
Si l’on doit juger un arbre à ses fruits, ceux du wokisme sont inquiétants. Ce courant idéologique n’est pas très ancien, mais il a déjà montré des conséquences délétères partout où il s’est implanté : le funeste exemple de l’université d’Evergreen dans l’État de Washington illustre ce qu’il adviendra en France d’ici quelques années. En 2017, dans la dynamique du mouvement Black Lives Matter, une minorité d’étudiants y a fait sa loi au nom de « l’anti-racisme » et de la « discrimination positive », allant jusqu’à encercler, humilier, insulter des enseignants, qu’ils adhèrent ou non à l’idéologie woke. Après plusieurs mois de déferlement de haine, de violence, et d’affrontements gratuits, l’affaire s’est terminée avec l’intervention de la police. Cette histoire a eu le bénéfice de prévenir nos sociétés des dangers que nous fait courir l’imprégnation de ce courant en Occident.
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L’idéologie woke, « éveillé » en français, prétend percevoir le mal « systémique » et dénoncer les injustices que subissent les minorités à cause des populations bénéficiant de privilèges du fait de leur « blanchité » (entendre leur couleur de peau) ou de leur orientation sexuelle dominante (entendre hétérosexualité).…












