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Financiarisation, numérisation, biopolitique : la démocratie comme technostructure

Pour commencer, il convient de rappeler à quel point la « liberté » n’a jamais été garantie par l’appareil démocratique : si elle figure bien au panthéon de nos valeurs et constitue une sorte d’horizon indépassable du fantasme républicain, rien ne la justifie légalement ou juridiquement dans l’exercice de nos démocraties modernes. Comme le rappelle Castoriadis, nous appartenons toujours à un ensemble plus grand qui en contient un autre, et cette hiérarchisation constitue la toile de fond même de l’entreprise démocratique, la liberté n’étant jamais que le contrepoint fantasmatique, presque névrotique, de cette imbrication sans fin du citoyen dans un système qui le dépasse.

Le pouvoir à l’état gazeux

Nous sommes précisément rendus à ce point où la technologie est devenue suffisamment politique, et le politique suffisamment technique, pour qu’au croisement des deux s’infléchisse ce que Foucault appelait notre « champ d’action éventuel ». Il devient difficile aujourd’hui de discerner ce qui relève du technique et ce qui relève du champ politique tant la démocratie contemporaine semble précisément se situer à l’intersection parfaite des deux. Le trône vide, source de tous les fantasmes complotistes, a ringardisé la question du « je » dans l’exercice du pouvoir : qui décide ? Qui exerce sa volonté réelle au cœur du processus décisionnel ? Y a-t-il encore des acteurs du pouvoir ? [...]

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Mgr Marc Aillet : « Le secret de la confession garantit la liberté de la relation du pénitent avec Dieu »

Les propos de Mgr Éric de Moulins-Beaufort sur le secret de la confession ont déclenché une polémique et de nombreuses attaques. Pouvez-vous rappeler en quoi le sacrement de la confession est indissociable du secret ?

On est dans un ordre qui est au-delà du secret professionnel, que le droit permet de lever dans certaines circonstances, surtout quand il s’agit d’une faute grave. Le secret de la confession est d’une autre nature : c’est la garantie par le droit de l’Église de la confidentialité et de la liberté de la relation du pénitent avec Dieu lui-même – et non pas seulement avec un professionnel de santé morale. Le prêtre n’a pas barre sur cette relation de conscience de la personne qui s’adresse à Dieu dans sa demande de pardon. On ne peut donc pas y toucher. Le prêtre n’est pas le maître dans la relation ; il est le ministre, le serviteur, l’instrument de cette relation très spéciale de l’homme avec Dieu. On est bien au-delà d’une relation purement sociale.

Le secret de la confession est reconnu par le droit français, et ne posait jusqu’ici aucun problème, alors qu’il y a toujours eu des crimes confessés. Sous quel statut juridique cette acceptation se faisait-elle ?

Il y a une jurisprudence qui fait que la République française (comme l’a d’ailleurs souligné Mgr de Moulins-Beaufort dans son communiqué) a toujours respecté le secret de la confession qui touche à la liberté de conscience. L’Église est au service de la conscience. Cela pourrait ne pas être compris dans le monde d’aujourd’hui, surtout avec les scandales qui nous éclaboussent. Pour autant, cela ne veut pas dire que l’on n’aide pas – pour ce qui est de la part humaine du sacrement – le pénitent à parler dans un autre contexte.

Il s’agit de la relation entre le croyant et Dieu, sur laquelle nous, ministres du culte, n’avons pas barre

Le secret de la confession est donc lié à la liberté de conscience. Il implique un facteur proprement religieux qui n’est pas inhérent aux lois de la République, surtout dans le contexte de la laïcité où l’Église et l’État sont séparés. D’ailleurs, l’article premier de la Constitution garantie non seulement la liberté religieuse, mais aussi la liberté de conscience. Et c’est là que l’on se situe d’un point de vue juridique. Il s’agit de la relation entre le croyant et Dieu, sur laquelle nous, ministres du culte, n’avons pas barre. Nous ne sommes que « ministres », c’est-à-dire au service de cette relation. Le pénitent ne vient pas voir le prêtre comme il irait voir un professionnel qui aurait la possibilité de résoudre tous ses problèmes. Il vient voir le Seigneur lui-même qui est source de guérison intérieure à travers le prêtre. [...]

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Sélectron : les meilleures expertises de Jean-Michel Aphatie

7 - Le généalogiste

« Le Soldat inconnu, on ne sait même pas s’il est français. Il est inconnu. » Ce lundi 3 janvier sur LCI, lors d’un débat qui concernait la présence du drapeau européen sous l'Arc de Triomphe, Jean-Michel Apathie s'est publiquement questionné sur l'origine du soldat inconnu.

https://twitter.com/AmauryBrelet/status/1478097408638824453

6 - L’historien

« Je l’ai toujours trouvé artificiel, bête, utilisant abusivement l’histoire : c’est un trafiquant de l’histoire, il est anti-français, je pense qu’il n’aime pas l’histoire de la France. Zemmour, c’est l’anti-France. […] Je ne suis pas obsédé par Éric Zemmour, je suis amusé par Éric Zemmour, par toutes les bêtises qu’il dit tous les jours. […] Il libère les consciences racistes ». (06/10/2021, dans l'émission Les Grandes Gueules). Une non-obsession pas du tout marquée par les nombreux tweets dans lesquels interpelle le polémiste à tort et à travers. « Étonnant, non ? » comme il le dit lui-même dans à peu près toutes ses interventions quant au polémiste.

https://www.youtube.com/watch?v=mgzmL73ojXU
(à partir de 0:36 sur la vidéo)

5 – Le consultant sportif

« L’équipe bigarrée du PSG triomphe de Manchester City. Triomphe de Paris. Gloire de la France. Brassage des cultures. La démonstration qu’Éric Zemmour raconte n’importe quoi. Étonnant, non ? » D’autant plus étonnant à l’écoute de la nouvelle recrue tunisienne du PSG, Achraf Hakimi, qui déclarait au micro de L’Equipe que sa venue à Paris était liée à « la communauté arabe musulmane qu’il y a ici. [Il savait] que d’un point de vue culturel, [il allait se] sentir comme à la maison ». Pour le communautarisme, on n’est pas trop mal. Par contre, pour le « brassage des cultures », on cherche encore. [...]

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Le Zemmouristan existe : c’est la Suisse

Protectionnisme, préférence nationale, contrôle de l’immigration, recours au référendum et souveraineté nationale sont les grands thèmes de la « drôle de campagne » que mène actuellement le presque-candidat Éric Zemmour. Tancé sur ces thèmes par Jean-Luc Mélenchon lors d’un débat sur BFM TV le 23 septembre, « le Z », comme le surnomment ses supporters, encaisse cette attaque du leader de la France insoumise : « Le Zemmouristan, ça existe […]. Ça s’appelle l’Arabie Saoudite ».

Au-delà de l’effet de communication recherché, Jean-Luc Mélenchon n’a pas tort sur un point : le Zemmouristan existe déjà. À une nuance près cependant, et pas des moindres : si un pays illustre les aspirations zémouriennes, c’est bien la Suisse. Passé colonial et banlieues mises à part, dressons l’inventaire.

Lire aussi : Attention, Zemmour méchant

Le protectionnisme d’abord. La Suisse décourage proactivement l’importation par des taxes douanières. Le coût du travail y étant très élevé – salaire minimum de 3 870 € pour 42 heures de travail à Genève, l’agriculture suisse par exemple ne pourrait supporter la concurrence européenne sans ces mesures protectionnistes. À noter, le taux aux frontières varie pour faciliter l’importation en cas d’insuffisance temporaire de la production nationale. Avec ce système, les Suisses maintiennent les emplois dans l'agriculture, rôle joué par les subventions de la Politique agricole commune dans l’Union européenne. [...]

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L’IncoDico – Le mot du mois : pervers narcissique

Dans un entretien accordé à France Culture, l’inénarrable Mona Chollet a déclaré qu’elle n’utiliserait plus le terme très en vogue de « pervers narcissique » pour définir les hommes. « Cheffe d’édition » sachant cheffer du Monde Diplomatique, la Suissesse s’est fait une spécialité de la déconstruction de l’histoire écrite par les mâles avec autant d’essais programmatiques aux titres évocateurs : Beauté fatale, les nouveaux visages d’une aliénation féminine ; Chez soi, une Odyssée de l’espace domestique, ou encore, son petit dernier, Sorcières, la puissance invaincue des femmes. Pourquoi cet abandon subit ? Non, madame Chollet n’a pas renié le concept, elle le trouve simplement trop gentillet, trop incomplet aussi : « [Les pervers narcissiques] sont des hommes dans une hyper normalité, ils ont pleinement intégré leur situation : en tant qu’hommes, ils ont tous les droits ». […]

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Yrieix Denis : « L’Église catholique a besoin de faire justice »

Il semble que la conférence des évêques de France ait confié les clefs de la commission à Jean-Marc Sauvé, lequel a choisi des chercheurs de l'Inserm travaillant dans les « études de genre » et qui concluent logiquement, alors qu’on ne leur a rien demandé, que l’Église catholique serait une structure de domination patriarcale. Trouvez-vous ça sain ?

Ce serait une erreur de réduire la Commission Sauvé, qui a rassemblé des dizaines de spécialistes, à une seule de ses « expertises » (aussi stupide soit la thèse défendue). Ce serait trahir le travail des médecins, des juges, des historiens, des théologiens, mais aussi des évêques, des religieux et des religieuses qui les ont accompagnés. Mais ce serait surtout une nouvelle façon d’étouffer le cri des victimes. Ce sont d’abord à ces dernières et à leurs témoignages qu’il faut revenir. Ils sont d’une tristesse infinie. Ils appellent à la révolte, au sursaut, à la compassion. Et plus que tout, à la foi la plus charitable, aussi charitable qu’il a fallu être héroïque pour endurer les sévices qu’ont subies les victimes et en témoigner aujourd’hui à visage découvert. On répondrait mal à ce scandale, au contraire, en cédant à l’effroi et en se focalisant sur les points de faiblesse du rapport.

Lire aussi : Abus dans l’Église : pères et pairs de la trahison

Points de faiblesse qui méritent évidemment une réponse. D’autant que la publicité du rapport, après des décennies de discrétion, de secret, de déni ou d’omerta, démultiplie la charge tragique et scandaleuse des crimes qui ont été commis au sein de l’Église par des clercs (et des laïcs !) qui ont trahi leur sacerdoce et les brebis qu’ils avaient sous leur responsabilité. Le phénomène est d’autant plus cruel que neuf clercs justes payent de leur honneur pour un coupable. Il faut donc trier le bon grain de l’ivraie, avec sang-froid, en ayant en tête trois objectifs : répondre à la souffrance des victimes, renforcer un droit canon et une juridiction canonique affaiblis tout au long du XXe siècle, et protéger le « peuple de Dieu ». Certains gardiens du Royaume ont trahi notre Souverain et Créateur. Celui-ci s’adresse aujourd’hui à notre conscience, aussi douloureux soit cet appel. À nous de l’entendre, à nous d’y répondre, avec force, avec compassion, avec justice.

Quelles sont les racines de ce scandale ?

Il est évident que ces crimes ont de multiples facteurs d’explication. La perversité, l’incurie, la faiblesse et la misère, la lâcheté, la libido dominandi… la liste mérite une somme de théologie morale. L’institution médicale, à laquelle se sont remis de nombreux évêques, mais aussi la justice pénale, ont une grande part de responsabilité dans ce scandale. L’excuse de la « domination patriarcale » est donc aussi commode qu’elle est idéologique et réductrice. Elle manque l’essentiel : « le mal est venu par ceux qui apportent le Salut », quels qu’ils soient, hommes, femmes, clercs ou laïcs. Et il a frappé les enfants de Dieu. Voilà qui doit nourrir notre révolte et faire tomber les écailles de nos yeux. Comment comprendre un tel scandale ? On sera surpris de l’entendre : il suffit d’ouvrir la Bible pour connaître l’avertissement de Dieu sur la question. Le mal n’est-il pas entré dans le monde par un ange ? Combien de personnages au cœur ambivalent ou mauvais sont racontés dans la Bible ? Combien de mauvais « sages », combien d’imposteurs et de menteurs ? Que nous disent seulement les psaumes ? Certains seraient pourtant tentés de désespérer de l’Église. [...]

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Transidentité : enfance en danger

La proposition de loi « interdisant les pratiques visant à modifier l’orientation sexuelle ou l’identité de genre d’une personne » était débattue en procédure accélérée à l’Assemblée sur demande du gouvernement. La proposition de loi a été portée par les députés LREM Laurence Vanceunebrock et Jean-Louis Touraine, partisans affichés de la GPA lors des débats sur la loi bioéthique. Madame Vanceunebrock, mère de deux enfants nés par PMA en Belgique alors que la pratique était encore illégale en France, était la rapporteuse de la loi.

Adopté à l’unanimité, le texte propose de créer un délit sanctionnant d’une peine de deux ans d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende « les pratiques, les comportements ou les propos répétés visant à modifier ou à réprimer l’orientation sexuelle ou l’identité de genre, vraie ou supposée, d’une personne et ayant pour effet une altération de sa santé physique ou mentale ». Si la victime est mineure, la sanction prévue est de trois ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende.

Avec ce texte, toute réponse éducative ou thérapeutique n’allant pas dans le sens d’une affirmation de la transidentité devient transphobe et pénalement répréhensible, y compris lorsqu’elle concerne un mineur

Se servant des thérapies de conversion comme prétexte, le texte cherche à instituer la théorie du genre dans le droit et – plus grave encore – à anéantir toute prérogative parentale. Ainsi, si la loi est adoptée, un médecin refusant d’attester d’une « dysphorie de genre » ou de lancer une thérapie hormonale sera passible de poursuites pénales. Un parent refusant à son enfant le droit de se nommer et de s’habiller comme le sexe opposé pourra lui aussi être poursuivi au motif que, par des « comportements ou propos répétés », il chercherait « à modifier ou à réprimer l’orientation sexuelle ou l’identité de genre, vraie ou supposée » de son enfant. Le projet de loi initial prévoyait même le retrait de l’autorité parentale, mesure heureusement abandonnée via un amendement de la rapporteuse elle-même, se doutant de son inacceptabilité.

D’après la députée Emmanuelle Ménard – une des seules à avoir déposé des amendements pour retirer le terme d’ « identité de genre » du texte –, « nous sommes dans une mandature où la place des parents est sans cesse diminuée. Le rôle des parents comme éducateurs de leurs enfants est de plus en plus remis en question ». Difficile en effet de ne pas remarquer que ce quinquennat a tenté autant que possible d’arracher l’enfant à ses parents.

Avec ce texte, toute réponse éducative ou thérapeutique n’allant pas dans le sens d’une affirmation de la transidentité devient transphobe et pénalement répréhensible, y compris lorsqu’elle concerne un mineur. (Emmanuelle Ménard) « Le problème de ce texte est qu’il ne prend pas en compte la situation évolutive de l’enfant et de l’adolescent. Avec ce texte, un psychiatre qui tenterait d’accompagner son patient mineur avec prudence, en interrogeant la réalité et les causes de son sentiment d’appartenir au sexe opposé, pourrait être poursuivi. Or il a été démontré que les mineurs qui se posent des questions sur leur identité sexuelle finissent, après l’adolescence, pour 85 % par accepter leur sexe d’origine. » Et de conclure : « Avec cette loi, on risque de systématiser des traitements ayant des effets irréversibles, alors que peu de cas le nécessitent réellement, et surtout d’empêcher une prise en charge psychologique de ces enfants. » [...]

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France, s’il suffisait qu’on l’aime

Lors de son débat avec Éric Zemmour, Michel Onfray a dit : « La ligne de fracture c’est vous aimez la France ou vous n’aimez pas la France ». Une phrase qui rappellera notamment la célèbre antienne sarkozyste voulant que « La France, tu l’aimes ou tu la quittes ». Depuis lors, dans des registres différents, à l’impératif ou sur le mode interrogatif, cette idée qu’il faille d’abord et avant tout « aimer la France » s’est imposée partout dans le champ politico-médiatique. Si un tel propos peut sembler salutaire quand il est prononcé par un homme politique, il ne saurait être qu’insuffisant dans le champ philosophique.

Il est certes préférable qu’un immigré « aime la France ». On suppose, du moins pour une part d’entre eux, qu’ils ont fait le choix libre et éclairé de s’installer au nord de la mer Méditerranée. Idem pour leurs descendants qui ont décidé d’acquérir la nationalité française à leur majorité, sans parler de ceux qui jouissent des avantages de notre pays tout en lui crachant dessus à longueur de journée.…

L’Incorrect numéro 73

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