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Jean-Frédéric Poisson : « La légalisation du cannabis est une fumeuse arlésienne du paysage politique français »

Légalisation du cannabis : une fumeuse arlésienne

1,5 million. C’était le nombre de consommateurs réguliers de cannabis en France à l’automne 2019. Et depuis, les courbes continuent de s’affoler. Cette drogue dite « douce » n’en finit plus de se répandre dans le quotidien de notre jeunesse, victime privilégiée de ce fléau. La situation est particulièrement préoccupante. Et c’est pourtant le moment qu’ont choisi certains députés du groupe Libertés et Territoires pour remettre sur le tapis le sujet de la légalisation de cette substance toxique, en brandissant un joint au sein de l’hémicycle.

L’idée de la légalisation du cannabis est une bien fumeuse arlésienne du paysage politique français. Aucun des arguments avancés pour la défendre n’est sérieusement recevable si l’on prend la peine de penser les lois en termes de défense du bien commun plutôt qu’en termes d’opportunisme électoral. Ce que confirme la dernière consultation de VIA | la voie du peuple sur la question, dans laquelle plus de 89% des 1550 personnes ayant donné leur avis, étaient opposées à cette légalisation.…

La valse des jambons

Quelle histoire, le jambon : salé, cuit, bouilli, séché, fumé, il y en a pour tous les goûts et de toutes les provenances. L’étal des jambons est une carte géographique grande ouverte qui, de Lacaune à Aoste, de Salamanque aux Ardennes montre une grande variété de couleurs et de saveurs. Le sel est devenu l’allié du cochon. Selon le temps de salaison, le type de cochon utilisé, le poids de la viande crue, le produit final est plus ou moins rouge, sec, gras. Là réside la qualité d’un grand jambon : cette rencontre entre le sel qui a desséché et cuit la viande, l’onctuosité du gras, dont le blanc peut tirer sur le rouge, la craquelure de la viande, plus ou moins sèche, plus ou moins tendre.

Lire aussi : L’insecte est-il de droite ?

Un produit de montagne. Dans les régions aux terres acides, les cochons peuvent se nourrir des châtaignes. Massif central, Corse, Alpes également avec les jambons suisses et italiens et les grandes spécialités espagnoles, dont le jamón iberico de bellota, jambon ibérique aux cochons exclusivement nourris aux glands des chênes. L’ancien Premier ministre Édouard Philippe aimait se réunir dans un bar à jamón pour discuter alliance macronienne avec ses amis députés, dont un certain nombre est désormais ministre. Un journaliste les nomma ainsi le groupe des bellota, ce qui traduit en français n’est guère flatteur. [...]

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Des lois mémorielles au politiquement correct
La police de la pensée s’appuie sur trois lois, dont deux socialistes. Le délit de « provocation à la haine » a été créé par la loi Pleven de 1972. C’était une régression extraordinaire par rapport à la loi sur la presse de 1881, car traquer la haine revient à sanctionner les individus en dehors de toute manifestation nuisible, selon le caprice des juges, jusque dans leur intériorité?. De plus, la loi Pleven a armé les lobbys associatifs, car elle a autorisé? des tiers à devenir plaignants dans des affaires dont ils ne sont pas victimes [...]
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Lettre ouverte d’un général qui dénonce l’islamo-gauchisme

Conseil municipal de Chartres du 27 mai 2021

Monsieur le maire,

Je souhaiterais intervenir sur un sujet un peu particulier qui, en première approche, pourrait être considéré comme ne concernant pas notre assemblée. Mais je considère qu’il est indispensable de savoir avec qui nous partageons – ou pas – nos réflexions, à côté de qui nous siégeons afin d’éclairer nos concitoyens.

Les Chartraines et les Chartrains ont le droit de savoir qui exactement les représente et qui est réellement à la manœuvre.

Mon intervention fait suite aux questions que j’ai posées lors d’un conseil précédent à M.Guillemain et pour lesquelles je n’ai pas obtenu de réponse.

J’ai déduit de l’absence de réponse que les procédures engagées par M.Guillemain visant notamment à mettre en cause trois candidatures de conseillers municipaux étaient portées par le groupe auquel il appartient, d’autant que la tribune de M.Bridet dans un journal « piquant » venait défendre et appuyer l’action de M.Guillemain.

Vous allez me dire, où veut-il en venir ? Vous allez le comprendre lorsque j’aurai lu quelques morceaux de littérature trouvés sur les réseaux sociaux sous la plume d’un candidat, recruté sur la liste des candidats aux élections régionales pilotée par M.Bridet en Eure-et-Loir : monsieur Hafidi.

Au-delà du soutien de ce personnage à Tariq Ramadan dans son combat pour décrédibiliser les victimes, en méconnaissance des procédures judiciaires, ce monsieur a également diffusé des posts d’un prédicateur islamiste interdit de territoire national et qui a notamment estimé qu’une femme sans voile est comme une pièce de 2 euros, « elle passe d’une main à l’autre ». Ce n’est pas ma conception de la liberté religieuse et encore moins ma conception de la liberté individuelle.

Il est important que les citoyens soient informés que certains partis politiques acceptent d’être représentés par des militants aux sympathies islamistes, aux tendances complotistes, antisémites et antirépublicaines

Ce monsieur qui a figuré sur la liste de M.Bridet a également soutenu sur Facebook le Collectif contre l’islamophobie en France et Barakacity, deux associations dissoutes par le gouvernement.

Ce monsieur qui a figuré sur la liste de M.Bridet appuie également le mouvement Boycott, désinvestissement et sanction (BDS), qui appelle à différents boycotts contre Israël, et dont l’action a été jugée illégale en France.

Il est important que les citoyens soient informés que certains partis politiques, qui vous soutiennent et que vous représentez donc M.Bridet, acceptent d’être représentés par des militants aux sympathies islamistes, aux tendances complotistes, antisémites et antirépublicaines.

J’ai noté avec satisfaction qu’à la suite du signalement des propos de cet individu sur les réseaux sociaux, l’antenne régionale de Génération.s a proposé le retrait de ce monsieur de la liste des candidats.

Je lis le texte que vos amis ont publié :

« Nous prenons connaissance du fait que l’un de nos adhérents, candidat sur la liste citoyenne de rassemblement de la gauche et des écologistes pour la Région CVDL a relayé des propos que nous ne cautionnons pas. Nous en prenons acte et nous avons immédiatement proposé le retrait de ce candidat sur la liste. »

Il reste à comprendre comment un candidat qui ne cachait pas ses convictions islamistes radicales, antisémites et complotistes a pu figurer sur cette liste. C’est la question que je pose à M.Bridet.

Lire aussi : Tribune des généraux : les lâchetés de la classe politique française

Il reste à imaginer ce qui se serait passé si les internautes n’avaient pas signalé ces propos. Il serait selon toute vraisemblance resté sur votre liste.

En votre qualité de tête de liste, vous avez normalement la responsabilité du recrutement sur votre liste – ou alors vous a-t-il été imposé ? Par qui ?

Je souhaite donc en appeler à nos concitoyens qui doivent savoir, qui veulent savoir qui les représente et sur quels critères ils sont choisis.

Si je résume la situation, vous niez à des candidats qui respectent les lois de la République et qui sont engagés au service des autres le droit de figurer sur une liste aux municipales et, parallèlement, vous acceptez sur votre liste une personne qui n’a manifestement pas le même sens des valeurs républicaines.

Avec M. Guillemain, vous mettez en cause ma légitimité d’être au service des Chartraines et des Chartrains, après un engagement de plus de 40 ans au service de la sécurité des Français. C’est peut-être ça qui vous gêne, le souci de sécurité, ou alors c’est parce que je ne partage pas votre avis ?

Je m’interroge et je m’inquiète de savoir avec qui je partage ces bancs de l’assemblée municipale.

Je m’interroge et je m’inquiète de savoir ce que vous préparez encore avec vos procès d’intention permanents à l’égard de ceux qui ne pensent pas comme vous.

Il y a de nombreuses années, j’ai servi pendant six mois au Cambodge et j’ai pu mesurer les dégâts et les horreurs que peuvent engendrer une idéologie et un dogmatisme extrême. Ce n’est pas ma vision du vivre ensemble, ce n’est pas ma vision de la République, ce n’est pas non plus d’ailleurs ma vision de la protection de la planète.

La protection de notre planète est une cause importante, qui mérite mieux que dogmatisme ou approche punitive et accusatrice permanente.

Alors, pour terminer, je repose ma question :

Ce monsieur qui a été sur votre liste de manière et qui n’en a été retiré que grâce à la vigilance des acteurs des réseaux sociaux, l’avez-vous recruté ou vous a-t-il été imposé ?

Je vous remercie de me donner une réponse, contrairement à vos habitudes qui consistent à répondre par un silence dédaigneux aux questions qui vous sont adressées. [...]

Partenariat entre le Biarritz Olympique et Grindr : les gays en mêlée

Pour continuer sur une bonne lancée en ce mois des fiertés et dans la lutte contre l’homophobie dont la fête était le 17 mai, le célèbre sport de mêlée se met à l’heure les minorités. Ô bonheur ! On ne pouvait rêver mieux, après la nouvelle de l’acceptation des femmes transsexuelles (ou transgenres ? L’on s’y perd) au sein des équipes féminines de rugby. L’égalité des sexes répète la gauche : la belle affaire ! Pas sûr que les femmes gagnent à l’intégration d’hommes dans leur sport. Mais passons.

Quelle belle image que celle d’un club de rugby financé par une application (parlons franchement) de cul !

Pour ajouter encore un peu de virilité au monde de l’ovalie, voilà maintenant que le Biarritz Olympique, club de Pro D2, a passé un partenariat avec l’application de rencontre pour les gays Grindr. Celle-ci va devenir sponsor officiel et principal du club, et apparaîtra sur le maillot de l’équipe. La classe n’est-ce pas ? [...]

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L’IncoDico – Le mot du mois : seum
Oui, j’ai le « seum ». Le « seum » comme un mioche qui vient de perdre au Mille Bornes face à son père qui a passé la partie à tricher, puis l’a puni parce qu’il a jeté les cartes par-dessus de rage. Le « seum » comme une candidate des Marseillais ou des Anges de la téléréalité qui a raté le sort qu’elle voulait jeter à une concurrente, pour un mec ou un botox du popotin raté. Le seum comme un candidat aux élections qui perd contre un abruti fini qui raconte n’importe quoi avec un ton docte, ce que tous les cons adorent. Le seum comme Messi quand Griezmann marque une lucarne de l’extérieur de la surface – ce qui, admettons-le volontiers, devient de plus en plus rare. Le seum comme Marlène Schiappa quand elle oublie de balancer un tweet pour défendre son idée de « quartiers sans relous ». [...]
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Société post-Covid : imaginer la prison de demain

La société post-COVID entend bien réaliser tous les fantasmes du libéral-libertarisme de la Silicon Valley, de cette agilité en vogue dans les tech-entreprises, ce nouveau modèle qui fait orès dans les conclaves managériaux : l’agilité, c’est-à-dire la transversalité, c’est-à-dire la déhiérarchisation (de surface). La crise sanitaire nous demande cette agilité, elle nous l’impose même. Face à une pandémie mondiale, il faut répondre par la souplesse : souplesse du droit du travail, souplesse des libertés individuelles. Désormais la planète ne sera plus un village global mais un open-space global, où le « distanciel » et la dérégulation de l’emploi permettront, sous couvert de respect des normes sanitaires, une meilleure pénétration du travail dans la sphère privée.

C’est le rêve de tous les chefs d’entreprise que de s’immiscer dans chaque foyer et de se rendre ubiquitaire. Vous l’avez probablement déjà expérimenté vous-même avec ces nombreuses messageries privées qui sont désormais utilisées autant par votre famille, vos amis, que par vos collègues ou votre patron : toutes ces applications invasives qui mêlent allègrement les contacts professionnels et les contacts personnels donnent à chaque secrétaire, à chaque commercial, l’illusion d’être un chaînon indispensable simplement parce que les barrières de son intimité sont tombées, le rendant corvéable à merci, jusqu’au cœur de son domicile et au-delà de ses heures de travail. [...]

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La manif NRJ de décembre 1984, le premier signe fort d’effondrement français

Un des « titres de gloire » posthumes du mitterrandisme est certainement, avec l’abolition de la peine de mort, la « libération des ondes » soit l’autorisation des radios dites libres, à l’aube de la cool-décennie (les années 80). Sauf que bien sûr, très vite, les petits artisans plus ou moins libertaires et vraiment un peu alternatifs comme Carbone 14 ou Ici et Maintenant sont distancés par des stations commerciales comme RFM ou comme NRJ de Jean-Paul Baudecroux, dont tout l’arrière-plan culturel peut se résumer à la formule de Guizot : « Enrichissez-vous ! » Baudecroux a déjà un profil très années 80 : il a étudié le business aux États-Unis et en veut « gros et grave ».

Quelques mois avant la première fête de SOS Racisme, c’est la première démonstration de force de cette sainte alliance de la banlieue et du show-biz pour reprendre la formule de Finkielkraut

Et tout de suite NRJ programme la variété la plus formatée, avec l’espoir de drainer le public le plus large possible et, à terme, d’engranger des recettes publicitaires en proportion de l’audience. Quand la pub est enfin autorisée en 1984 sur la bande FM, Baudecroux transfère son siège du petit appartement XXe arrondissement à d’élégants locaux au 39, avenue d’Iéna (75 016). Dans le même temps la radio quitte le statut associatif des temps héroïques pour passer entreprise commerciale. Baudecroux va pouvoir donner la mesure de son talent. Pour paraphraser un grand artiste récemment disparu : pour lui la vie va commencer ! [...]

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L’Incorrect numéro 73

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