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Le wokisme est à nos portes : réveillons-nous !

Si l’on doit juger un arbre à ses fruits, ceux du wokisme sont inquiétants. Ce courant idéologique n’est pas très ancien, mais il a déjà montré des conséquences délétères partout où il s’est implanté : le funeste exemple de l’université d’Evergreen dans l’État de Washington illustre ce qu’il adviendra en France d’ici quelques années. En 2017, dans la dynamique du mouvement Black Lives Matter, une minorité d’étudiants y a fait sa loi au nom de « l’anti-racisme » et de la « discrimination positive », allant jusqu’à encercler, humilier, insulter des enseignants, qu’ils adhèrent ou non à l’idéologie woke. Après plusieurs mois de déferlement de haine, de violence, et d’affrontements gratuits, l’affaire s’est terminée avec l’intervention de la police. Cette histoire a eu le bénéfice de prévenir nos sociétés des dangers que nous fait courir l’imprégnation de ce courant en Occident.

Lire aussi : La petite cuisine des « woke »

L’idéologie woke, « éveillé » en français, prétend percevoir le mal « systémique » et dénoncer les injustices que subissent les minorités à cause des populations bénéficiant de privilèges du fait de leur « blanchité » (entendre leur couleur de peau) ou de leur orientation sexuelle dominante (entendre hétérosexualité).…

Bazar de la charité

D’un point de vue théologique, les apostats de l’islam sont exaspérants. Qu’ils soient nouvellement convertis au christianisme et qu’ils se plaignent des violences physiques et psychologiques de leur (ex) famille musulmane est surprenant : n’ont-ils pas lu dans les évangiles qu’« ayant appelé les apôtres, ils [les membres du Sanhédrin] les firent battre de verges, ils leur défendirent de parler au nom de Jésus » ? Et alors, il y a deux mille ans, ces apôtres persécutés par le Sanhédrin, nos « pieux ancêtres » à nous, nos salafs, qu’ont-ils fait ? Se sont-ils plaints de ce que les pouvoirs du monde ne respectaient pas leur liberté de pensée ? Non, le texte sacré affirme qu’ils étaient « joyeux d’avoir été jugés dignes de subir des outrages pour le nom de Jésus » (Ac. 5,41-2).

Lire aussi : Quitter l’islam, risquer la mort

Le cœur de la foi chrétienne est dans cette joie paradoxale qui a renversé les autorités païennes, et qui a résisté à toutes les persécutions, dont elle est ressortie raffermie, alors qu’elles souhaitaient l’étouffer. Plus encore, ces nouveaux convertis n’ont-ils pas entendu que Jésus disait : « Si quelqu’un vient à moi, et s’il ne hait pas son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères, et ses sœurs, et même sa propre vie, il ne peut être mon disciple » (Lc, 14, 26) ? Certes, le martyre n’est pas une perspective alléchante pour qui que ce soit. Accabler les nouveaux convertis pour leur apparent manque de zèle, ce serait dédouaner leurs persécuteurs réels et surtout les autres chrétiens pusillanimes, qui semblent se soucier plus du « dialogue interreligieux » que d’accueillir fraternellement leurs nouveaux amis en Christ [voir l’enquête de l’ECLJ]. Regretter la chaleur de son ancienne famille n’est peut-être pas très courageux devant Dieu, mais se désespérer d’en trouver une tiède est parfaitement légitime, surtout quand cette nouvelle communauté ne jure que par l’amour du prochain. [...]

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La justice européenne préfère l’Algérie à la France

Les observateurs de l’évolution des relations internationales dans le bassin méditerranéen sont attentifs à la stratégie de tension entretenue par l’Algérie à l’égard du Maroc. Rappelons qu’après avoir rompu unilatéralement ses relations diplomatiques avec le Maroc, le gouvernement algérien, dans les mains du FLN et de ses héritiers depuis 1962, a récemment interdit le survol de son territoire aux avions marocains, au mépris des lois habituelles de l’aviation civile.

Grassement subventionné par l’Algérie qui l’abrite sur son territoire et soutenu par les mouvements d’extrême-gauche européens,  le gouvernement fantoche du Polisario conteste les droits historiques du Maroc sur le Sahara occidental. Il avait introduit un recours devant les juridictions européennes (CJCE) contre les accords agricoles et piscicoles signés entre Bruxelles (le Conseil européen) et Rabat, conformément au droit international.

Lire aussi : Législatives marocaines : le pari réussi de Mohammed VI

La Commission européenne, la France et l’Espagne sont intervenus pour soutenir ces accords devant le Tribunal de première instance de l’Union européenne qui siège à Luxembourg.…

Le soutif est-il de droite ?

Je m’étais enfin décidé à donner à cette chronique le poids et la gravité nécessaire que tant d’esprits sérieux réclament. J’allais traiter L’État de droit est-il de droite ? quand un ami m’a appelé : « Le sous-tif est-il de droite ? » m’a-t-il immédiatement demandé, d’une voix où la curiosité l’emportait à peine sur l’angoisse. Il sortait d’une conversation avec une jeune fille qui avait décidé d’abandonner le soutien-gorge. Elle affirmait être de droite. Au diable les gens sérieux. Selon ce que cette chronique dictera, des milliers de femmes (dans un premier temps) décideront ou non d’abandonner leurs sous-tifs, et l’industrie de la corsetterie tremblera. Je n’ai jamais éprouvé aussi fortement le poids de ma responsabilité incorrecte.

Lire aussi : Blanc sein

La question est en effet délicate. Au nom de la tradition (le soutien-gorge remonte à la plus haute antiquité), on serait tenté de dire que le soutif est de droite. Mais cette antiquité n’est-elle pas suspecte ? On ne sait pas si c’est la pudeur ou l’impudeur qui a dicté l’usage, la prudence ou l’imprudence, la coquetterie ou la négligence ; l’apodesme ou le strophium n’avaient pas toujours de fonction pratique (selon le professeur Jean- Denis Rouillon, professeur au CHU de Besançon, qui a mesuré pendant quinze ans les poitrines de plus de trois cents femmes de 18 à 35 ans, ne pas porter de soutien-gorge permettrait à la poitrine de se raffermir grâce au renforcement naturel des tissus de suspension ; l’étude date de 2013, les résultats doivent être confirmés). [...]

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Le gouvernement des juges au service l’euthanasie ?

Chaque année, des centaines de personnes font l’aller-simple en Suisse pour se suicider médicalement. L’association Dignitas est l’un des groupes helvètes qui recourent à de telles pratiques : elle a assisté la mort de 35 résidents français en 2020.

Et l’association entend désormais faire économiser à ses clients les frais de transports, en légalisant l’euthanasie en France. Concrètement, l’association a déposé une requête visant à abroger un décret listant les substances vénéneuses interdites, dont le pentobarbital. Aussi, une QPC a été déposée pour censurer plusieurs articles du code santé publique qui interdisent de choisir sa fin de vie et qui punissent de prison les personnes qui y participeraient. En clair, il s’agirait d’abroger le droit existant en tant qu’il ne serait pas conforme aux principes constitutionnels. L’association espère donc court-circuiter le politique en utilisant la voie juridique pour légaliser l’euthanasie en France.

Lire aussi : Enquête : Le business de l’euthanasie en Europe

Une telle méthode a déjà été éprouvée par la même association en Allemagne, où la Cour constitutionnelle de Karlsruhe a déclaré que « le droit général au libre épanouissement et à la dignité de l'être humain comprend le droit à une mort auto-déterminée » dans un arrêt du 26 février 2020. De fait, elle a enjoint le gouvernement à donner les moyens de se suicider à chaque personne, qu’elle souffre ou non d’une maladie incurable. Le 16 décembre, la Cour constitutionnelle autrichienne prenait la même décision. « C’est le moment de le faire en France, même si la procédure pour arriver à la Cour constitutionnelle y est plus complexe se targue Claudia Magri, chargée de la communication de Dignitas. [...]

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Maxime Blasco, mort pour la France

Engagé dans l’opération Barkhane avec le 7e bataillon de chasseurs alpins de Varces, le militaire de 34 ans est tombé vendredi 24 septembre au cours d’une « mission de reconnaissance et de harcèlement » dans la région de Gossi, aux alentours de la frontière entre le Mali et le Burkina Faso. Il accompagnait un groupe commando au sol dans la traque d’une escouade terroriste, et a été touché par un tireur embusqué au cours de cette mission.

Bien qu’il y ait toujours pensé, Maxime Blasco ne se destinait pas à une carrière militaire. Alors qu’il exerçait la profession de pâtissier, il s’engage en 2012 après avoir visité un forum des armées avec sa compagne. Il commence sa carrière en tant que chasseur alpin. Démontrant de grandes qualités de combattant, il intègre la formation de tireur d’élite qu’il valide et qui lui permet d’intégrer le groupement de commandos de montagne (GCM).…

Auguste Scheurer-Kestner : l’honneur d’un capitaine

Dans une lettre du 26 juillet 1897, Auguste Scheurer-Kestner se définit comme « un bourgeois qui est passionné contre l’injustice ». Ce vieux lutteur de 64 ans vient d’entreprendre le combat le plus terrible de son existence. Né à Mulhouse en 1833, dans une famille protestante, il a créé à Thann la première usine chimique de France. Engagé dans les rangs républicains sous Napoléon III, ami et proche lieutenant de Gambetta, Scheurer-Kestner est élu député du Haut-Rhin le 6 février 1871. Il signe avec ses collègues alsaciens-lorrains une déclaration solennelle contre l’annexion à la Prusse. Le 2 juillet suivant, il devient député de Paris et fonde l’Union républicaine. Le 15 septembre 1875, il est nommé sénateur inamovible, ce qui fera de lui le dernier représentant de l’Alsace au parlement français. À bien des égards, Scheurer-Kestner incarne l’autorité morale et politique de la IIIe République, ce que vient confirmer son accession à la vice-présidence du Sénat, en 1894 : « Je représente une idée et je ne m’appartiens pas », dira-t-il un jour.

En cette même année 1894, à la condamnation de son compatriote Alfred Dreyfus pour trahison, ce patriote d’une parfaite rectitude, étranger à tout antisémitisme, a ressenti « quelque chose de vague et de douloureux ». S’il croit à la culpabilité du capitaine juif, il ne s’en explique pas les raisons. Il faudra l’intervention du journaliste Bernard Lazare et de Mathieu Dreyfus, le frère d’Alfred, pour qu’il s’interroge davantage. Patiemment, Scheurer-Kestner mène son enquête et se convainc qu’il y a eu erreur judiciaire. Il s’en ouvre auprès de son ami Jean-Baptiste Billot, ministre de la Guerre. « Le traître est bien un traître », lui répond celui-ci. Mais le vieux sénateur ne compte pas en rester là, au risque que sa « réputation soit livrée aux plus effroyables outrages ». [...]

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L’IncoDico – le mot du mois : bails

« On fait nos bails dans nos zones en restant vaillants / Mes racailles vendent des sapes venant de Thaïlande / Leur triple système est plus que terrifiant / Nos faits divers sont devenus divertissement », expliquent Joe Lucazz, Nakk et Alkpote dans la chanson On fait nos bails. Les juristes, propriétaires et locataires doivent encore naïvement croire que le terme bail s’accorde au pluriel sous la forme irrégulière de « baux ». Mais les bails de notre belle jeunesse française ne sont que de lointains descendants de nos baux ruraux poussiéreux.[…]

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