Madame, à vos semblables et vos épigones, nous souhaiterions répondre, tout aussi solennellement, comme le Ruy-Blas hugolien. Donc vous n’avez pas honte... de vous imaginer en potentats, en chefs de parti ou de coterie pour donner des consignes de votes à vos étudiants, vos pairs, votre personnel. De vous retrancher derrière l’inhabituel pour renouveler l’exercice déjà entrepris par certains des vôtres il y a cinq ans. Et encore ceux-là avaient-ils l’excuse de n’avoir pas vu le président de la République à l’œuvre, et de pouvoir faire mine de n’avoir pas connu son programme universitaire. Mais avez-vous imaginé un seul instant, avant de lâcher votre plume, le tollé, sans doute parfaitement justifié, qu’aurait provoqué l’un de vos confrères appelant à « faire barrage » à la destruction du service public et du prestige universitaire, c’est-à-dire à la République en Marche ? Ses arguments seraient, pourtant, plus concrets et plus pertinents que vos abstractions. [...]

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La guerre : une odieuse conspiration contre l’égalité de genre

[Cet article a été publié en anglais dans The European Conservative]

Notre continent européen semblait avoir oublié la guerre. Mais Bellone n'a jamais vraiment quitté son sol, malgré les généreux utopistes qui croient dur comme fer que l'Europe – c'est-à-dire l'Union européenne – est en paix depuis 1945. Les Irlandais, les Serbes et les Croates, pour ne citer qu'eux, ont certainement une vision un peu différente de ce généreux panorama.

La crise ukrainienne marque le retour de la guerre dans la conscience de l'Occident de manière éclatante et brutale. L'ampleur des symboles, l'immensité des territoires en jeu et l'afflux massif de réfugiés fuyant les combats ne permettent plus de circonscrire la confrontation dans des limites raisonnables. Il devient de plus en plus difficile de s'en protéger et de se rassurer en se disant qu'après tout, tout cela nous concerne peu et ne sera qu'un mauvais moment à passer pour la poignée de pauvres gens qui se trouvent malheureusement pris dans une tourmente localisée.

Inséparable du cycle éternel de la vie humaine marqué par le péché, la guerre revient dans nos vies. Elle nous rappelle quelques évidences, qui ne sont pas du goût de tous. Ainsi, confortablement installée dans son fauteuil en rotin en face de Saint-Germain-des-Prés, la romancière et éditrice française Geneviève Brisac publie un article dans les colonnes du Monde, pour protester vigoureusement contre l'impudence de la guerre, qui, je cite, « fait ressurgir les vieux stéréotypes ». Des stéréotypes de genre, bien sûr. « Les hommes courageux, les femmes en larmes ». Quelle horreur. [...]

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L’Incorrect numéro 73

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