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Traité de la vie élégante : politesse 2.0

J’ignore si la réalité sort bien de la bouche des enfants, mais je sais en revanche qu’elle ne sort pas de celle des ados ». Au bout d’un certain nombre de bouteilles de Saint-Joseph ou de tout autre liquide de même nature, il peut arriver à des personnes un peu échauffées de proférer des horreurs, et parfois même, des banalités. C’est ce que pensa E. immédiatement après avoir prononcé cette sentence définitive, et en constatant qu’elle provoquait chez les autres convives des hochements de tête silencieux. Eux aussi avaient dû expérimenter la chose.

« Enfin Malherbe vint » : en l’occurrence, Chantal de S., toujours prête à saisir l’occasion de houspiller son ennemi favori.

– Et dites-moi, mon cher E., qu’est-ce qui a pu vous conduire à des conclusions aussi prodigieusement originales ?

Lire aussi : Traité de la vie élégante : rubans, rosettes et canapés

Le susdit se renfrogna, conscient d’avoir était pris en faute, et vida un verre supplémentaire enfin de s’éclaircir la gorge :

– Boniface, mon fils aîné, cherchant un stage dans l’administration, un ami a réussi à lui en trouver un, pour lequel était exigée une lettre de motivation. Le fiston se met à l’œuvre, barbouille une missive qui ne ressemble pas exactement à Bossuet, et la termine par un vigoureux « bien cordialement » avant de me demander mon avis. Et c’est cette dernière formule qui me reste en travers de la gorge. On a beau envoyer son courrier par voie électronique, je ne vois pas pourquoi le truchement de la machine entraînerait l’abolition des usages épistolaires, pas plus du reste qu’il n’implique le renoncement à l’orthographe. Je le lui signale, rappelant au passage l’importance de la personne à laquelle il adresse sa demande, et je lui suggère donc de terminer sa lettre par le classique : « Je vous prie, Monsieur le…, de bien vouloir agréer mes salutations les plus respectueuses ». [...]

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Partout, les saints : Damien de Molokaï

On sait le bien qu’on fait quand on voit l’agacement et la détestation qu’on suscite chez Satan. S’il n’avait pas déjà été Saint, Damien de Molokaï se serait senti fort bienheureux en voyant la toujours grotesque Alexandria Ocasio Cortez s’indigner en 2020 de la présence de sa statue au Capitole pour représenter Hawaï, alors que c’était un mâle blanc dominant. Ce petit génie de la politique y voyait évidemment un symbole de la colonisation et de la suprématie blanche. L’occasion pour la gauche libérale américaine de montrer au monde entier à quel point elle était à côté de la plaque (plaque-lèpre, vous goûterez mieux la subtilité et la puissance de cette vanne quand vous aurez lu le portrait en entier).

Les voies du Seigneur étant impénétrables, cette histoire hawaïenne commence bien loin des plages de sable chaud et des vagues pour surfeurs. Oultre-Quiévrain, plus précisément dans le hameau de Linde, paroisse de Tremeloo dans le Brabant flamand un 3 janvier 1840 avec la naissance du petit Joseph De Veuster, septième enfant d’une famille de paysans aisés. En grandissant, le petit Joseph sera imprégné de l’air de son temps : c’est la grande époque des congrégations missionnaires, à l’époque où l’Église catholique croyait qu’elle avait vocation à propager la foi dans le monde entier (alors que nous savons maintenant qu’elle doit se contenter de faire des synodes sur la synodalité).

Lire aussi : Partout, les saints : Pauline Jaricot

Ainsi le séminaire des missions étrangères des Pères des Sacrés Coeurs de Jésus et Marie ouvre à Louvain, à côté de la célèbre Université catholique l’année de la naissance de Damien qui était encore Joseph. C’est donc tout naturellement qu’il y entre à 19 ans parce que c’est ainsi que se passent les choses. Par exemple, moi je suis né en même temps que la percée du Front national à Dreux en 1983 et du coup c’est tout naturellement que… bref. [...]

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Poivre : lettre de nos moulins

Empire français 1810. Napoléon séparé de Joséphine la bavarde peut enfin épouser Marie-Louise. Loin de cette actualité trépidante, deux frères transforment dans le Doubs le moulin familial en fonderie d’acier. Nous sommes à quelques kilomètres de Besançon et ces deux frères portent de sacrées rouflaquettes. Avec l’acier, Jean-Pierre et Jean-Frédéric créent des scies égoïnes. Outils destinés au succès tant les forêts sont immenses dans la région. Le logo de l’entreprise gravé sur les outils est un lion (les griffes symbole du tranchant). Dorénavant on les appelle les scies Peugeot. C’est le début d’une dynastie d’inventeurs qui fit la renommée de l’industrie française.

En 1840, les descendants des frères Peugeot inventent le moulin à café. Maîtrisant parfaitement le mécanisme, ils réussissent à le miniaturiser. C’est la création en 1876 du moulin à poivre, une vraie révolution dans les arts de la table. Car le moulin en sectionnant les grains libère les saveurs. Avant cette invention, le poivre était broyé dans un mortier qui en amoindrissait le goût.

Lire aussi : Brouilly : la résistance des vignerons

Le moulin Peugeot, grâce à son mécanisme unique, va gagner le monde. Les dents les plus grosses du moulin concassent tandis que les dents plus petites moulent le grain. Et ceci est réglable. Une mouture grossière répand la saveur tandis qu’une mouture très fine dégage le piquant. En 1876, les Peugeot sont les seuls à posséder cette technologie et vendent 500 000 moulins à poivre. Une réussite industrielle qui éclate avant celle des premiers cycles Peugeot en 1886. Quant à celle de l’automobile, il faudra attendre 1889, soit quinze ans après les premiers moulins ! [...]

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Le Dieu du stade

À l’approche de la Coupe du monde de football, d’aucuns en profitent pour vilipender le sport « business » et rapprocher notre époque de la Rome du panem et circenses. Une Rome païenne pourtant plus religieuse que notre monde actuel. Mais c’est pire que cela. On serait tenté de penser que le sport aujourd’hui est incompatible avec la religion, et notamment la religion chrétienne, avec des compétitions le dimanche, des sportifs sur-adulés, etc. Il semblerait bien que le sport soit devenu le nouveau dieu d’un monde profondément agnostique voire athée. Le nouveau veau d’or est le « dieu Stade ». 

Pourtant il semblerait contre toute attente qu’il reste pour les chrétiens un « Dieu du stade » qui nous offre une couronne impérissable. Le sport chrétien commence avec l’apôtre Paul qui se sert de la métaphore pour illustrer la réalité du combat spirituel en 1 Corinthiens 9,24-27 : il y compare la vie chrétienne à une course que nous réalisons pour « remporter le prix » qui est « une couronne impérissable ». En 2 Timothée 2,5 saint Paul poursuit : « L’athlète n’est pas couronné s’il n’a pas lutté en respectant les règles ». Il emploie également une analogie avec l’athlétisme en 2 Timothée 4,7 : « J’ai combattu le bon combat, j’ai terminé la course, j’ai gardé la foi ». Si Paul utilise ces images, c’est que nous sommes des êtres à la fois physiques et spirituels. Si, d’un point de vue biblique, l’aspect spirituel de notre être est plus important, nous ne devons pas pour autant négliger notre santé physique et devons honorer le corps que Dieu nous a donné.

Lire aussi : Désordres doctrinaux dans l’Église : l’urgence d’une réforme

« “Donner le meilleur de soi-même” est sans aucun doute une expression qui s’applique à la fois au sport et au domaine de la foi », a déclaré le cardinal Kevin Farrell – prélat catholique irlandais, ayant obtenu en plus la nationalité américaine (il est préfet du dicastère pour les laïcs, la famille et la vie depuis août 2016) – en présentant un nouveau document intitulé Donner le meilleur de soi-même. Ce texte « fait référence » selon le préfet, « au discours du pape François, adressé aux associations sportives le 7 juin 2014, à l’occasion du soixante-dixième anniversaire du Centre sportif Italien », mais aussi à d’autres interventions comme l’exhortation apostolique Gaudete et exsultate § 11 où le pape écrit : « Ce qui importe, c’est que chaque croyant discerne son propre chemin et mette en lumière le meilleur de lui-même, ce que le Seigneur a déposé de vraiment personnel en lui ». [...]

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La fin de l’oxydant : plaidoyer pour un retour de l’occident chrétien (3/3)

Il serait paradoxal que les chrétiens eux-mêmes, ceux du moins qui n’ont pas déjà vendu leur âme à ce monde, se montrent étrangers à ces interrogations, et plus encore à ces certitudes. Il leur faut au contraire redresser leur intelligence et leur cœur, reprendre le goût du « sel de la terre » (Mat., 5, 13), redécouvrir, au besoin, les racines vitales de leurs héritages, qui sont riches d’une puissance inouïe de résurrection.

Le christianisme est la seule force capable de s’opposer à la mort et aux énergies sociales qui la causent, parce qu’il est seul en mesure de proposer un sens authentique de l’Histoire et de la place de l’homme en elle, dans sa vie individuelle comme dans sa vie collective. 

Il importe donc de renouer en tous domaines, politique, éducatif, familial, avec des valeurs authentiquement chrétiennes, de les étudier, de les promouvoir, de les vivre et de les défendre résolument, sans rougir. « Tout restaurer dans le Christ », disait déjà saint Pie X à l’aube du XXe siècle. L’injonction, ne le voit-on pas ?, n’a fait que rajeunir et gagner en pertinence. Ces valeurs constituent la seule alternative viable à l’échec si dommageable et si patent d’un projet de société qui a, depuis le XVIIIè siècle, tablé sur leur destruction mais dont la parenthèse se ferme visiblement sur la mort de l’homme. [...]

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Vers un langage mondial des quartiers

Lorsque votre connard de neveu gauchiste parle comme un indigène du 93, ça vous retourne le Bescherelle n’est-ce pas ? Eh bien, sachez que ce petit fumier parle encore une jactance qui vous est à peu près intelligible. Car dans quelques années, c’est terminé. Fini le françwesh, bonjour le rastafanglais !

Car la grande mode est au MLE ou « Multicultural London English » ou encore « Jafaican ». Les vieux punks à la crête fatiguée connaissent tous le cockney, cet argot blanc si typique de l’East End de Londres et lieux circonvoisins. Shane MacGowan des Pogues ne parle pas avec l’accent irlandais, mais bien avec celui des zonards et des prolos de l’est londo- nien, idem pour Johnny Rotten, la putain d’icône de 77 qui torche actuellement le cul merdeux de sa femme Alzheimer. Ce qui constitue en soit le firmament d’une carrière de punk destroy ! Mais à part pour les vieux nostalgiques au poil blanc, le cockney c’est mort.

Lire aussi : Rendez-vous en terre inconnue : les pantins de Babel

Car aujourd’hui, les jeunes londoniens parlent le MLE. C’est-à-dire un mélange de cockney, de créole jamaï- cain avec un poil d’arabe et de manouche. Et dans le mix dance hall, c’est surtout le créole jamaïcain, le « patwa », qui a pris le dessus. Fascination du blanc pour le Tiers-Monde... Selon le Telegraph, le MLE aura remplacé tous les argots urbains du Royaume-Uni d’ici 100 ans, selon le Guardian le délai pourrait même être ramené à 40. Car si le cockney était le parler prolo londonien, chaque ville anglaise avait son baragouin à elle. Aujourd’hui, c’est terminé. Fini l’accent et la jergoiserie des Pinky Blinders, maintenant à Birmingham comme à Manchester, les jeunes blancs parlent tous ce dérivé de jamaïcain à pattes jaunes ! [...]

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La fin de l’oxydant : plaidoyer pour un retour de l’occident chrétien (2/3)

D’où vient, pourtant, que l’on parle toujours d’Occident comme d’une réalité vivante ? Par le même artifice qui fait toujours parler de « liberté » pour justifier la licence et la tyrannie des passions ; de « démocratie » pour masquer l’emprise de l’oligarchie et de la manipulation ; ou de « droit » pour couvrir le désordre de règles échappant toujours davantage aux citoyens, voire à la raison elle-même.

Les esprits sont ainsi faits, observait Boèce, que chaque fois qu’ils abandonnent des idées vraies, ils en revêtent de fausses, encore que les mots demeurent inchangés pour les exprimer. La crise de l’intelligence provoquée par la disparition de l’Occident historique a favorisé cette « fraude des mots » qu’évoquait déjà Platon et qui permet, par la subversion de leur sens, d’en faire des armes sociales de destruction massive.

Ce qui est appelé aujourd’hui « Occident » n’est rien d’autre, en réalité, que le monde américanisé, libéralisé, crétinisé et uniformisé par ses lubies, ses subversions permanentes, ses désinformations, ses modes, sa vulgarité, son conformisme faussement rebelle et son sabir

Ce qui est appelé aujourd’hui « Occident » n’est rien d’autre, en réalité, que le monde américanisé, libéralisé, crétinisé et uniformisé par ses lubies, ses subversions permanentes, ses désinformations, ses modes, sa vulgarité, son conformisme faussement rebelle et son sabir. Un monde, par conséquent, qui n’est plus animé par le christianisme et par la culture qu’il avait assumée et développée, mais par un idéal contraire, matérialiste et relativiste, jouisseur, égoïste, affranchi de la morale comme de la nature, quoique non sans impératifs moralisateurs, forgés pour imposer les avancées de l’idéologie. Un monde libéré d’un Dieu transcendant, créateur et rémunérateur, laissant place aux dieux-nains que chacun se forge. [...]

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Andy Ngo : « L’antifascisme est un mouvement similaire au djihadisme »

Qu'est-ce qu'un « antifa » finalement ?

L'antifascisme est une idéologie, un mouvement de militants extrémistes anarcho-communistes. Ils utilisent le mot « antifascisme » pour plusieurs raisons. La première pour inscrire leur idéologie dans la descendance de l'antifascisme italien et allemand. Ils utilisent leurs symboles. L'autre raison est que l'antifascisme paraît a priori une cause noble.

Quelles est la relation entre les antifas et la violence ?

Ils agissent de façon violente et non-violente. La voie non-violente est le « doxxing » (diffusion publique d'informations personnelles), le harcèlement, le hackage, le vol d'informations personnelles... Les formes violentes sont cependant centrales dans leur idéologie. Ils ne croient pas à l'éthique non-violente de la démocratie libérale, celle de la discussion et du débat. Ils considèrent qu'ils doivent arrêter leurs ennemis par tous les moyens possibles, ce qui inclut de cibler la famille de l'adversaire, voire d’employer la violence ou le meurtre.

Il n’y a pas besoin d'être de droite radicale pour être leur ennemi. Aux États-Unis, durant la pandémie, ils ont attaqué des manifestants contre le confinement. Ils ont dit que c'était du fascisme, bien que cela n'ait aucun sens idéologiquement. Ils ont attaqué des femmes qui s'opposaient à une vision radicale de l'idéologie du genre. Ils ont dit que c'était du fascisme. Ils s'en sont également pris à l'humoriste Dave Chapelle en prétendant que ses blagues étaient fascistes.

Au fond, leur nom n'a rien à voir avec ce qu'ils prétendent être. On est avec eux ou contre eux. Et si l’on est contre eux, ils s'en prennent à vous, à votre famille, àv otre travail. Ils n'existent qu'en opposition à quelque chose. Lorsque Trump a été élu, il était leur cible. Ensuite, ç'a été un autre.

En Italie il y a eu Mussolini, en Espagne Franco, en Allemagne Hitler, et même Oswald Mosley en Angleterre. Tous ont un lien plus ou moins fort avec le fascisme. Cependant, il n'y a jamais eu de leader fasciste aux États-Unis : pourquoi y trouve-t-on des antifascistes alors ?

Les manifestations européennes de l'antifascisme viennent d'une histoire qui a frappé le Vieux Continent. L'antifascisme américain ne se fonde sur rien, il est un mirage. Ils n'ont aucune histoire aux États-Unis, alors ils l’importent depuis l'Europe. Le discours et les méthodes d'organisation viennent d'ici. Ils ont besoin de se créer un imaginaire comme raison d'être. C'est pour cela qu'ils dénoncent Trump, ses supporters et les Républicains comme fascistes. Qui est vraiment un fasciste aux États-Unis ? Pour les antifas, de plus en plus de monde.

Le cas de l'Europe est différent : il y a une mémoire directement liée à ce sujet. Mais les cibles actuelles des antifas d'Europe rejoignent celles des États-Unis. Ils ont besoin d'étendre la définition du fascisme. [...]

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L’Incorrect numéro 73

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